« Le Mali riche est la meilleure assurance pour le Malien aujourd’hui et la garantie la plus sûre pour son avenir. Sans la richesse on ne peut assurer au citoyen les services de base qui, seuls, peuvent lui donner la chance de se développer et de croire en des lendemains meilleurs » : ce sont en ces termes que Moussa Mara a introduit la conférence de presse du vendredi 12 juillet dernier au quartier général de sa campagne sis au quartier du fleuve.
Après la présentation des 4 premiers thèmes sur les six que compte son projet de société, le président du parti du changement a reçu les hommes de medias le vendredi dernier dans son QG de campagne. Ce point de presse portait sur la vulgarisation du thème 5 du projet de société intitulé « la création de suffisamment de richesses dans la durée ». Les échanges ont porté sur trois axes majeurs à savoir : ‘’une gouvernance économique et financière au service de la création de richesse et de l’autonomie du Pays’’ ; ‘’un pays doté d’infrastructures adéquates vers un développement durable’’ et enfin ‘’le soutien à la ruralité pour assurer dans l’avenir l’équilibre du pays’’. Bien avant de rentrer dans le vif du sujet, le candidat Moussa MARRA dira que s’il est élu président de la république du Mali, l’économie sera relancée de manière urgente. L’activité économique, comme prévu dans le plan pour la relance durable du Mali (PRED), bénéficiera d’un soutien de 70 milliards de FCFA sur deux ans. ‘’Nous nous inscrirons dans cette perspective pour redonner à l’économie malienne un coup de pouce nécessaire à son redémarrage. Ce programme sera mis en place au sein du département ministériel en charge de la planification’’, ajouta le candidat MARA. Les actions de relance auront plusieurs dimensions dont une première dimension d’indemnisation et une seconde de soutien économique d’urgence à travers l’appui des entreprises affectées par la crise seront et l’indemnisation des victimes de la crise.
Au niveau rural, le candidat MARA propose la mise en place urgente d’un crédit agricole à travers les banques et institutions de micro finance et qui offrira des financements adaptés aux besoins des opérateurs.
Au niveau national, régional et communautaire, le Président du parti YELEMA préconisela mise en place d’une politique économique responsable mais ambitieuse et la réalisation d’une politique économique de soutien et de promotion du financement de l’économie, de l’environnement des affaires, de soutien aux économies locales, d’investissements structurants et de sauvegarde de l’industrie malienne. En ce qui concerne la politique budgétaire, MARA promet uneefficacité en la matière qui prendra en compte les règles et principes majeurs, des recettes accrues et la guerre contre le gaspillage tout en donnant la priorité aux investissements.
En deuxième partie de son exposé, le candidat Moussa MARA a évoqué la question d’infrastructures adéquates vers un développement durable. Selon lui, à l’instar des autres pays de la sous-région, les difficultés du Mali en matière d’infrastructures et d’équipements ne sont plus à démontrer. ‘’Nos insuffisances sont criardes dans tous les domaines et sur tous les plans. Le coût des transports est ainsi devenu plus important dans les coûts de production que le prix des matières premières’’ a-t-il précisé. Pour ce faire, Moussa MARA propose une nouvelle gestion des transports, de l’aménagement hydraulique, de l’assainissement et la realisation d’infrastructures indispensables à un essor économique. Il s’agit, entres autres, des infrastructures énergétiques, la communication et les NTIC et le développement humain vers l’équité entre les citoyens et entre les régions.
Enfin pour conclure la conférence de presse, Moussa MARA promet s’il est élu président de la république, le soutien à la ruralité pour assurer dans l’avenir l’équilibre du pays. ‘’La promotion de la ruralité ne sera pas la cinquième roue de notre politique mais la principale. Nous allons ainsi nous employer à faire en sorte que le citoyen malien, partout où il se trouve, ait accès aux services de base indispensables à son épanouissement individuel, familial et collectif. Qu’il se soigne, accède à l’éducation et à la formation et surtout vivre dignement de ses occupations rurales. Qu’il ne soit plus obligé de recourir à l’exode ou à l’émigration pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches…’’ a déclaré MARA. Toutes ces mesures et ambitions nécessiteront la création d’un dispositif institutionnel de soutien à la ruralité ; la realisation de plusieurs investissements en faveur de l’émergence des zones rurales et la mise en œuvre d’un soutien multiforme et permanent en milieu rural. Moussa MARA, en guise de conclusion, a souligné l’impérieuse nécessité de distinguer le politique de l’économie.
KANTAO Drissa