Le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta, n’est «
pas du tout dans une logique d’affrontement » avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), confie par téléphone un de ses proches.
Sur la demande de maintien de la date de fin févier 2022,
émise lors du sommet d’Abuja, pour l’organisation des élections, un autre conseiller au palais présidentiel fait la lecture suivante : «
Nous avons compris par là que si la Cédéao constate notre bonne foi, tout peut changer. »
Pour notre interlocuteur, par «
bonne foi », il faut notamment comprendre la publication du
chronogramme des élections. Dans une lettre adressée à la Cédéao, le colonel Assimi Goïta a parlé de fin janvier 2022 au plus tard. Mais d’après nos informations, il n’est pas exclu qu’avant cette date, il fasse une ou des annonces pour rassembler d’avantage les Maliens.
Dans la capitale du Nigeria, siège de la Commission, on ne cache pas que le chef de l’État malien a un rôle déterminant à jouer pour rendre plus fonctionnelle les rapports entre son pays et la Cédéao.