Le sens moral est plus important que l’intelligence, quand il disparaît d’une nation, ce sont toutes les structures qui s’effondrent. Au Mali, la recherche effrénée du gain facile prévaut sur les valeurs d’honneur, de dignité et de solidarité qui caractérisaient notre société.
En effet, c’est sous la 3ème République que les “démocrates sincères” ont voté une loi autorisant l’octroi de marché de gré à gré jusqu’ à 250 millions de francs CFA ; alors que sous le régime dictatorial de Moussa Traoré c’était limité à 10 millions FCFA. La démocratie est devenue, en plein midi, un festival de brigands. Dans un tel contexte, s’arrête la séparation des pouvoirs exécutif, législatif, et judiciaire.
Les institutions deviennent des coquilles vides. Après le coup d’Etat contre le président Mamadou Tandia du Niger, le président ATT a dit, à juste raison, que c’est le mauvais fonctionnement des institutions qui entraîne les coups d’Etat. Avec la 3ème République l’Etat du Mali n’a fonctionné que pour les tenants du pouvoir. Toute personne disposant d’une parcelle de pouvoir en fait son fonds de commerce. Cela n’ayant plus suffit à l’appétit des tenants du pouvoir, ils ont versé dans le déni total de toute éthique et déontologie d’une bonne gouvernance à travers le développement de la corruption à cause de l’impunité érigée en mode de gouvernance. L’impunité entraîne automatiquement la perte d’autorité de l’Etat. Pour qu’il y ait autorité il faut l’équité, pour qu’il y ait équité il faut sanctionner la faute et récompenser le mérite. Cette déliquescence de l’Etat malien explique en partie la pratique démocratique dans la lettre mais sans l’esprit, d’où le détournement du peuple des élections marquées par l’achat de conscience d’une part, et la non tenue des engagements électoraux d’autre part. Les politiciens maliens s’appauvrissent en faisant des promesses et s’enrichissent en ne les tenant pas.
Que pouvons-nous faire pour changer la donne ? voilà la question sur laquelle, les nouvelles générations doivent méditer mûrement.
Tientigui
Les politiciens ne sont pas à blâmer comme s’ils étaient responsables de la morale et de la vertu au Mali, ils ne sont que le résultat du phénomène. Nos leaders ne peuvent être que ce que sont IBK et l’équipe de salaudateurs sans vergogne et sans personnalité qui l’entoure. S’ils n’étaient pas là, il y aurait à leur place d’autres pour faire exactement ce qu’ils font maintenant.
Vous avez parlé d’achats de consciences, cela veut dire que nos consciences sont à vendre. Si je dois donner un kilo de sucre ou un paquet de cigarettes à toute personne qui vote pour moi, il va falloir que je vole. Donc c’est le peuple lui-même qui oblige à voler si l’on veut faire de la politique.
Les religieux, n’en parlons pas !
La justice, n’en parlons pas ! Ceux qui font office de Sages partout se sont révélés être des salauds chez nous…..
Wala, tout est dit.
Moi je ne sais pas deh! Vous n’avez qu’a demander a Hollywood, a Dallas et a Santa Barbara. Vous n’avez qu’a demander aux telephones cellulaires dont les maliens les plus pauvres possedent les modeles les plus evolues. Vous n’avez qu’a demander a Marc Zuckerberg qui vous dit que la priorite pour chaque etre humain sur cette planete c’est d’etre connecte a internet. Vous n’avez qu’a demander a ceux qui nous proposent comme modele de societe une vision du monde dont ils savent pertinemment qu’elle ne peut exister que sur la mort du plus grand nombre.
Chaque telephone cellulaire existe sur la mort d’un congolais ou d’un Zairois. Ce serait bon que les africains en soient informes pour que le jour ou ils sont agresses en leur demeure, ils sachent que c’est pour le bien etre capricieux d’un autre humain sur cette planete.
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