“Nous sommes à Bamako pour quelques jours pour voir comment on va consolider la paix, comment tout le monde va faire pour que les élections de dimanche se passent bien partout au Mali”, a déclaré à l’AFP Hamada Ag Bibi, un des représentants touareg, en marge d’une réunion de suivi de l’accord signé en juin à Ouagadougou entre le gouvernement malien et deux groupes rebelles touareg.
Cet accord entre Bamako, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) visait à permettre la tenue de la présidentielle dans la zone de Kidal qui était sous le contrôle des groupes armés touareg.
Des représentants du MNLA, du HCUA et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) sont présents à la réunion de la commission de suivi de ces accords, ouverte lundi, qui se déroule à huis clos.
Selon une source officielle malienne, elle doit s’achever avant la fin de la semaine. Elle avait été précédée dimanche par une rencontre entre le président malien Dioncounda Traoré et des représentants du MNLA et du HCUA, qui ont affirmé avoir parlé de paix et de réconciliation.
Des populations noires du nord du Mali, représentées par la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR, comprenant essentiellement des Noirs), participent également à cette rencontre qui se tient aussi en présence de l’envoyé spécial de l’Union européenne au Sahel, le diplomate français Michel Reveyrand de Menthon.
“La volonté de réaliser la paix est partagée par tout le monde, il faut le souligner. Toutes les parties ont opté pour la paix et pour permettre la tenue d’élections paisibles dimanche prochain sur le territoire malien”, a affirmé à l’AFP Me Harouna Touré, un des responsables de la CMFPR.
Dans un passé récent, cette organisation critiquait avec virulence les mouvements armés touareg.
La réunion s’est ouverte après des tensions sécuritaires pendant le week-end dans la région de Kidal (nord-est du Mali) où une bombe artisanale a été découverte et des agents électoraux ont été retenus en otages pendant plusieurs heures. Des heurts entre membres des communautés noires et touareg avaient fait quatre morts la semaine dernière à Kidal.
sd/mrb/cs:JLB
“des groupes touareg et noirs s’engagent pour des élections paisibles” les noirs comme vous les appelez font partis d’une ethnie. autant dire les groupes touaregs et Maures ou Sonhrai. Je ne vous apprends rien et vous savez autant bien que moi que les mots “noir et blanc” doivent etre utilisés avec beaucoup de subtilités. Le titre est tout simplement baissant et entache la qualité de votre article!
Comments are closed.