Présenté comme un des prétendants sérieux à la succession d’Assimi Goita, Moussa Mara, ex-Premier ministre d’IBK (avril 2014 à janvier 2015), a été investi candidat par son parti Yelema pour briguer la magistrature suprême. C’était, le 23 décembre 2023, lors du 4e congre ordinaire du parti, tenu au Centre International de Conférence de Bamako (CICB).
À moins que l’ambitieux expert-comptable ne s’efface au profit d’un autre candidat comme ce fut le cas en 2018 au profit de Cheick Modibo Diarra, il semble parti pour défier les pronostics d’une élection qui n’est pas pour demain. Et pour cause : annoncé pour le mois de février 2024, la date de la présidentielle a été reportée sine die. Et malgré les promesses d’un léger report, aucune nouvelle date n’a été fixée jusqu’ici. Tous les signaux et indiscrétions convergent en définitive vers un avortement du rendez-vous de la présidentielle de 2024 et tout porte à croire qu’une éventuelle candidature militaire ne serait que terminer ce qu’ils ont commencé. Ainsi investi dans ce contexte, le candidat naturel du parti Yelema n’aura d’autre posture que des prises de position pour arracher la sympathie des indécis. Comme quoi, un éventuel clash entre Mara et les colonels est tout simplement inévitable. Il en a d’ailleurs annoncé les couleurs dans la foulée de son investiture, en demandant aux autorités de la Transition de prêter une oreille plus bienveillante aux propositions constructives des acteurs politiques. Ce faisant, il s’affiche en faveur de la liberté d’expression qui souffre, à ses yeux, par des arrestations tous azimuts. «Les gens doivent parler, exprimer ce qu’ils pensent », avait martelé l’ancien Premier ministre avant de réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion.
Amidou Keita
Amidou combien de FCFA as-tu reçu pour écrire des inepties de ce genre? Moussa Joseph de part sa famille de naissance n’est pas un Malien digne d’être president de la Republqiue, tel pere et tel fils, nous l’avons vu comme Premier Ministre quand il fait tomber le Mali entre les mains des terroristes rebels de Kidal, ville qui a ete gérée pendant plus de 10ans par ces hors la loi. Moussa Joseph a laisse derriere lui des centaines de Maliens tues par les terroristes et occasionnant des centaines de veuves et d’orphelins. Nous n’allons jamais mettre le destin de notre pays entre ses mains encore, nous n’allons pas répéter les âneries de Boua le ventru IBK. Ensuite un troisième element est que Moussa Joseph nous explique ses liens tres obscurs avec le chef terroriste Mahmoud Dicko a travers Youssouf Diawara