Maître Mountaga Tall est l’un des enfants de la révolution malienne de 1991. A la tête du Congrès national d’initiative démocratique, le CNID, il se prépare pour l’élection présidentielle prévue en juillet prochain. Mais aura-t-elle vraiment lieu à la date prévue ?
Après l’attaque de Tombouctou le week-end dernier par un commando jihadiste, est-ce que le calendrier de retrait des troupes françaises n’est pas compromis ?
Non. Nous sommes dans une guerre asymétrique et on ne peut pas confondre libération des territoires occupés et sécurisation totale. Le retrait des troupes françaises est bien prévu. Le relais sera pris par les troupes africaines et par les troupes maliennes en formation, ou déjà disponibles.
Si vous votez en juillet, est-ce que les jihadistes ne risquent pas d’attaquer les bureaux de vote ?
Nous ne devons pas aller à une élection pour aller à une élection. Nous devons travailler à réunir toutes les conditions afin que ces élections soient les plus inclusives possibles, c’est-à-dire avec la participation des populations déplacées ou réfugiées. Il faut que le futur président de la République ait une légitimité incontestable avec une très forte participation.
Donc, la présidentielle en juillet, vous n’y croyez pas ?
Je ne voudrais pas considérer cette date comme une fin en soi. Il faudrait mieux, de mon point de vue, décaler les élections de trois mois que d’avoir à gérer dix ans de crise. Je préfère un report de quelques mois à un conflit post-électoral “à l’ivoirienne” qui a duré quand même dix ans, avec des milliers de morts.
Sur cette date de juillet prochain, « je serai intraitable », dit le président français François Hollande. Est-ce que ce n’est pas un mot autoritaire, un mot surprenant dans la bouche d’un homme qui dit vouloir respecter l’Afrique ?
On aurait pu trouver un mot autre que « intraitable ». Le président Hollande a, jusqu’ici, fait un parcours sans faute au Mali. Nous n’allons pas nous arrêter à un petit mot ou à des péripéties.
Mais « intraitable », ça vous a choqué ?
J’aurais préféré un autre terme.
L’un des défis à relever, c’est la réconciliation entre Maliens. Quand les forces maliennes vont se déployer dans le Nord, est-ce que les populations arabes et touarègues ne risquent pas d’être victimes des représailles ?
La Mali est et demeure une nation. Il n’y a pas de problème entre des populations de peau blanche ou de peau noire, il n’y a pas au Mali un problème touareg. Des narcoterroristes se sont alliés avec des gens illuminés. Vous prenez les Touaregs, ils ne reconnaissent en aucun cas ceux qui parlent aujourd’hui en leur nom une quelconque légitimité. C’est une hyper minorité.
Vous savez bien qu’à Tombouctou par exemple, la plupart des Arabes et des Touaregs ont fui et que parmi ceux qui sont restés, il y a eu des disparitions, voire des assassinats ?
Nul ne saurait de façon honnête et raisonnable contester le fait que les premières vingt-quatre heures ou quarante-huit heures ont donné lieu à des règlements de comptes compréhensibles mais pas justifiables de la part des populations qui ont subi l’enfer pendant une année. Mais immédiatement après, les autorités politiques et militaires ont lancé des appels à la retenue, appels qui ont été entendus par ces populations qui aujourd’hui doivent être félicitées au lieu d’être stigmatisées.
A Kidal, il n’y a pas de soldats maliens. En revanche, il y a d’anciens rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad, le MNLA, aux côtés des soldats français et tchadiens. Qu’est-ce que vous en pensez ?
C’est fâcheux, il faut corriger au plus tôt cette situation que les Maliens n’acceptent pas et que les Maliens ne comprennent pas.
Est-ce que le nouveau président de la Commission dialogue et réconciliation, l’ancien ambassadeur Mohamed Salia Sokona, vous semble capable de mener cette réconciliation ?
Je pense que le président de la République a eu la main particulièrement heureuse en choisissant Sokona qui est épaulé également par deux autres personnes qui peuvent être considérées comme constituant un équilibre réel.
