L’Urd dans la région de Kayes : Dans la perspective d’une victoire éclatante

5

Dans la perspective des préparatifs de la présidentielle d’avril 2012, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) ne chôme pas. Le parti de la poignée de mains est sur le terrain pour la tenue de ses conférences régionales. Une occasion qui permet au candidat de retour de l’UEMOA de s’adresser aux militants et sympathisants afin de les remobiliser autour des idéaux du parti mais surtout de se familiariser avec lui. En vue d’obtenir une victoire sans bavure à la présidentielle de 2012.

Soumaila Cissé et Younouss Touré

C’est à cette démarche que le candidat Soumaïla Cissé en compagnie d’une forte délégation dont son épouse et le doyen Bandiougou Bidia Doucouré (président d’honneur) était dans la région de Kayes où se tenait la conférence régionale de Kayes à Bafoulabé du 17 au 18 février 2012.

4ème du genre, cette conférence de Bafoulabé dans la 1ère région administrative du Mali a enregistré la présence du candidat Cissé et plusieurs autres membres du BEN (Bureau exécutif national) notamment les Coordinateurs de la région Cheickna Hamalla Bathily, Mamadou Hawa Gassama Diaby ; de nombreux députés, des membres du mouvement des femmes. On notait également la présence de Djibril Tangara dela FCD, Hamet Traoré de Barica et Bamba Kiabou dela Coréam, des partis qui soutiennent le candidat Cissé.

MEETING DU CANDIDAT A BAFOULABE

Ce dimanche 18 février arrivée de Kayes, la délégation a été accueillie en grande pompe au bord du fleuve et ils ont fait la traversée grâce au bac pour rejoindre la tribune où le candidat était attendu par de nombreux partisans. Afin de réaffirmer les ambitions du parti pour la présidentielle. L’occasion pour les intervenants de souhaiter la bienvenue au candidat et à sa délégation, et puis de mettre l’accent sur les qualités du candidat.

Fils d’enseignant, il affirme n’être étranger nulle part au Mali. Et puis, àla CMDT, dit-il, on est censé connaître les secteurs de développement du pays. Il veut dire qu’il connaît très bien les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs.

Malgré les nombreuses sollicitations, le candidat était plus qu’actif. Ainsi, il a abordé les nombreux sujets brûlants de l’heure. Il parle alors de l’emploi des jeunes qui le préoccupe à juste titre, du problème du Nord Mali, de l’alliance avec d’autres partis. Il a rendu hommage au maire de Bamafélé qui a rejoint, avec l’ensemble des conseillers municipaux (tous de l’ADEMA) l’URD. Le candidat a profité de l’occasion pour faire un rappel historique en disant que Boubacar Sissoko, qu’il estime comme son père, a créé avec Fily Dabo Sissoko le PSP à Bafoulabé. Très à l’aise avec la sortie majestueuse d’autres partis, Soumi s’est réjoui de la responsabilité des hommes politiques à se mettre ensemble pour le développement du pays.

Auparavant, à Kayes, où Soumi était l’invité d’honneur du forum économique, avait rendu visite au gouverneur de la région, aux notabilités et aux familles de certains députés. Et puis, il s’est rendu à Hawa Dembaya – Médine.

HAWA DEMBAYA – MEDINE

A son arrivé, il a été accueilli par le Chef de village, les conseillers et de nombreux militants. A chaque occasion, c’est l’entonnement d’abord de l’hymne du parti. Avant que les intervenants ne prennent la parole pour s’adresser au candidat et à sa délégation. Il faut noter que le long du trajet, c’est une foule nombreuse qui l’avait accueillie.

Dans ce village, le Chef de village s’est réjoui de la bravoure et de l’engagement de Mamadou Hawa Gassama Diaby et de Cheick Hamalla Bathily. Il souligne que si tout le monde était engagé comme ceux-ci, Soumi allait sormir tranquillement. Cependant, il demande de redoubler d’efforts et d’ardeurs pour une victoire sans bavure.

Quant au maire Ibrahima Sarr, il souligne que sa commune comprend 10 villages. L’eau, dit-il, est la difficulté majeure mais une chance pour éradiquer la famine. Car, son village est situé au bord du fleuve. Ils sont plus de 85.000 personnes dont plus de 4000 votants. Auparavant, soutient-il, le vote n’a pas dépassé 150 votants mais il rassure le candidat : “Nous allons massivement voter et je promets plus de 2000 votants à mon candidat Soumaïla Cissé. Pourquoi je suis à l’Urd ? Je vous dis que j’étais Adéma Pasj mais lors de l’inauguration du barrage de Félou, j’ai dit à ATT devant Me Wade et autres que je souhaite q’une portion nous soit réservée. Il m’a répondu que c’est impossible et Soumi de répliquer, c’est très bien possible. Nous allons nous y atteler. Depuis ce jour, lorsque je suis revenu de cette rencontre j’ai mobilisé tout le village qu’il y a un homme qui aime le Mali et les Maliens, si nous lui faisons confiance, il va résoudre beaucoup de nos problèmes. D’où mon adhésion à l’Urd avec tout mon village et nous promettons 90% à Soumi au 1er tour ici.”

