Pour soutenir la vision politique du candidat IBK, élu à la magistrature suprême, des alliés se sont retrouvés autour de table pour créer un organe unique baptisé convention des partis politiques de la majorité présidentielle, en abrégé CMP. A quelques encablures de la présidentielle de 2018, l’avenir de ce regroupement suscite beaucoup d’interrogations.
Ce regroupement politique fragilisé par des querelles internes, elles-mêmes provoquées par des divergences de vision, n’a pu apporter ce soutien tant attendu par non seulement le Chef, mais aussi par le peuple. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’à l’élection du Dr Bocari Tréta à la tête du RPM et de la CMP, tous avait souhaité qu’une nouvelle ère allait s’ouvrir. C’est dans ce cadre que dès sa prise de fonction, Tréta a entrepris des démarches auprès des partis se réclamant de cette mouvance.
L’objectif est de renforcer les acquis en vue de poser les jalons d’une force capable de proposer le président IBK à la course pour Koulouba en 2018. A un an des élections présidentielles, les calculs vont bon train. Et au sein de la CMP, il n’est plus un secret de dire que tous ne sont disposés à soutenir une éventuelle candidature d’IBK. L’ADEMA a déjà donné le ton en déclarant qu’elle aura son porte-étendard. Aujourd’hui encore, frustrés du traitement qui leur est réservé, des barrons de la CMA menacent de prendre leur destin en main. Selon des indiscrétions, des leaders de la CMP sont en train de se concerter pour faire derrière un autre candidat qui n’est pas celui du RPM. Si cela s’savourait vrai, est-ce croire que le Dr Bocari Tréta est assis sur des braises ardentes. Avec cette situation, peut-on dire que la CMP n’est pas à l’abri de l’implosion. Faut-il déjà que le RPM s’arme de supports pour relever les défis. Les semaines et mois à venir nous permettront de connaître avec précisions les contours de ces manœuvres politiques.
Henriette Samaké