Notamment du point de vue ethnique puisque l’un de ces deux adjoints est une personne touarègue, n’est-ce pas ?
Sokona d’abord n’a rien à voir avec le Nord. Il est de Ségou, comme moi. La première vice-présidente est ressortissante du Nord, sédentaire. Le deuxième vice-président est ressortissant du Nord, nomade. Il y a là un équilibre et une main heureuse pour gérer cette question.
Il y a un an, on ne vous a pas entendu condamner le coup d’Etat du capitaine Sanogo. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes complaisant avec la junte ?
Je l’ai condamné par écrit quarante-huit heures après le coup d’Etat. Ceux qui le disent mènent un combat politique sur la base du faux et de la falsification des faits.
Vous vous voulez à équidistance entre les pro-putsch et les anti-putsch, mais n’est-ce pas déjà une forme de compromission avec les putschistes ?
Non. Ceux qui se prétendent anti-putsch sont ceux qui ont validé le putsch parce que quand ils ont dit « retour à l’ordre constitutionnel », ils ont dit « sans le président déchu et sans le gouvernement déchu ». A l’inverse, j’ai vu les affrontements venir et j’ai souhaité, tout de suite, avant tout le monde, que les Maliens se retrouvent, que nous parlions en dehors des prises de position catégoriques. C’est la raison d’être de la convergence pour sauver le Mali, qui d’ailleurs est le développement le plus important sociologiquement parlant.
Est-ce que tout cela vous amène à être candidat à la prochaine élection présidentielle ?
J’étais déjà candidat à l’élection présidentielle en 1992, à 35 ans, avec un bon score.
Vous étiez arrivé deuxième ?
Deuxième, déclassé en troisième position. J’ai un message. J’ai un parcours et je voudrais en faire profiter et le Mali et les Maliens.
Donc vous serez candidat ?
Je suis candidat.
Visiblement tout le monde veut y aller à cette élection. Est-ce que parce que le parti au pouvoir, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), est un peu moins fort qu’avant et que le jeu est plus ouvert qu’avant ?
L’espoir cette fois-ci, c’est que cette élection ne sera pas organisée que par ceux qui ont été à l’origine de la « faute » depuis vingt ans. Cette élection sera organisée avec le concours de la communauté internationale. Et nous aurons une élection plus transparente, plus ouverte…
Ce n’est pas très gentil pour l’Adéma ce que vous dites.
Je ne parle pas de l’Adéma, je parle de ceux qui ont organisé les élections depuis vingt ans.
Est-ce que ce ne sont pas justement les gens de l’Adéma ?
Je ne cite pas l’Adéma, qui reste un parti ami du CNID.
RFI
Vraiment, ce propos est decevant et irresponsable de la part d’un cadre de ce pays qui na aucune ambition pour ce pays.
Malgré tout ce que nous venons de vivre, s’il se permet de s’exprimés de la sorte sans mentir, c’est vrai apatrid.
Il faut le dire, n’est-il pas mieux pour toi de taire pour qu’on vous prenne pour un con que de parler pour qu’on ne doute plus que vous en êtes un.
Ce n’est pas parce que vous vous ne voyez pas la ressemblance(par ce que vous vous portez sur des personnes au lieu des situations) qu’il n’y pas de ressemblance. Vous fourrez tout et du coup ne comprenez rien. Une raison de plus pour reporter les élections afin de mieux préparer des gens de votre calibre sur avant, pendant et après élections.C’est en cela que le gagne.
J’ai juste pris un element pour etre terre a terre avec des gens comme vous.
Je ne parlerai pas des situations comme vous, mais je dirai que les contextes sont tout a fait differents pour qu’om fasse le racourci entre les elections en RCI et les futures elections au Mali.
Ceci dit, je me mets au dessus des injures derriere les claviers ce n’est pas mon education tout simpelement…
Cordialement
Des gens comme Mountaga savent déjà ce qu’ils vont faire parce qu’ils ont moins de chance de gagner une élection présidentielle.
Croyez-moi, même si on reporte les élections, ce sont des gens qui sont toujours dans des prédispositions pour contester les résultats.
