Demain, notre pays célèbre son 52ème anniversaire de l’accession à la souveraineté nationale et internationale, mais dans une situation particulièrement difficile.
L’année dernière, à cette date, les signaux d’un tournant de l’histoire démocratique du Mali étaient prévisibles. Rien n’allait comme il se devait, la marmite sociale bouillait à l’extrême. C’est dire que la cherté de la vie avait atteint le summum. Cela engendré par le mépris du pouvoir en place à faire face aux réels problèmes qui minaient le pays. Et au même moment, la rébellion touarègue resurgit et cette fois-ci avec des doléances indépendantistes voilé par un fondamentalisme islamique. Tous les fronts étaient sur le qui vive pour se faire entendre ; les politiques intéressés par la succession d’un pouvoir agonissant ; les touarègues décidés de récupérer les zones du nord qui appelaient l’Azawad dont la plupart d’entre eux sont les rescapés d’une Libye de Mouammar Kadhafi sous les feux des pays de l’OTAN. Et enfin, les islamistes aveuglements perdus dans la vision de faire régner la loi islamique sur l’ensemble du territoire malien, continuent à se faire signaler par leur messe funèbre. Seule l’armée en fait ce qui en restait, malgré les maigres moyens à sa disposition, était au four et au moulin dans le septentrion afin de couper cours aux illusionnistes de plein jour, mais impuissamment assistée et victime de la trahison de puis le haut sommet du commandement. De peine en peine, le pouvoir en place dirigé par ATT, ancien putschiste revenu aux affaires par « la voix des urnes », dévoile son impuissance de tenir le langage de la vérité au peuple malien. Rien de tout ce qu’il disait ne pouvait convaincre le citoyen lambda. Les retrouvailles se font de plus en plus surtout d’abord autour des projets de société dont l’AMO et les réformes entre autres. Le héros populaire du 26 mars n’est finalement que l’ombre d’une histoire derrière lui, car devenu méconnaissable. Déjà oublié par nos compatriotes.
De nombreuses voix se sont &levées, tirées sur la sonnette d’alarmes surtout les ordres religieux et la presse pour attirer l’attention de ces prédateurs sanguinaires. Sans grande surprise, au moment même où l’affaire du nord a atteint son paroxysme, une mutinerie depuis le camp de Kati, base de l’armée de terre a sifflé la fin de la recréation le 22 mars 2012. Un capitaine à la tête des opérations et ses camarades suspendent les institutions et le chef de l’état est resté introuvable pendant quelques jours. Le pays plonge dans une crise institutionnelle. De fil en aiguille, le pouvoir est remis au Pr Dioncounda Traoré pour assurer l’intérim et la nomination d’un premier Ministre aux pleins pouvoirs, Dr CHEICK Modibo Diarra. Par ailleurs cette crise a permis l’avancée de la rébellion au nord et les trois régions du nord tombent en seulement 72 heures. Depuis lors, des voies et moyens sont entrain d’être réunis pour la récupération des zones du nord et l’organisation d’une élection transparente. Il y’a un an personne n’avait pensé fêter la date anniversaire sous une occupation islamistes.
Nous y voilà !
Maintenant, le sursaut national interpelle tous els fils du pays à appuyer l’armée pour laver l’affront qui nous a été imposé. Ne comptons surtout pas sur l’aide de la CEDEAO !
je pense que pour un 22 septembre ,çà ferait bien de voir Sanogo pendu à un lampadaire
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