La majorité parlementaire face à la presse : «La loi sur les Autorités intérimaires ne porte aucun germe de partition du pays»

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Après l’adoption du projet de loi portant sur les Autorités intérimaires par l’Assemblée nationale, le jeudi 31 mars 2016, la majorité parlementaire a animé un point de presse afin de rétablir la vérité des faits et d’éclairer l’opinion sur le bien-fondé de cette loi historique qui, du reste, sera d’application générale sur toute l’étendue du territoire national. C’était le samedi 2 mars à la Maison de la presse.

 

Ce projet de loi vise principalement à remplacer les Délégations spéciales, dont les membres, au nombre de sept au plus, avec des compétences très limitées, par les autorités intérimaires qui auront la même taille et des compétences renforcées. Par ailleurs, l’Annexe 1 de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, prévoit la mise en place, le cas échéant et au plus tard trois mois après la signature de l’accord, des autorités chargées de l’administration des communes, cercles et régions du Nord durant la période intérimaire.

 

La mise en œuvre de ces engagements pris par les parties signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation signé à Bamako le 15 mai 2015 et le 20 juin 2015, nécessite la mise en place des Autorités intérimaires chargées des attributions dévolues aux Conseils des collectivités territoriales pendant une durée n’excédant pas dix-huit mois. Ces Autorités proviennent des services déconcentrés de l’Etat, de la société civile, du secteur privé ainsi que des conseils sortants.

 

Selon le président du groupe parlementaire du Rpm, Moussa Tembiné, en initiant le projet de loi portant modification du Code des collectivités territoriales, le gouvernement traduit sa ferme volonté et son engagement sans faille à concrétiser les engagements contenus dans l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Il dira que le projet ne porte aucun germe de partition du pays, car la loi s’applique sur l’ensemble du territoire national.

 

En outre, le président du groupe parlementaire Rpm a précisé que la loi est conforme à la Constitution, car, nulle part, elle ne viole la loi fondamentale et renforce la démocratie locale à travers la participation de toutes les composantes sociales. Il a aussi ajouté que la présence des élus sortants dans les nouveaux organes prouve que les partis politiques sont bien représentés. Le conférencier a également mentionné que cette loi présente des avantages certains, car elle permet le retour de l’administration et des services de l’Etat ; la fourniture des services sociaux de base aux populations ; la préparation et la facilitation du retour des personnes réfugiées et déplacées ; la participation à la préparation des futures élections ; la coordination des actions de développement.

 

Il estime que les «agissements insensés» de l’opposition, «qui à cours d’argument», a préféré quitter la salle, ne se justifient pas ; surtout que cette loi votée permet d’amorcer la mise en œuvre réelle de l’accord. Selon lui, ce comportement de l’opposition, qui se dit républicaine, est «peu constructive» au moment où le pays a besoin du concours franc de tous ses fils pour la réconciliation et la cohésion nationale.

 

Le conférencier a par ailleurs indiqué que les commentaires et griefs portés contre le projet par le Collectif des partis de l’opposition se sont révélés «peu documentés, sans argumentaires pertinents et plein d’amateurisme». Toute chose, dit-il, «qui prouve les motivations inavouées du Collectif des partis de l’opposition dont l’appréciation reste à l’histoire et au jugement du peuple souverain».

 

La majorité parlementaire invite enfin l’ensemble du peuple malien à soutenir cette loi qui constitue «un pas important» dans la mise en œuvre de l’accord et réaffirme son soutien indéfectible au président de la République.

Diango COULIBALY

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30 COMMENTAIRES

  1. la garantie de la sécurité du nord et la sauvegarde de l’unité nationale. On pense réellement que la paix triomphera au nord Mali.

  2. Avec la signature de l’accord de paix le pays va être sécurisé par les forces armées du nord et la situation sécuritaire deviendra stable.

  3. Avec la signature de l’accord de paix le pays va être sécurisé par les forces armées du nord et la situation sécuritaire deviendra stable.

  4. La situation du nord Mali est inquiétant la population devrait se donnée la main pour lutter contre l’insécurité’ du nord Mali.

  5. Nos remerciements vont toujours envers le Président de la république et son gouvernement pour les efforts qu’ils ont fournis pour la paix et la réconciliation au Mali.