Sinon je ne vois pas en quoi le scenario malien ressemble au cas ivoirien.Dioncounda n’est pas un Laurent Gbagbo et tous les candidats vont a égalité de chance…
Donc arrêtons d’être pessimiste tout le tenps et de voir le mal partout….La préparation des opinions pour éviter une crise post-électorale fait aussi partie de la préparation des élections.
Bien dit. Tall et son parti moribond le CNID ne seront jamais prêt pour une élection. IL sait qu’il n’a aucune chance d’été élu même comme député cette fois-ci, alors il s’accroche à la prolongation de la transition.Tant qu’il n’y aura pas d’élection, le Mali continuera dans l’anarchie semé et entretenu par les bandits armées du Camp soundiata de Kati. Arrêtons donc d’être des prophètes de malheur et que chacun joue sa partition pour la réussite des prochaines joutes électorales aux dates prévues pour que vive un nouveau Mali digne.
Ce que Tall dit,je l’avais dit dans un sens encore plus horrifiant:Est-ce qu’une election baclee ne fait pas partie du plan de destabilisation et de prise sous controle du Mali.Ce pays a toujours eu des crises post-electorales.Le parti battu n’a jamais accepte sa defaite.Il a touijours fallu l’intervention des familles fondatrices de Bamako, des religieux ,etc.Le President Wade Abdoulaye a accepte gracieusement sa defaite.Je l’en felicite.Pour nous qui avons etudie en profondeur les faits economiques et sociaux,
qui avons vu les crises liberiennes,Ethiopiennes ,Ivoiriennes venir,
nous estimons que les partis politiquesdu Mali devraient se comporter avec beaucoup de circonspection et de sagesse.Des forces exterieures sont pretes a exploiter nos desaccords et a imposer un candidat qui leur offrira tout sur une plateau d’or.Ayons a cette heure d’instabilite le sens du consensus.Tout a son temps.Le temps des batailles electorales viendra.Maintenant il faut sauver ce pays,assurer sa survie
Constate qu’au nord Mali les membres du CNID sont plus conséquents et intègres que tous ceux des autres partis politiques entre lesquels naviguent les véreux au gré des opportunités …
Il ne faut citer un pays comme exemple, c’est une grave faute diplomatique
La faute est toujours de l’autre cote alors qu’en 2002 CNID etait de ceux qui avaient vote Att et manger dans le plat de la gestion consensuelle du pouvoir qui etait un piege car ATT savait le point faible(politique du ventre) des politiciens.Vous aviez accepte voter un candidat independant pour faire la politique du ventre et tuer la democratie.Sachant bien qu’on ne peut pas manger et parler a la fois, ATT s’est retrouve avec tous les pouvoirs.Il fait et defait un premier ministre sans consulter qui que soit alors que les partis presents a l’Assemblee Nationale avaient la possibilite de constituer une majorite plurielle et imposer un PM donc un gouvernement a ATT et faire fonctionner les regles democratiques.Les martyres de 1991 c’etait pour le multipartisme et non s’aligner derriere un homme.Conclusion, les partis qui en 2002 avaient vote un candidat independant sont responsable de la situation actuelle. Le slogant devrait etre “tout sauf un independant” pour que vive la democratie!
Maître tall j’étais 1inconditionel de vous.je me suis battu pour vous ds l’ombre .jai refuser de l’argent alors k j’étais pauvre pour vous.jai sacrifie mon ascension sociale pour rester Fidel à vous.mais aujourd’hui je croix ke vous ne mériter plus d’être suivi.du moment k vous avez cautionner le coup d’état alors même k vous vous confondez avec la démocratie .desole mètre même si je sui ds l’obscurité vous venez de perdre un grand soutien.un conseil d’amis au risque de vous humilier reflechisser bien avant d’être candidat. Par celui ki a cru en vous durant 20ans
Pour que ces élections soient un succès, il faudra un climat post électoral d’unité national comme en temps de guerre (quelque soit le vainqueur, pourvu qu’il agisse dans l’intérêt national)
ps: si Hollande a prononce ces mots, ce n’est pas par hasard, il a tellement de problemes en France qu’il ne peut se permettre une explosion du “dossier” malien. Mais beaucoup de personnes oublient que Hollande sera d’abord jugé par ses propres électeurs avant d’être jugé par les maliens…
Les jeunes du Mali en ont assez de ces leader issue du coup d’état du 26 mars.
