L’alternance politique sera une réalité dans quelques mois au Mali. Et l’Union pour
Les amis de celui que la jeunesse malienne appelle affectueusement Soumi Champion se préparent activement. De la communication à la documentation des journalistes, rien ne manque en effet, pour boire du petit lait à l’issue des élections présidentielles de
Mais, ils ne sont pas les seuls. En effet, les jeunes bénéficient pour la circonstance de la grande disponibilité et de l’expertise de plusieurs cadres du parti dont l’actuel Ministre des Mines Amadou Cissé. Ce dernier, une mine véritable d’informations, toujours prêt à doter les jeunes en quête d’une meilleure culture démocratique. En dépit de sa charge au Département, il fait pourtant, montre d’une grande disponibilité. Son talent de négociateur qu’on lui reconnaît à l’échelle planétaire reste un véritable atout pour l’URD qui constitue la deuxième force politique de notre pays. Pour preuve, il a des centaines de Conseillers municipaux et près de la quarantaine de Députés sur les 147 que compte l’Assemblée Nationale actuelle.
Bref, les jeunes veulent signer avec l’enfant de Niafounké, Soumaïla Cissé, l’histoire qui va le conduire dans la dernière marche de son destin national. Ils ne le suivent pas comme des moutons de panurge. Pas question. Le secret est simple. Lors de son discours d’investiture du 18 septembre 2011 au Palais de la culture de Bamako, le candidat de l’URD avait accordé une considération digne de ce nom à ces jeunes qui sont l’espoir de leurs familles, l’espoir de leur ville et l’espoir de leur Nation. Mais qui, du reste, sont malheureux. Faute d’emplois. Ses propos: «Des milliers de jeunes, certains à peine sortis de l’adolescence, quittent nos pays et gagnent la mer à travers le désert. Entassés dans des embarcations de fortune, épuisés par les longues traversées d’espaces désertiques, ils tentent de gagner ce qu’ils pensent être l’Eldorado…».
En misant sur les jeunes, Soumi Champion sait qu’il tient le bon bout ; qu’il a son destin en main. Un destin national qui pourrait bien lui réussir. Puisqu’il pense pouvoir faire le bonheur de ces enfants malheureux qui vivent comme si l’on était au Moyen-âge.
Par Moussa Wélé DIALLO