Malaise dans la mouvance présidentielle : Des militants et cadres de l’Adema demandent son ralliement à l’opposition !

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CE Adema

Depuis un certains temps, la mouvance présidentielle est secouée par un malaise profond qui rend difficile la cohabitation entre le parti présidentiel, RPM et certains de ses alliés dont l’Adema-Pasj. En toile de fond, le pilotage à vue, la mauvaise gouvernance et la chasse aux cadres de ce parti  des postes juteux au profit de ceux du RPM.  Devant les membres de la direction du parti, samedi dernier, certains militants de la section VI n’ont pas caché leur colère face à cette situation avant de demander que le parti rallie l’opposition si cette situation venait à perdurer. Un point de vue partagé par de nombreux cadres qui en ont témoigné, à notre micro, sous le sceau de l’anonymat.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la cohabitation devient de plus en plus intenable au sein de la mouvance présidentielle entre le RPM et certains de ses alliés.

Mais, c’est au niveau de l’Adema-Pasj que les langues commencent à se délier pour critiquer de la manière la plus acerbe la gestion actuelle d’IBK. Et  certaines pratiques qui frustrent ses alliés politiques.

L’Adema subi les conséquences de ces choix et de ses prises de position lors des élections de 2013.

En effet, cette situation ne date  pas d’aujourd’hui car depuis l’élection présidentielle de 2013, l’Adema-Pasj, jadis, première force politique du Mali est en proie à une division profonde. D’abord avec le choix du candidat à l’élection présidentielle.

Ce choix, selon certains, s’est opéré sans tenir compte de l’avis des militants à la base. Raison pour laquelle, les abeilles sont allées à cette élection en rangs dispersés.

Ce qui va causer des défections au lendemain de ces élections car certains cadres, élus et militants de première heure vont claquer la porte au profit d’autres formations politiques. Ce fut le cas en commune VI où, Adama Doumbia, 4ème adjoint au Maire de la Commune VI. Ex-candidat aux primaires à l’Adema, non content du choix de Dramane Dembélé, a claqué la porte avec fracas. Accompagné de certains élus communaux de l’Adema et des militants de la sous-section Adema de Niamakoro et d’autres quartiers de la commune VI. A travers sa nouvelle formation politique, il va  se présenter aux législatives  pour le poste de député contre la candidate de l’ADEMA, Massitan Kéïta, qui était inscrite sur la liste ADEMA-MPR-URD.

Plusieurs autres cas de défection de militants vont suivre. Ce qui va causer un « tsunami » électoral pour ce parti  dont les militants n’imaginaient pas qu’il arriverait troisième au premier tour. Cette situation va encore enfoncer davantage le clou de la division. Car au second tour du scrutin présidentiel d’août 2013, les militants ADEMA devrait choisir entre Soumaila Cissé, candidat issu du FDR et Ibrahim Boubacar Keita que tous donnaient comme gagnant à cette élection.

Or, conformément à l’accord signé en amont, les candidats issus des rangs du FDR (Modibo Sidibé, Jeamille Bittar et Dramane Dembélé), devraient soutenir celui de l’URD, Soumaïla Cissé, qui est arrivé second sur la liste après IBK. Si les deux premiers ont honoré leur engagement en soutenant Soumaila Cissé au second tour, par contre Dramane Dembélé s’est rétracté au dernier moment en décidant de reporter ses voix sur le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Kéïta, en signe de punition contre les cadres de son parti qui l’ont abandonné à son triste sort lors de la campagne.

Des doigts accusateurs pointés sur les premiers responsables

Dès lors, la division a pris de l’ampleur à telle enseigne que certains membres de la direction ont pris leur distance avec le parti. A l’image du vice-président Ibrahima N’diaye.

Et depuis un certains temps, les langues commencent à se délier au niveau de la ruche sur cette situation.

Lors de la visite de la direction du parti au niveau de la section VI, certains militants et cadres n’ont pas hésité à dénoncer les pratiques qui ont poussé l’Adema dans cette situation. Car selon eux, le poisson pourri par la tête et le parti de l’abeille solitaire s’est retrouvé dans cette situation du fait de la boulimie de certains responsables de première ligne.

Selon eux, chaque fois, le comité exécutif national prendre des décisions intenables sans consulter la base.

« Je me demande si le comité exécutif national de notre parti écoute les Maliens », s’est demandé un cadre du parti. Avant de poursuivre que les populations sont déçues par la gestion désastreuse des affaires par le régime actuel. Et, sous les ovations nourries des autres militants, de demander à la direction du parti de rallier l’opposition.

Et un autre d’abonder dans le même sens en demandant à la direction du parti de se démarquer de la mouvance présidentielle où depuis un certains temps, il y a une chasse contre les cadres de l’Adema. Car le RPM veut  placer ses cadres à tous les postes juteux de  l’administration. Certains militants se sont largement étendus sur la situation des élus ADEMA qui sont frappés de suspension, notamment le maire du District, Adama Sangaré et Mme Konté Fatoumata Doumbia. Toute chose qu’ils tolèrent difficilement à leur allié RPM, aux côtés duquel, l’ADEMA a beaucoup œuvré dans l’ombre comme à visage découvert pour l’élection d’IBK à la présidence de la République.

G. Diarra

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5 COMMENTAIRES

  1. L’Adema…? Ce parti doit se défaire de son images de Féodaux qui se disent démocrates et modernes… Moi j’ai l’impression que ce Parti a toujours été dirigé par de Féodaux sectaires… On le constate aux moments de chaque élection majeure quant au choix de leurs Candidats ou de leur CANDIDAT à la Présidentielle.

  2. Apparemment nous n’avons pas retenu les leçons des erreurs du passé.
    Le monde avance et la classe politique a tendance à consacrer l’essentiel de son temps au partage des « postes juteux ».
    S’il vous plait, pensez à la majorité des Maliens.
    S’il vous plait, pensez au fait que le Mali a risqué la disparition à cause essentiellement de vos méthodes qui ne permettent pas de privilégier l’intérêt du Mali.
    S’il vous plait, souvenez-vous que les Maliens avaient majoritairement déserté les urnes parceque ne se sentant pas concernés par vos préoccupations.
    S’il vous plait, souvenez-vous que ce qui est bien pour vous ne l’est pas forcément pour la majorité des Maliens.
    Évitons de passer notre temps à nous congratuler entre nous alors que le pays s’enfonce.

  3. Apparemment nous n’avons pas retenu les leçons des erreurs du passé.

    Le monde avance et la classe politique a tendance à consacrer l’essentiel de son temps au partage des “postes juteux”.

    S’il vous plait, pensez à la majorité des Maliens.

    S’il vous plait, pensez au fait que le Mali a risqué la disparition à cause essentiellement de vos méthodes qui ne permettent pas de privilégier l’intérêt du Mali.

    S’il vous plait, souvenez-vous que les Maliens avaient majoritairement déserté les urnes parceque ne se sentant pas concernés par vos préoccupations.

    S’il vous plait, souvenez-vous que ce qui est bien pour vous ne l’est pas forcément pour la majorité des Maliens.

    Évitons de passer notre temps à nous congratuler entre nous alors que le pays s’enfonce.

  4. L’ADEMA a perdu son ame depuis qu’il a abandonne l’opposition entre deux elections, il sera chasse de partout par le RPM et ce parti sers clochardise bientot.

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