25 mai 2011, 25 mai 2016. Il y a 5 ans que la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire – Faso Hèrè (CNAS-FH) était portée sur les fonts baptismaux à Niamakoro. Pour célébrer l’évènement, les responsables du parti ont animé, hier mercredi 25 mai, 2016 à la Maison des Aînés de Bamako, une conférence-débat sur le thème «Le Mali de 1960 à nos jours: bilan, défis et perspectives», animée par le Pr Issa N’Diaye, ancien ministre de l’Education, et Harouna Niang, ancien Secrétaire général du ministère du Commerce.
Cette conférence a été l’occasion pour le parti de l’ancien Premier ministre de la transition de 1991, Dr Soumana Sako, de jeter un regard rétrospectif sur le règne des différents Présidents qui se sont succédé à la tête du Mali de la proclamation de l’indépendance, le 22 septembre 1960, à nos jours.
C’était en présence du Président d’honneur de la formation politique, Soumana Sako, de Youssouf Traoré, Médaillé d’or de l’indépendance et d’une foule de militants et sympathisants du jeune parti. Véritable cours d’histoire pour la nouvelle génération, l’exposé du Pr Issa N’Diaye a permis de comprendre les différentes péripéties qui ont jalonné la naissance du jeune Etat du Mali sous Modibo Kéïta.
Pour le premier conférencier, le Mali de 1960 à 1968, est caractérisé par un contexte d’hostilité de la part de l’ex puissance coloniale. «Le Mali est né dans des conditions difficiles, dans un environnement qui lui était hostile de la part de la France, aidée en cela par certains pays voisins, qui étaient des leviers de la politique française dans notre sous-région».
Pour le conférencier, cette situation s’est traduite par une sorte de blocus économique et financier qui ne disait pas son nom et une politique de raréfaction des denrées de première nécessité. Toutes choses qui ont conduit, aux dires d’Issa N’Diaye, à des politiques qui ont consisté en des mesures de nationalisation dans des secteurs considérés comme clés pour notre économie.
Pour le Pr Issa N’Diaye, ces nationalisations ont abouti à la création des sociétés et entreprises d’Etat, qui ont permis, avec le concours de certains pays amis comme la Chine et l’ex Union soviétique, de bâtir une base économique à la souveraineté nationale de la jeune République. A ces mesures, poursuivra le conférencier, s’ajoute la création du Franc malien, qui concourait à l’établissement d’un contrôle monétaire.
Bref, pour Issa N’Diaye, le Mali de Modibo Kéïta, dans un contexte difficile, a réussi à bâtir les bases d’une politique de souveraineté. Parlant du règne de Moussa Traoré, l’ancien ministre dira que le malheur de notre pays a commencé avec ce régime, qui s’est illustré dans une politique de liquidation des bases économiques du Mali indépendant que les pères de la Nation avaient mises en place, avec le bradage de certaines sociétés et entreprises stratégiques d’Etat, le recul des libertés publiques et une répression sauvage, avec son corollaire de morts.
Aux dires d’Issa N’Diaye, cette politique s’est traduite aussi par le retour du Mali dans le Franc CFA, une monnaie coloniale, contrôlée par l’ex pays colonisateur. Sans tomber seulement dans le procès du régime de Moussa, Issa N’Diaye a regretté que le mouvement démocratique, au pouvoir, n’ait pas pu rompre avec ces pratiques d’antan. «Si nous devons nous retrouver, il y a un seul creuset, c’est le patriotisme» a poursuivi Issa N’Diaye avant de de souligner que le dernier coup porté au Mali est l’installation sur notre sol de bases militaires étrangères.
Dans son exposé, le second conférencier s’est appesanti sur les aspects économiques et financiers de marche de notre pays, comme la Loi cadre. La CNAS-FH a bouclé la boucle de cette journée avec la finale d’une coupe de football mise en jeu par sa section V de Bamako. Elle s’est jouée en présence du Président d’honneur du parti, Dr Soumana Sako, sur le terrain municipal Souleymane Mory Coulibaly.
Yaya Samaké
QUELLE NULLITE ! CET ARTICLE EST COMME UN MONSTRE ET L'ECRIVAIN DE L'ARTICLE N'A PAS COMPRIS LES CONFERENCIERS TANT SON NIVEAU EST BAS.
J’aurai aimé être là et écouter le professeur Issa lui même.
Visiblement le niveau du journaliste est trop faible pour capter le discours du professeur.
Samaké votre article-là est un vrai chiffon!!!!!!
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