Prenant la parole, comme à son habitude, Soumi a rendu hommage aux femmes. Il souligne qu’il est préoccupé par l’emploi des enfants. Il estime que rien ne se réalise sans les femmes alors il demande leur engagement en leur qualité de pilier de la famille. Aux jeunes, il dit ceci : “Nous travaillons pour vous mais avec vous car vous avez de très bonnes idées et de très belles initiatives. Vous êtes nombreux à vouloir aller à l’extérieur, sachez qu’il y a du travail au Mali. Alors, ayez confiance à nous, lorsque nous aurons le pouvoir, vous aurez du travail. La force de l’Urd réside à Kayes où nous avons plus de députés, il faut la consolider. Notre pays souffre aujourd’hui à cause de la tension au nord. Prions pour la paix et la sécurité, gage de tout développement. Je vous dis que j’ai acheté 20 bacs qui ont mis sous le contrôle des maires car ils savent bien les problèmes des populations avec qui ils sont en contact permanent.”

De Médine, la délégation s’est rendue à Kaloulou, Logo Sabouciré, à Diamou où c’est le même enthousiasme qui prévalait. A chaque sollicitation, le candidat du peuple s’est investi. Il a donné des réponses claires et précises qui ont été suivies d’applaudissement nourri.

Notons qu’à chaque étape, un bélier a été offert à Soumi champion. Et à la fin de chaque cérémonie, il y a eu des bénédictions.

Il faut noter qu’en dehors de toute considération politique ou politicienne, Soumi est bien parti pour succéder à son frère et ami s’il n’y a pas de manœuvre dilatoire pour lui barrer la route.

Enfin, il faut signaler que la conférence de Bafoulabé a recommandé aux militants à aller enlever leur carte ; au parti de mettre plus d’accent sur la communication et l’information aux différents niveaux ; de mettre plus de moyens financiers et logistiques à la disposition des comités, sous sections et sections.

B. DABO

Envoyé spécial dans la région de Kayes

 

Forum économique Soninké à Kayes :

Soumi décortique la plateforme de développement

Invité d’honneur du Forum Economique ”Regards Soninké”, le candidat investi de l’Urd à la présidentielle d’avril 2012, Soumaïla Cissé a ébloui tous les participants lorsqu’il présenta le thème : “Quelles perspectives pour capitaliser la circulation des richesses entre les composantes sociales, locales, régionales, nationales et continentales ? Entre éthique sociale et logique industrie.” C’était le samedi 18 février dans la salle de conférence de l’Assemblée régionale de Kayes. Où il a été très longuement ovationné à la fin de la présentation de son panel.

Le forum économique qui se tient en marge du festival Soninké (17 au 20 février) est l’occasion de poser les jalons du développement de la région. Ce qui passe obligatoirement à poser la problématique et puis à chercher les voies et moyens pour la solution. C’est à cela que le festival a regroupé de nombreuses personnalités maliennes, africaines et du reste du monde autour de trois panels spécifiques. Il s’agit de :

– “Quelles perspectives pour capitaliser la circulation des richesses entre les composantes sociales, locales, régionales, nationales et continentales ? Entre éthique sociale et logique industrie.”

– “Stratégie de développement régional : défis et opportunités ? Refonder la question régionale en intégrant les facteurs du développement durable, démographique, l’harmonie territoriale, les mobilités, les politiques publiques.”

Et enfin “Environnement et héritage culturel comme support de gestion du développement régional. Développement durable.”

Les panélistes étaient entre autres le Secrétaire général du ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce Mamadou Traoré ; Michel Malela (Congo) membre du conseil d’administration de Synergies et Développement de l’Afrique (S.D.A), Administrateur délégué du Fonds d’appui à l’investissement Solidaire (F.A.I.S) ; Anthony Bouthelier président délégué du CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique) ; Soumaïla Cissé Economiste, ancien Ministre, ex Président de l’UEMOA ; Pr. Mawete Makisolia Anthropologue et sociologue.