  6. L’accord garantit la sécurité, la tranquillité, le renforcement de capacité. Merci IBK pour tout ce que vous avez fait pour le pays, ce moment est inoubliable pour le peuple Malien

  7. La signature de ces accords permet le développement de toutes les activités que le Mali entreprendra. C’est une nouvelle démarche que la Mali va enfin vivre infiniment.

  8. L’accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d’indépendance du pays, en 1960.

  9. Cet accord qui a été signé aujourd’hui renforce la capacité et garanti l’unité nationale. Le peuple Malien a n’est vraiment conscient, car on est au début de la fin de crise.

  10. la crise en résolution de conflit existe, et va se poursuivre si 1 ‘on n’adopte pas une nouvelle approche ; la réconciliation peut apporter les réponses à la crise, c’est la raison pour laquelle ce processus se pose comme une nécessité impérative en résolution des conflits

  11. Le conférencier a par ailleurs indiqué que les commentaires et griefs portés contre le projet par le Collectif des partis de l’opposition se sont révélés «peu documentés, sans argumentaires pertinents et plein d’amateurisme».
    C’est ce qui est l’apanage de notre opposition de nos jours. Elle n’analyse pas les faits de manière objective. Son seul objectif c’est de se faire une place en calomniant et en utilisant le mensonge. Quand il y a des actes qui sont posés pour le bien-être collectif; on doit les apprécier à juste valeur. Pour ne pas faire de distinction; les autorités intérimaires seront composées de toutes les forces vives de la nation et seront installées là où cela est nécessaire avec des pouvoirs renforcés. Le texte de loi ne porte en rien les germes de partition du pays. C’est parce que l’opposition pense qu’elle va perdre ses bases qu’elle se lance dans ce genre de propagande.

  12. Je crois que le comité de suivi de l’accord et le comité local mis en place doivent sensibiliser sur les dispositions des accords de paix. L’accord d’Alger prévoit des dispositions particulières et très spéciales pour la mise en œuvre de cet accord et comme mentionné dans l’accord; le gouvernement doit prendre les mesures à tous les niveaux pour mettre en œuvre cet accord. Il faut donc qu’on lève les points d’amalgames pour ne pas remettre en cause l’accord. Aussi la désinformation à laquelle s’adonne l’opposition n’est pas de nature à faciliter la compréhension des choses chez nous citoyens lambda.

  13. L’accord de paix doit être beaucoup vulgarisé et les dispositions doivent être expliquées aux uns et aux autres car il apparait de plus en plus que les acteurs même souvent n’en maitrise pas les clauses. Ce qui peut constituer un obstacle à sa mise en application. Il y a trop de flou autour de la période intérimaire et de ses dispositions. Il faut donc que cela soit expliqué aux uns et aux autres.

  14. La majorité ne doit plus jamais rester silencieuse. De plus en plus il faut constater avec amertume que l’opposition fait des attaques contre le président de la république qui ne trouvent de réelles justifications nulle part. Toutes ces calomnies que ces opposants font par rapport aux autorités intérimaires produira les effets contraires de l’état en rétablissant l’autorité de l’état sur toute l’étendue du territoire ce qui sera un autre pas vers la stabilisation des zones précédemment occupées et aussi vers la paix.

  15. Cette loi sur la mise en place des autorités intérimaires peut connaitre des insuffisances mais elle ne consiste en rien une violation de la constitution encore moins une partition du pays. Dans le cadre de la mise en application des accords de paix; l’état a tous les moyens à tous les niveaux que ce soit constitutionnels, juridiques, politiques pour créer les conditions en vue de la mise en œuvre de cet accord c’est pourquoi la clause de non fonctionnalité des collectivités locales n’est pas prise en compte. C’est une disposition particulière et les élus locaux, les opposants et tous les acteurs doivent comprendre.

