«Notre démocratie progresse et nous assistons à l’existence d’une opposition qui dit c’est qu’elle pense de la gestion du pays», dixit le président du Pcr Ousmane Ben Fana Traoré après la signature d’une convention par 62 partis politiques pour soutenir les actions de la mouvance présidentielle.
A ce propos, le président du Pcr, Ousmane Ben Fana Traoré, donne son point de vue sur la gestion du pays non sans évoquer l’an un du président de la République.
Pour le président du Parti citoyen du renouveau, la signature de cette convention prouve que notre démocratie avance, une une majorité se constitue pour apporter tout ce qu’il peut et éclairer les Maliens. En tant que démocrate, cette signature de convention est une bonne chose. Jugé le président de la République au bout d’une, c’est très tôt. Car, pour juger quelqu’un qui est au pouvoir, il faut s’inspirer d’abord du passé. Moi, qui suis un homme qui ne parle que d’avenir très souvent, je pense que ce pays avait frôlé le pire, un pays coupé en deux, un pays qui est tombé dans les mains des terroristes, des Djadhistes, une population privée d’eau, de nourriture, sans droits humains. Il est difficile pour remettre le pays en ordre en un an. Il a un mandat de cinq ans. Il lui reste encore quatre ans au pouvoir. Je vous donne un exemple : en Côte d’Ivoire, l’An I du pouvoir de Ouattara était un calvaire. Car, les ivoiriens étaient pessimistes, mais plus tard les choses sont rentrées dans l’ordre. Donc, si nous nous donnons la main, les choses marcheront également pour notre beau pays, le Mali. En effet le libéralisme n’a rien avoir avec le capitalisme. Comprenez que le système libéral est un système pour gérer un pays, qui a ses principes fondés sur des piliers, des droits humains, la liberté de marcher, la liberté entrepreneuriale et de créer tout ce qui peut contribuer au développement social. Nous libéraux, nous faisons une politique sociale. Enfin nous prions le Tout-Puissant de nous octroyer une paix définitive en République du Mali».
Que Dieu vous entende ! Amen !
Daouda Maïga
