Lors du traditionnel point de presse du ministre porte-parole du gouvernement hier mercredi 24 janvier 2018, le ministre des collectivités territoriales, Alassane Ag Hamed Moussa a informé les hommes de medias de la suspension du maire de la commune VI du district de Bamako.
Le ministre Alassane Ag Hamed Moussa a, à l’entame de ses propos précisé qu’il a fait une communication verbale pour informer le conseil des ministres de la situation de certaines dérives du maire de la commune VI du district de Bamako avant de laisser entendre que le conseil de ministre lui a suspendu pour trois raisons suivant les codes des collectivités territoriales .
Le ministre a, en premier, déclaré que le maire, Alou Coulibaly a, en mois d’aout 2017, introduit une demande d’ordre de missions où il a mentionné le nom d’une dame comme conseiller à la mairie alors qu’elle n’y était pas. Aux dires du ministre Alassane Ag Hamed Moussa, interrogé par le gouverneur du district de Bamako, le maire a, dans une lettre d’explication, reconnu les faits qui lui étaient reprochés.
Comme deuxième raison, le ministre de la tutelle avance que le maire a fait des dispenses à certains habitants sans passer par le conseil communal. « Nous avons constaté qu’à plusieurs reprises, il a donné des dispenses de paiement des taxes notamment la TDRL sans passer par le conseil communal », a déclaré le ministre Ag Hamed Moussa. Selon lui, même le conseil communal n’est pas habilité à donner de dispenses au paiement de taxes. Cela a, aux dires du ministre de la tutelle, occasionné beaucoup de perte dans le district de Bamako en terme de ressources. A propos de cela aussi, aux dires du ministre, le maire Coulibaly a reconnu les faits qui lui étaient reprochés.
Parlant de la troisième et dernière cause de la suspension du maire de la commune VI, le ministre a annoncé qu’il a recruté quatre agents sans délibération du conseil communal qui devrait être soumis à l’approbation des autorités de tutelle.
Le ministre affirme que c’est suite à ces fautes, qu’il juge grave, qu’il a fait une communication verbale au conseil de ministre. Selon lui, le conseil de ministre lui a demandé de prendre les mesures disciplinaires contre le maire Alou Coulibaly et ces mesures, dit-il, c’est une suspension de trois mois. Le ministre a précisé que la suspension débutera quand l’arrêté sera signé.
Sur les réseaux, certains politiques de l’opposition s’exprimant sur le sujet font allusion à l’autorisation que le maire a donné à l’ex général Moussa Sinko Coulibaly pour la cérémonie de lancement de son mouvement. Alors que le régime aurait donné instruction à tous les maires du district de refuser toutes les demandes d’espaces publics venant de la part de Sinko. On se rappelle qu’il avait pris le stade du 26 mars avant d’être informé après de l’annulation de l’autorisation.
Joint par téléphone, un travailleur du cabinet du chef de file de l’opposition confirme la thèse Moussa Sinko. Et ajoute : « on ne se laissera pas faire ».
Boureima Guindo
Honte honte honte ce pouvoir a encore brillé par son amateurisme et son manques discernement. Le maire a fait un acte courageux.la seule chose qu on peut lui reproché c est de donner le terrain pour le miting de MSC,qui a marqué des points comme La M.S.C du Barça (MESSI .SAUREZ. COUTINIO).
le Régine prend de l eau de tout bord.
PETIT COULIBALY est maire démocrate citoyen et patriotique cette année tout va changer du KAYES à KIDAL .
Selon la loi No95034/ANRM DU 12 AVRIL 1995 à son article 42, le maire peut être suspendu de ses fonctions par arrêté motivé du ministre chargé des Collectivités territoriales pour une durée qui ne peut excéder trois mois. Il peut être révoqué par décret motivé pris en Conseil des ministres. Dans les deux cas il est admis préalablement à fournir ses explications écrites.
La suspension du maire Alou coulibaly qui avait donné un visa à sa maîtresse pour la France en l’a faisant passé pour une conseillère est légale et légitime. Un pays ne peut pas prospérer dans le désordre. Et les élus locaux doit être les dépositaires du respect des lois en vigueur dans le pays. Mais si ces élus transgressent la loi pour des intérêts politiques il faut leur montré que c’est la loi qui l’a instauré qu’il n’est pas au-dessus de cette loi.
Nous sommes avec cette suspension et saluons le réveil des autorités à remettre l’ordre dans le pays. Que tous les fauteurs de troubles subissent la rigueur de la loi. Ils chanteront toujours être victime d’une cavale politique mais on s’en fout. Comme on le dit quand tu veux égorger le cabri il ne faut pas regarder son visage. Force est à la loi
FB tu ne peux pas cacher le soleil par tes deux mains et meme ton patron IBK ne peut pas le faire malgre sa magie de la SURFACTURATION, tout est cousu de fils bancs ici, merci d’avoir essaye de nous tromper sur les vraies raisons de cet act illegal et anti-democratique contre le Maire Coulibaly.
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