Au moment où les esprits ne sont pas encore remis de la douloureuse et calamiteuse accession de leur mentor Dioncounda Traoré à la présidence de la République, des abeilles ne désarment pas à créer une boulimie autour de l’accession au perchoir. La morale existe-t-elle en politique à l’ADEMA ?
Décidément, l’Adema possède en soi tous les ingrédients pour créer et entretenir la peste en son sein et dans la classe politique dès lors qu’il s’agit d’élections. Le seul parti à concevoir les primaires au prix de la division et de la trahison, l’Adema a été au cœur de toutes les gabegies qui font que les voix s’élèvent aujourd’hui contre la mauvaise gestion des affaires. Justement, parce que ce parti a toujours conservé le pouvoir de 1992 à nos jours, il est devenu la destination rassurante pour ceux qui traînent des casseroles derrière eux. Assurés de l’impunité, ces hommes rapaces finissent par se prendre pour le nombril du monde. A en voir sur la liste des prétendants au perchoir, ce n’est point surprenant. Mais l’implosion qui couve derrière cette attitude nous inquiète, implosion qui n’épargnera point l’Adema et qui malheureusement concerne le Mali dans sa globalité.
Il n’est point nécessaire de souligner que l’affaire Dioncounda relève de la colère des manifestants contre l’ensemble de la sphère politique ayant géré ce pays les 20 dernières années, avec l’Adema aux premières loges. Et si ces manifestants prônent le changement, ils souhaitent à la fois le changement d’hommes et de mode de gestion des affaires. Pis, c’est devant l’Assemblée Nationale que les manifestants ne décolèrent pas. Si c’est à l’hémicycle que les adémistes veulent encore semer du bordel, gageons qu’ils en auront pour leur compte.
En effet, Dioncounda Traoré vient de subir une agression, le fils du président Alpha Oumar Konaré (Mamadou Lamine Konaré) vient d’être arrêté pour attentat à la sécurité intérieure de l’Etat, un autre haut responsable de l’Adema est au frais à la Maison centrale d’arrêt de Bamako Coura, et d’autres ont subi des arrestations en leur qualité d’anciens ministres ou de député en exercice. Ce moment est-il propice pour l’Adema de vouloir en rajouter au trop plein de tiraillements ? Ce parti est-il en droit d’engendrer une cassure au sein du FDR qui reste l’apanage pour son salut ? L’Assemblée Nationale n’a-t-elle pas besoin aujourd’hui d’un homme de sagesse, de consensus et d’humilité plutôt que de pagailleurs traînant des casseroles derrière eux ?
” Ni yé hakè mèné yé, a tara boussakènè gnini ” : Si le châtiment perdure à s’appliquer, c’est qu’il veut s’appliquer dans toute sa plénitude.
Mamadou DABO
Je pense qu’il est temps que tous les maliens fassent de la plotique, par ce que nous nous faisons toujours manipuler par des gens sans moralités. Si je regarge le paysage politique malien je ne voit pas une seule personne qui est sans reproche. 😈
L’ADEMA doit avoir honte c’est trois de leurs deputés qui sont avec le MNLA popularité sur une base de malfaiteurs reunis vraiment que ces politiciens nous laisse respirer pour qu’on se dirige vers le nord
La plume tue elle est plus que une bombe de grace nous n’avons que le Mali ni plus ni moins cette affaire rélève du réglement interieur de l’Assemblée. Eteignons le feu qui brule déjà le toit de notre pays.
Il faut savoir que la leçon en politique c’est que si tu veux avoir le pouvoir il faut avoir les populations avec toi. L’ADEMA a les population avec lui, personne ne peut le démentir au Mali. Avec ses 57 députés c’est être égoïste de demander à ce parti de ne pas présenter un candidat.
merci mon frere pour le rappel des textes ki regit l’AN cet inculte de journaliste pense kon est dans une jungle pauvre Mali si on compte sur des journaleux pareil pour s’informé g crains bocu pour le devenir du Mali
Hatè Madou DABO: » Ni yé hakè mèné yé, a tara boussakènè gnini »!Et cela
s’APPLIQUE A TOUTE LA CLASSE POLITIQUE MALIENNE, PARTICULIEREMENT CELLE
QUI A AIDE ATT A METTRE LE MALI A TERRE. 👿 👿
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