Malabo accueille un double sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine

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– Sur les crises humanitaires et les changements anticonstitutionnels de gouvernements

Les 52 pays membres de l’Union africaine (UA) ont débuté, mercredi 25 mai, à Malabo en Guinée Equatoriale, deux sommets extraordinaires sur les crises humanitaires causées par le terrorisme, et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, a annoncé l’UA sur sa page officielle Twitter.

Les travaux du sommet ont débuté le même jour que la Journée de l’Afrique, 25 mai, qui commémore la fondation, en 1963, de l’Organisation de l’unité africaine, qui a précédé l’UA.

« Environs 113 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire en Afrique dont 48 millions sont des réfugiés, des demandeurs d’asile et des déplacés internes », a indique Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, lors de la cérémonie d’ouverture, mercredi.

Le second sommet qui s’ouvre vendredi, intitulé : « Terrorisme et changements inconstitutionnel de gouvernement », abordera « le terrorisme, une gangrène qui infecte progressivement toutes les régions du continent, de la Libye au Mozambique, du Mali à la Somali, en passant par le Sahel, le bassin du lac Tchad et l’est de la RDC », a –t-il détaillé.

Ce sommet de l’UA se déroule dans un contexte marqué par cinq coups d’État survenus en Afrique (Guinée-Conakry, Burkina Faso, Mali, Soudan et Tchad) depuis 2021.

Le sommet est aussi marqué par des insurrections au Cameroun, au Mozambique, en République centrafricaine, en Somalie et au Sahel, et par une impunité généralisée pour les violations des droits humains commises par les forces de sécurité gouvernementales.

« Les pays membres de l’Union africaine devraient profiter de leur prochain sommet pour s’engager à traiter des questions de droits humains qui sous-tendent les conflits armés et les bouleversements politiques sur le continent africain », a déclaré, mardi, l’ONG Human Rights Watch.

Cette ONG a estimé que « le sommet est l’occasion pour les dirigeants du continent de s’attaquer à la répression politique persistante, à l’impunité endémique, au non-respect des limites constitutionnelles des mandats et au truquage des élections ».

Selon l’Union Africaine, une vingtaine de chef d’Etat est attendue à Malabo, vendredi, pour examiner les maux qui minent l’Afrique et l’empêche dans son avancement démocratique et dans la lutte contre le terrorisme.

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

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