L’association Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice (Craj), qui s’est mue en parti politique et est devenue Craj «Faso Nyèta», a tenu un meeting au foyer des jeunes à Sébénicoro. L’objectif était d’alerter la population suite à l’agression que la délégation du Collectif pour la défense de la République a subie à Ségou.
La Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice (Craj), comme tout parti politique, vise le but de concourir à l’exercice du pouvoir. Selon le vice-président de Craj, Bakary Sirima Keïta, la population se sent prise en otage par le pouvoir depuis un moment. «Nous avons décidé de faire une tournée sur toute l’étendue du territoire malien pour nous rapprocher de la population pour leur faire comprendre que la situation dans laquelle nous vivons maintenant, que si on s’engage avec de bonnes volontés, nous pouvons nous en sortir», a-t-il martelé.
Aux dires de Mahamane Mariko, président du parti Craj, ce meeting a été initié à la suite de l’agression barbare que la délégation du Cdr a subie à Ségou. «Nous pensons qu’en amont des élections du 29 juillet, le Mali ne doit pas être un théâtre d’affrontements. Les autorités doivent prendre toutes leurs responsabilités pour que la sérénité soit de mise, avant, pendant et après l’élection. Mais nous pensons que le désordre vient surtout du côté du pouvoir. Je pense qu’une enquête doit être ouverte pour situer les responsabilités et que force soit donnée à la loi», a-t-il déclaré.
En conclusion, il a invité la jeunesse malienne à prendre conscience de son rôle et à faire preuve de maturité, en se débarrassant de tout complexe et en ayant confiance en elle-même, en refusant toute manipulation, afin de s’engager pour changer le Mali. «Désormais, nous ne voulons plus être indifférents dans la gestion du pays…» soutient Craj «Faso Nyèta».
Assétou Y. SAMAKE /stagiaire