Il n’est un secret pour personne que l’Afrique, malgré ses problèmes, est le continent de l’avenir. C’est pour cette raison qu’elle continue à se structurer et poursuit ses efforts sur la voie des “bonnes pratiques“. Pour y arriver, il faut des cadres très compétents comme Soumaïla Cissé. D’où la confiance placée en lui pour éclairer la lanterne de nombreuses personnalités ainsi que des étudiants de son expérience.

Le développement étant estimé comme l’osmose entre un Etat de droit et un secteur privé dynamique, Soumi a tenté de satisfaire l’auditoire. Ainsi, dit-il, “Je vais essayer de répondre si j’ai compris le thème qu’on m’a proposé “, après avoir salué l’assistance. A cet effet, il souligne qu’à l’heure de la globalisation, aucun pays seul ne peut tout gérer seul. C’est-à-dire qu’il faut une synergie des forces pour relever les nombreux défis qui se pointent sur le chemin du développement. Pour lui donc, ils sont nombreux les défis.

Pour notre part, il nous est revenu, en dehors des autres contours développés par le champion, de nous appesantir sur les défis dont il a fait allusion.

Ainsi, il estime que l’un des défis majeurs est la paix et la sécurité. Sans lesquelles, aucune œuvre humaine ne saurait se réaliser. A celles-ci, dit-il, il faut ajouter l’éducation dans tous ses contours. Quant aux autres défis, il a parlé de l’énergie comme le sang dans l’organisme humain, l’environnement, la sécurité alimentaire, la mobilité, la démographie, le problème de gouvernance, l’emploi des jeunes (une bombe à retardement qu’il faut vite juguler).

Les piliers parmi tous ceux-ci pour le candidat investi du peuple, il y en a trois. Il s’agit de l’Education – de la Technologie- de la Gouvernance. Ilest inaliénable aujourd’hui que ceux-ci, soutient-il, peuvent permettre un réel développement. Car, ils sont aujourd’hui des leviers pour avancer. Il faut donc un changement de comportement en s’adaptant à l’actualité mondiale. Il faut motiver dans le cadre du secteur privé. Pour lui, le Malien a le sens des affaires, du commerce. Pour preuves, dit-il, il faut se rendre en Afrique centrale (Gabon, Guinée Equatoriale, les deux Congo, etc.), partout, en Europe, en Asie (Chine) et puis ses poser la question pourquoi ils ne s’installent pas au Mali, n’investissent pas au Mali ? En répondant à cette question, dit-il, on se rend compte que les jeunes maliens ne doivent pas braver les océans, les mers pour se suicider, se noyer. “Notre pays est riche et nous avons les moyens pour satisfaire nos besoins“, dit-il. Il estime alors que la région de Kayes a d’énormes ressources pour pouvoir relever le défi de son développement et du pays. Car, soutient-il, qu’en dehors de l’agriculture, de l’élevage, le sous sol est extrêmement riche. A cet effet, il est important pour lui que les collectivités soient plus responsabilisées.

B. DABO

Envoyé spécial à Kayes

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. 90% de 150 votants cela fait 135 votants.10 villages = moins de votants que ceux de mon carré à Bamako. Voilà comment les politiciens se plantent après les bains de foule dans nos campagnes.

  2. 90% de 150 votant cela fait 135 votants.10 villages = moins que ceux de mon carré. voilà comment les politiciens se plantent après les bains de foule dans nos campagnes.

  3. pour un mali sans corruption il faut un état parlementaire composer de ibk zou mariko pour diriger enssemble

    • Peut etre Mariko parce qu’il n’a pas encore eu la chance d’etre aux affaires et donc nous ne savons pas s’il est corrompu ou pas. mais Zou et IBK on les a déjà vu à l’oeuvre. Zou, pendant la transition avec des marchés pas très clairs et l’affaire du trésor qui a éclaté immédiatement après son départ. IBK a initié la grosse période de corruption ADEMA (y compris lui meme et Alpha qui se sont terriblement enrichis – Retenez bien que Abacha, Kadafi, Bongo et autres ne leur donnaient pas des valises d’argent pour leurs beaux yeux, mais plutot pour leurs interets contre le Mali)en soutenant contre vents et marées son ministre des mines Diawara qui avait reçu des pots de vin d’un opérateur minier et à partir de là les cadres ADEMA se sont donné à coeur joie à leur sport favori l’enrichissement illicite et très rapide). faisons attention à qui nous enverrons à Koulouba au risque de dévoyer pour de bon notre démocratie chèrement acquise au prix de la vie de nos martyrs de 1991.

Comments are closed.