  16. Si malgré les explications pour le moins solides qu’a fournit le ministre de l’administration territoriale et les autres éléments de justifications l’opposition a boycotté le vote de cette loi; c’est la preuve que ces opposants n’ont jamais été de bonnes foi. Certes il faut donner sa position sur les actions de la vie politique mais ce n’est pas le cas chez nous où l’on n’est plus doté d’objectivité.
    C’est plutôt Soumi et ses acolytes qui se lancent dans la calomnie pour se faire aimer mais la vérité triomphe toujours. Nos concitoyens doivent être un peu plus vigilants et comprendre les choses avant de prendre position car les paroles de ses opposants ne sont pas “l’évangile”.

  17. Le président de la république ne s’engagerait pas dans un accord qui mettrait en mal l’intégrité de notre pays à quelques niveau que ce soit. Ces personnes qui rejettent la mise en place des autorités intérimaires ont maintes fois rejetées du revers de la main les accords de paix. Ils veulent donc trouver toutes les voies et moyens pour y faire obstructions mais ils seront surpris par la paix dans notre pays. On verra ce qu’ils diront en ce moment pour se défendre.

  18. Les efforts pour ramener Kidal dans le giron de la république sont perceptibles. Comme la loi sur les autorités intérimaires le stipule; les autorités intérimaires seront installées partout où le besoin se fera sentir. Cela sera un moyen d’abord de retour de l’administration dans les zones qui ne sont pas sous contrôle de l’administration régulière mais cela sera aussi un moyen de renforcer l’autorité de l’état ce qui est tout à fait différent de la partition du pays.

  19. Les raisons de toutes ses polémiques autour de la mise place des autorités intérimaires est du à la non compréhension des uns et des autres sur les dispositions pratiques de cette mesure. Il n’y a pas de communication des acteurs en vue d’éclaircir le flou qui demeure autour de cet accord. Le texte pris en conseil des ministres ne dit pas que les autorités intérimaires concernent uniquement le Nord ou toutes les régions du pays. Les autorités intérimaires seront installées là où cela s’avère nécessaire comme le dit les textes de l’accord. Il faut que le CSA puisse entreprendre des activités en vue de discuter avec les acteurs pour lever les zones d’ombres.

  20. Je crois que le ministre Ag Erlaf et les autres membres de la majorité perdent leur temps car quelques soit les explications qu’ils donneront même avec les preuves les plus concrètes; ces gens n’accepteront jamais ce qui est pourtant aussi limpide que l’eau de roche. Nous devons aller à la paix au lieu de semer la discorde avec les mensonges.

  21. Essayons de voir le bon côté des choses, n’agissons pas dans la colère. Cette loi peut être favorable dans la mise en application de l’accord de paix et de réconciliation.

  22. Le Mali est dans une situation assez complexe pour en ajouter encore, je demande à tous les maliens à mettre un peu d’eau dans leur vin.

  23. Je ne pense pas que nos autorités décident de nous infliger des lois pouvant compromettre l’avenir de ce pays. Prenons le temps de bien réfléchir sur cette affaire avant de dire quoi que ce soit.

  24. Prions Allah pour que tout aille bien pour notre chère patrie, nous devons rester souder et soutenir nos dirigeants enfin que les choses puissent joindre le bout du tunnel.

  25. J’ignore cette nouvelle loi voté par nos élus députés, mais tout ce que je peux dire ce que les habitants du septentrion malien ont assez souffert. Il faut vite fait trouver une solution à cette situation.

  26. Il est temps que les maliens prennent consciences et arrêtent de jouer les innocents. Il n’a été caché à personne que cette loi ne sera pas voté. Le devoir patriotique est une obligation sur chacun de nous certes, mais il faut savoir revendiquer. C’est-à-dire conformément à la loi.

  27. L’heure n’est pas à la division mais à la réunification, à l’entente et le vivre ensemble. Pour ce fait, je demande à tous les maliens à mettre un peu d’eau dans leur vin. Le Mali est dans une situation assez complexe pour en ajouter encore.

  28. Tout a été dit dans l’accord de paix et de réconciliation. Ce n’est pas aujourd’hui que les uns et les autres doivent se lever et contester quoi que ce soit. Essayons de voir le bon côté des choses, n’agissons pas dans la colère. Cette loi peut être favorable dans la mise en application de l’accord de paix et de réconciliation.

  29. Il est temps de repartir sur une nouvelle base, c’est-à-dire de tout faire pour que la crise du septentrion malien puisse être résolue en temps réel.

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