L’ancien Premier ministre Moussa Mara a procédé, le mercredi 21 février dernier, au lancement de son troisième livre intitulé ‘’le Mali entre vents et marées’’. C’était à la bibliothèque nationale.
Selon Moussa Mara, ce livre est le projet d’une maison d’édition allemande qui l’a contacté pour lui demander de publier un livre sur la base de ses publications et tribunes sur la situation du pays dans la presse. Ce livre est donc une compilation des tribunes qu’il a publiées dans les journaux. Un ouvrage qui traite essentiellement des préoccupations actuelles du pays à savoir la paix, la sécurité, le développement, la gouvernance, etc.
Il s’agit d’un livre de 200 pages segmentées de tribunes de 3 à 4 pages. Il est composé de 40 tribunes classées en trois (3) chapitres. Le premier chapitre traite des questions de paix, de la réconciliation et de la sécurité, le chapitre 2 retrace la politique de la gouvernance et le dernier chapitre évoque les questions de société.
Dans le 1er chapitre, les 3 premières tribunes sont consacrées à l’accord de paix. Car pour Moussa Mara, il faut que le peuple malien ait connaissance de ce document important pour la survie de la nation. L’auteur estime que 75% de l’élite du pays ne connaît pas le contenu de l’accord. Donc, il faut une vraie stratégie de communication autour de cet accord. Il y évoque également les aspects sensibles de l’accord. D’après lui, ses tribunes ont été publiées avant la signature même de l’accord de paix.
Parlant du terrorisme, Moussa Mara estime que cette question doit être traitée en tenant compte de deux dimensions : la dimension internationale et nationale. L’auteur dira que ce n’est pas en ramenant 4000 militaires dans le delta central du Niger que la question d’insécurité sera résolue. Car selon lui, Amadou Kouffa, avant d’être terroriste s’est fait reconnaître par des prêches contre l’injustice. Il s’est dit convaincu que c’est en partant de là que la dimension locale du terrorisme sera résolue.
Dans les autres tribunes, l’auteur parle des questions de défense et de sécurité. Il a déploré le fait que dans un pays comme le Mali, le conseil de défense ne se réunit que trois fois par an s’il y‘a eu des situations alarmantes. Alors qu’en Côte d’Ivoire, il est tenu chaque deux semaines.
Dans le 2ème chapitre, Moussa Mara traite des problèmes liés à la gouvernance. La première partie examine la situation des autorités intérimaires qui ont été mises en place il y’a bientôt deux ans. Et la seconde partie aborde les grands projets que l’Etat a conçus et qui n’étaient pas appropriés. Il s’agit du code électoral, de la réforme constitutionnelle…..
Dans ce même chapitre, il y a aussi la problématique de dénigrement des hommes politiques. L’auteur propose aux partis politiques de définir un mandat pour les présidents des formations politiques. Aussi que les partis politiques règlent les questions de la transhumance, instituent la déclaration de patrimoine et la gestion du financement public. Il propose aussi de dépolitiser l’administration. Pour lui, le parti communiste chinois peut servir de bon modèle aux partis politiques africains.
Le dernier chapitre consacré à la société évoque, entre autres, les vertus et les problématiques de la planification, de l’éducation, de la religion et la laïcité, les questions de migration ainsi que la corruption contre laquelle, des mesures radicales doivent être prises.
A noter que ce livre a été préfacé par le Pr Dioncounda Traoré, ancien président de la République du Mali.
Moussa Sékou Diaby
Les classes politiques africaines doivent assumer leur responsabilite.C’est le premier probleme des classes politiques du continent.IL faut mettre fin a l’opportunisme et l’amateurisme.Seuls les hommes et les femmes de conviction et de vision doivent elus dans des postes electifs.Une fois elus,ils doivent terminer leur mandat ou demissioner.En cas de transhumance au cours du mandat,la cour constitutionelle va annuler le mandat et tenir des elections speciales.S’il y a cas de force majeure,l’extension du mandat doit etre approuver par la cour constitutionelle jusqu’a la tenue d’elections justes et democratiques.
C’est le seul jusque là qui propose quelque chose de concret pour le Mali. ça peut ne pas plaire aux autres mais il propose quand même.
moussa mara le franc-maçon musulman, encore un danger pour le mali, quelle déception!
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