Le Mali a perdu la face : Faut-il exiger la démission d’IBK ?

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Merde. Voilà le seul état d’esprit de désolation qui résonne partout. Du Mali intérieur à la diaspora, les Maliens ne veulent plus entendre le nom d’Ibrahim Boubacar Keïta, ce Président au destin sombre.

Des campagnes à son installation, la lueur d’espoir illuminait  le Mali. Les slogans de campagne synonymes de rupture avec les anciennes pratiques se sont avérées en fin de compte un leurre. Toutes les stratégies sont mises en œuvre pour achever  le Malien qui est déjà à l’agonie. Dans cette aventure machiavélique, la famille, compagnons politiques et amis ont envahi les postes de responsabilité avec pour unique objectif : Se remplir les poches. Le Peuple, qu’il crève ! Sur le terrain, les manifestations sont illustratives. Dans presque tous les domaines, le cri y  en a marre se fait sentir. Les syndicats des travailleurs se disent déterminés à en finir avec cette dictature imposée par les gouvernants qui n’écoutent personne et sont insensibles aux conditions de vie du peuple.

Scandale en scandale, voilà à quoi le peuple malien fait impuissamment face. Et dans sa folie de s’éterniser au pouvoir le régime IBK ose évoquer sa volonté de toucher la constitution arrachée dans une rude épreuve suite à la révolution de 1991. Le régime veut rendre l’Etat malien plus dépensé avec la création d’autres structures comme le SENAT. Un SENAT pour quoi faire ? Ils sont les seuls mieux placés à répondre la question. Nos institutions qui fonctionnent déjà soufflent difficilement compte tenu du manque de moyen ou de la corruption comme c’est le cas de l’Assemblée Nationale qui refuse de payer ses factures d’électricité au point de se voir arracher son compteur à cause de 200 millions.

IBK avec cette révision constitutionnelle veut satisfaire de manière totale la revendication des rebelles du nord. Ces hommes ennemis du Mali, amis d’IBK sont aujourd’hui les enfants gâtés de la République. Ils ont tué, détruit tous les biens de l’Etat malien pour enfin être récompensés au prix d’un héros ou un messie qui vient de sauver sa Nation.

Les Maliens de l’extérieur ne veulent pas du tout entendre le nom d’IBK. A cause de la connivence du Président IBK avec les pays Européens et autres, les Maliens de la diaspora  sont sous la menace de tout perdre et se retrouver au Mali les mains vides. Cette politique étrangère avec à la clé l’accord de réadmission a fait que les dirigeants actuels sont vomis à l’extérieur.

Tout le temps, il y a des manifestations et des clubs se créent partout afin de mettre un terme à cette gestion maléfique en 2018. En France, les Maliens s’apprêtent à marcher  ce samedi à venir pour dénoncer la trahison de nos autorités. Elles (autorités) ont promis mais n’ont pas respecté l’exécution de l’ensemble des points de leur doléance.

Aujourd’hui au regard  de l’extrême déception, partout, on n’exclut pas la demande de démission du président de la République. Car à l’allure où vont les choses, l’après IBK en 2018 sera pire. Il léguera au peuple une Nation en lambeau qui exigera une reconstruction à 100 pour 100.

Cet état de fait nous rappelle la plainte du BIPREM contre IBK pour ‘’Haute Trahison’’. Malheureusement,  le peuple n’avait pas compris ce regroupement et aujourd’hui l’histoire lui donne raison.

Boubacar Yalkoué

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7 COMMENTAIRES

  1. Le pire est a venir car selon un rapport des services secrets américain , les instructeurs de l état islamique sont sur le territoire malien 4 arabes du mali, plus 8 sénégalais ont été identifiés parmis eux. C est le vrais bazar

  2. “..Le Mali a perdu la face : Faut-il exiger la démission d’IBK ?”
    NON YALKOUE, VOUS N’Y ETES PAS DU TOUT. IL FAUT PLUTOT LE CHASSER, COMME UN …

  3. Mon cher journaliste,
    Si je puis me permettre, votre requête n’est que bavardage inutile! Comment demander la démission d’un PR, et en plus, à un an des présidentielles?
    La loi, elle est très claire. Celle-ci ne peut être invoquée qu’en cas de haute trahison! Et juridiquement, c’est difficilement prouvable, d’une part et d’autre part, il faut une majorité de parlementaires qui la soutient!
    Donc, techniquement, c’est impossible!
    Personnellement, je vous invite à concentrer vos efforts et intelligence sur 2018, à savoir, véhiculer et enseigner la culture de programme et de bilan, en lieu et place du culte de personnalité! Car au Mali, on ne choisit pas un programme pour voter, mais plus une personne, avec des slogans à “coquilles vides”!
    Très sincèrement, le problème vient plus de la population que des dirigeants! Me diriez-vous, pour ça, il faut une éducation, bien sûr! Mais et aussi, un Leader qui l’incarne! Donc, concentrons nos forces sur le choix de nos dirigeants, sur la base d’un projet, d’un programme et d’un bilan et NON, sur un culte de personnalité, et encore moins, sur le candidat qui aura donné plus de “sous” pour corrompre le vote! Ceci n’est rien d’autre, qu’une participation active de la corruption!
    Je me permets de vous donner des pistes et c’est équivaut à tous les journalistes: au lieu de tailler des éloges au candidat qui aura donné plus ou qui vous aurait promis un poste etc…Fouillez et demander leur programme, leur vision et leur bilan!! C’est de cette seule façon que vous pouvez aider la population et non en publiant des “torchons” visant à orienter ou à déstabiliser tel ou tel candidat, à des fins personnelles!

    Bien à vous

  4. Révision constitutionnelle,c’est peut-être la roue de secours du mort vivant.Puisque IBK est incapable d’articuler une phrase en ce moment.IBK n’est pas celui qu’on croit.Ce président mégalomane qui délire dans l’imaginaire collectif.A l’inverse que celui-ci nous conduise à l’action contraire.Rien ne se passe comme prévu.Rien ne se dit de ce qu’on veut entendre.Rien ne dure.Pour le peuple malien le désarroi est grand . A ce grand mic-mac permanent il y a des raisons comme vous l’avez souligné:”se remplir les poches(famille, compagnons politiques, amis …et encore,encore…) Les questions majeures urgentes qui se posent au peuple malien sont laissées délibérément de côté pour des intérêts personnels.Le peuple malien souffre tout entier en ce moment ne restons pas les bras croisés réveillés-vous dignes fils du mali tout n’est pas perdu seulement c’est le jeu politique qui se trouve faussé. Nous y arriverons IN-CHA LLAH ! suivez mon regard …

  5. demander la demission d un president a un an des elections quand meme.a t on donc peur de l affronter par le vote democratique.

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