Mali, Burkina, Guinée : Consultation tripartite à Ouagadougou

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Réunis dans la capitale burkinabè, les chefs de la diplomatie des trois pays entendent traduire dans la réalité la vision des chefs d’État de mutualiser les efforts sur les questions d’intérêt commun

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop boucle ce vendredi une visite de 72 heures à Ouagadougou (Burkina Faso). Au cours de son séjour dans la capitale burkinabè, il a pris part à la réunion tripartite Mali-Burkina Faso-Guinée.

Arrivé mercredi, le chef de la diplomatie malienne a été accueilli à sa descente d’avion par la ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, accompagnée de son homologue guinéen, Dr Morrissanda Kouyaté.

S’adressant à la presse, le ministre Diop s’est dit heureux d’être au pays des hommes intègres à l’invitation de son homologue burkinabè au même titre que le chef de la diplomatie guinéenne. «C’est la première fois que j’arrive au Burkina Faso depuis la lutte héroïque du peuple burkinabè qui a conduit au processus de rectification pour pouvoir recouvrer la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays frère qui est confronté aux mêmes défis que nos pays», a déclaré le chef de la diplomatie malienne.

Abdoulaye Diop a précisé être venu exprimer, au nom du président Assimi Goïta, la solidarité pleine et entière du Mali avec le Burkina Faso, avec le peuple burkinabè qui traverse un moment difficile. Mais également donner l’assurance que nous sommes dans le même bateau et que nous allons pouvoir continuer ensemble. «Cette rencontre a été initiée dans le cadre de consultations sur des questions d’intérêt commun aux trois pays», a-t-il relevé.

D’après le patron de la diplomatie malienne, il s’agit aussi de travailler ensemble pour resserrer les liens de fraternité et de solidarité qui ont toujours existé entre nos peuples. Et aussi de travailler conformément à la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, du chef de l’État de la République de Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya et du président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta pour faire avancer les relations qui existent entre nos pays et contribuer à l’essor des questions qui préoccupent nos populations.

Hier dans la matinée, les travaux de la rencontre tripartite au niveau des ministres des Affaires étrangères ont débuté par une séance de travail. Les trois ministres ont ensuite été reçus à la mi-journée par le président de la Transition du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à la présidence.

Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée ont poursuivi leur séance de travail pendant plusieurs heures dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur.

Nous reviendrons plus en détail dans nos prochaines éditions.

Envoyé spécial

Dieudonné DIAMA

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4 COMMENTAIRES

  1. Le seul dénominateur commun entre ces 3 pays (Guinée, Mali et Burkina) : ils sont dirigés par des militaires putschistes !!
    Cette histoire de construction d’un chemin de fer, Conakry-Bamako-Ouagadougou est de la poudre aux yeux ; c’est un discours populiste, pour Gogos et autres simples d’esprit !!
    Voici des pays incapables d’entretenir et de moderniser leurs voies de chemin de fer hérités de la colonisation : la voie ferrée Conakry Kankan a fermé depuis belle lurette et les rails ont été volées et vendues aux aciéries chinoises. La voie Dakar-Bamako ne fonctionne plus. Quant au chemin de fer Abidjan-Niger, il fonctionne certes parfaitement ; mais, uniquement parce qu’il est géré par les blancs ; il a été privatisé depuis 1995, au profit du groupe français Bolloré. Cette voie ferrée Abidjan Ouagadougou n’a jamais pu atteindre Niamey, la capitale du Niger. Même le capitaine révolutionnaire, Thomas Sankara, n’a pas pu prolonger la voie ferrée de Ouagadougou à Kaya (100 kilomètres). La voie unique de 1 mètre d’écartement héritée de la colonisation est toujours en place en 2023. La Côte d’Ivoire et le Burkina depuis 62 ans d’indépendance n’ont pas pu passer à l’écartement standard de 1,435 mètre, ni de doubler la voie, encore moins atteindre Niamey.
    Et ce sont ces 2 pays Sahéliens, aujourd’hui en pleine déliquescence étatique, suite aux attaques Djihadistes, qui vont construire une nouvelle voie ferrée Conakry-Bamako-Ouagadougou !?
    Ces populistes là, vous prennent vraiment pour des idiots, dêh !! LOL !!
    Le seul projet viable que ces 3 régimes putschistes ont dans leur sac : c’est leur sortie de la CEDEAO ; comme ça, ils pourront confisquer le pouvoir ad vitam æternam ; et même le verrouiller avec l’aide des mercenaires russes de Wagner !!
    Une fois que la Guinée, le Mali et le Burkina auront quitté cette organisation sous-régionale, aucune ingérence ne sera possible de la part des autres Chefs d’États de la CEDEAO, pour un retour à un pouvoir civil !!
    C’est uniquement de ce plan Machiavélique conjoint de retrait de la CEDEAO, que ces 3 ministres des affaires étrangères sont venus préparer à Ouagadougou ; tout le reste n’était que du pipo ; de la poudre aux yeux !!
    Merci.

  2. Bientôt le Sénégal qui vous rejoindrer !!! Il sera libérer aux mains occidentaux point barré

  3. ALLEZ-Y CREER VOTRE PROPRE CEDEAO. Aucun regime militaire issu d’un coup d’etaat ne sera admis au sein de la cedeao. Bande de plaisantins.

  4. Que vive la FEDERATION BURKINA-GUINEE-MALI pour une Afrique souveraine, digne et vertueuse!

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