Paysage politique : Le parti EDR enregistre des adhérents de poids

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A deux semaines de la tenue du premier congrès du parti Espoir pour la Démocratie et la République (EDR), prévu du 15 au 16 février prochain, la nouvelle formation politique enregistre des adhérents de poids à Tenenkou et à Ségou.

A Bamako en passant par Ségou jusqu’au cercle de Tenenkou, le parti EDR, issu de la crise de leadership qui a opposé deux tendances de l’URD, reprend pied au sein du paysage politique malien. En cause, le directoire du parti dirigé par l’ancien ministre de l’Education, Pr Salikou Sanogo, a accueilli en fin de semaine au siège national du parti des nouveaux militants du cercle de Tenenkou. La délégation des nouveaux militants de l’EDR était conduite par Dr Oumar Traoré, pharmacien de son Etat, et très réputé dans la ville de Tenenkou à cause de nombreuses œuvres sociales qu’il a réalisées au profit des populations vulnérables et touchées par les conflits armés.

«Nous engageons pour contribuer à l’épanouissement du parti EDR dans le cercle Tenenkou et dans le reste du pays », a déclaré le porte-parole des adhérents, qui a promis de drainer des femmes et jeunes du cercle de Tenenkou pour faire du parti Espoir pour la Démocratie et la République la plus influente formation politique . Le même élan d’adhésion au parti s’est poursuivi le week-end dans la ville Ségou, où Me Demba Traoré, membre du directoire du parti, était présent pour accueillir les nouveaux militants.

Le Pr Salikou Sanogo, qui préside les destinées du parti depuis sa création, a salué l’arrivée des nouveaux militants. « Merci de nous rejoindre pour poursuivre le combat politique pour le Mali », a salué le président du parti. Ce vieux compagnon du défunt homme politique Soumaïla Cissé de déclarer que « malgré qu’on est en train de taper sur les partis politiques comme s’ils étaient des pestiférais, les maliens continuent de rejoindre les formations politiques pour consolider la démocratie ». Ajoutant que l’EDR va se battre ou travailler de telle sorte que le Mali s’en sorte de cette crise politique et institutionnelle.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Alors que nous appelons à la suppression des partis politiques existants, eux aspirent à la création d’autres partis. Si nous ne parvenons pas à mettre de l’ordre dans cette classe politique, tous les efforts déployés pour sortir le pays de l’ornière seront voués à l’échec.

    • Tu as raison car le Mali n’a besoin que de 3 partis politiques bases sur des critères tres solides de justice et de democratie.

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