La captivité du chef de file de l’opposition se prolonge désespérément et malin qui pourrait prédire sa libération, d’autant plus attendue que son absence ne laisse pas un vide que dans ses seules familles conjugale et politique. Et pour cause, son absence suscite tant d’interrogations quant au sort du statut institutionnel qui est le sien et qu’il a reconquis en se faisant réélire dès le premier tour pour le compte de l’Urd, son parti. Laquelle formation dispose également des proportions de représentativité nécessaires pour conserver le leadership de l’opposition. Néanmoins, il n’a été nullement question de la place qui revient à l’Urd et à son président. En plus du fait que la pudeur et la décence politiques sont passées par là, la famille politique du Champion en captivité est assez esseulée pour ce faire. À la différence de la législature précédente, les caciques susceptibles de pointer le nez ont volontairement renoncé à s’opposer pour certains, ne sont tout simplement pas représentés à l’hémicycle pour d’autres, soit l’ont été pour d’autres par des élus assez déloyaux pour ne pas résister à la tentation de transhumance. Par-delà l’isolement que cela implique, la donne épargne a Soumi et à son parti d’éventuelles convoitises d’un statut naguère enviable pour la manne financière qu’il rapporte.
La Rédaction