Les parti politique sont comme l’ancienne armée du mali. On attend qu’on fixe la date des élections pour se rendre compte qu’ils ne sont pas prêt. alors il faut faire des boycottes sous des prétextes fallacieux comme “juillet c’est l’hivernage”
Donc eux même en disant cela, veulent nous dire qu’en fait les élections pour un pays n’est que du folklore pour amuser les bailleurs de fond destiner à donner des fonds qui seront détournés par eux même dans une attentes à la malienne appelez “consensus politique” et nul n’est inquiété!.
On veut les élections et tan-pis pour ceux qui sont pas en ordre de bataille ou qui manque de capitaine. on s’en fou. les élections en juillet c’est une exigence un point et c’est tout.
Que Dieu nous sauvegarde.
Comme ils
Me. Mountaga Tall sait toujours disparaitre quand ça chauffe et réapparaitre miraculeusement, les bras levés en triomphe, quand tout est rentré dans l’ordre.
Il a déjà fait ça pendans les émeutes contre Moussa Bo-cassa Traoré .
bien vie mon freres le faut maitre tall
vien de donnez la raison au feu MADIBATOUROU DIABY lors de leurs debat tv en 1992 au campagne se denier fait un remarque je site
que tall est un fuyard iresponssable qu on ne peut pas lui confier un etat car si sa chaufe il va fuirre
aujourdhui encore il veut fuirre de sa responsabliter en predisant une crise poste electoral comme a l ivarienne . il veut un report de quelque moi
comme lui mm prend son exemple sur la cot divoire combien d annee de report ont ete fait avent d aller aux elections en cote d ivoire
es ce que cela a permi d eviter la crise poste electoral?
non non et NOM
MAIS POURQUOI IL Y AURA PAS DE CRISE POSTE ELECTORAL AU MALI?
tout simplement le mali n est pas comme la cote d ivoire au therme etnique et aussi a l organisation de la societer civil
mm les aderans des parties politique
auqu un partie politique au mali na plus de cimq mille aderant sur toute l etendu du territoire; qui on leurs carte membre et qui milite pour le partie il ya na pas
en plus de tout sa les election au mali non jamais depasser plus de trente pour cent
la majoriter ecrasante malien deteste la politique ne font comfiance a auqu un partie politique au mali
alors d ou va venir cette crise poste electoral que tu invente a tors ou a travert
jai toujours dit que c est un complot avec le gouvernement que vous formes pour faire durree cette situation
en faisant ssoufrir le peuple
donc tall arrete ton hypocrisi le mali ne sombrera jamais a une crise poste electoral le peuple na pas besoin de vous
on ne vous donnera plus jamais l occasion de fer tomber le mali
c est maintenant que v payer francois hollande qui a prix le risque
de venir liberer le mali et c est des garanties qui lui on ete faite avant son intervation et maintenant vous trouvez des mots par ce que le mali exiges encore pour lui remercier;
le mali sera au dessu de vous soyer sur de sa
Hollande n’a rien dit de maladroit. Ceux qui crient au loup se sont qui ne veulent pas que se tiennent les élections maintenant pour des raisons de calcul et de positionnement. Souvenons nous que des pays comme l’Irak,
et l’Afghanistan ont organisés des élections alors que l’insécurité était
à son paroxysme. Nous avons la chance que la Misma est présente elle peut servir de police.
on s estime heureux un mot maladroit tout le monde peut le prononcer.hollande s est notre chance il serra toujours pardonne au mali.il a fait ce que aucun homme au monde n aurait pu faire dans la meme pôsition aujourdhui vous tous vous pavanez grace a hollande si c etait les illimunes racistes le mali fini
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