Mali/29eanniversaire du CNID-FYT : « Que les responsabilités soient situées dans la mauvaise gouvernance au Mali »

6

A l’occasion de son 29e anniversaire, le responsables du Congrès National Démocratique- Faso Yiriwa Ton (le CNID – F YT) reviennent, dans une déclaration datée du 26 mai, sur le parcours politique du parti dans la lutte pour la démocratisation du pays. Ils demandent par la même occasion que les responsabilités soient situées dans la mauvaise gouvernance au  Mali.

Maliweb.net –Mis sur les fonts baptismaux les 25 et 26 mai 1991 par des militants de CNID-Association, un des principaux acteurs de l’instauration de la Démocratie au Mali, le Congrès National Démocratique- Faso Yiriwa Ton (CNID-F YT ) a été de tous les combats pour la démocratisation du pays. Ce 29e anniversaire a été l’occasion pour ses responsables de rappeler les parcours du CNID-F YT.

Dans une déclaration datée du 26 mai largement relayée sur les réseaux sociaux qui fait office de bilan, le parti se targue d’avoir initié  la 1ère Assemblée Générale pour la démocratie le 03 novembre 1990 et l’organisation de  la 1ère Marche pour la Démocratie le 10 décembre de la même année.

La même déclaration souligne que  le CNID-FYT a été l’auteur de : la première question orale à un ministre ; la première question écrite à un ministre ; la première interpellation du Gouvernement devant le Parlement ; la 1ère Motion de censure contre le Gouvernement ; la 1ère proposition de Loi pour la double nationalité ; la 1ère proposition de Statut pour l’Opposition ; la 1ère proposition de légalisation du mariage religieux ;  la 1ère proposition sur la légalisation de certaines fêtes religieuses au Mali.

En ce qui concerne  la mauvaise gestion du pays, le  CNID-FYT, bien qu’ayant participé à des gouvernements, rejette toute responsabilité. Le parti n’est pour rien.  « Au gouvernement en particulier, pour le temps et les ministères que nous avons gérés, nous avons exigé l’exemplarité à nos ministres. Nous assumons leur bilan même si certains ne sont plus avec nous. Pour ce qui concerne le Président du Parti, il a été à ce jour au Mali le seul ministre à avoir publié un bilan de son action gouvernementale qui reste disponible sur le net » souligne la déclaration.

C’est pourquoi, le parti refuse la théorie d’une responsabilité collective (An bè no do) et demande avec insistance que toutes les responsabilités soient clairement et individuellement situées dans la mauvaise gestion de notre pays.

Tout en rappelant  que le  CNID- FYTest le parti qui est le plus longtemps resté dans l’opposition au Mali, ses responsables affirment  n’avoir pas hésité, avant tout le monde, à combattre les acteurs du Mouvement Démocratique qui avaient renié les valeurs fondamentales de leur combat.

A travers cette déclaration le CNID-FYT se démarque du reste du mouvement démocratique où les acteurs sont aujourd’hui fortement contestés. C’est une façon pour Maître Mountaga Talla et ses amis d’inviter le  peuple malien à ne pas faire l’amalgame. C’est comme pour dire que tous pourris n’est pas vrai.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Ce parti devrait adjoindre à son nom le mot GÂCHIS. De formation politique phare ayant en son sein la quasi-totalité des cadres compétents que comptait ce pays. ce parti se retrouve aujourd’hui à l’agonie voire dans la tombe. Ceci n’est que la résultante de la mégalomanie de l’homme qui lui sert de dirigeant avec sa politique du ME MYSELF AND I

  2. > Le ridicule ne tue plus !
    > Sinon, tous les plus hauts cadres du CNID seraient à présent enterrés puis, oubliés.

    • C’est ce qu’on appele la memoire selective, le CNID a tout oublie de sa part de responsabilite dans la gestion mediocre du Mali et de la mauvaise gouvernance au Mali. Mais bon c’est bien de rappeler a Boua le ventru IBK, ses amis et sa famille leur gestion catastrophique du Mali depuis 2013! Sept longues annees d’agonie, de faim, de douleur, de souffrance et de morts!

      • Une responsabilité collégiale et collective de tous ces partis-affiliés de circonstances- dans la gestion catastrophique du Mali depuis de la mort de son fondateur, feu Modibo Keïta.
        Les tentacules d’un consensus liberticide.

        Une grande faillite… de l’Etat.

Comments are closed.