L’UM –Rda à propos de la reconquête de l’intégrité du territoire national : «Il ne doit y avoir de négociation qu’après la renonciation à l’idée indépendantiste »

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En vue de proposer une feuille de route de sortie de crise, l’Um-Rda a organisé une conférence-débat le samedi 7 juillet 2012 à la Maison de la presse.  Pendant, 5 heures d’horloge, d’éminentes personnalités ont échangé sur la méthode à adopter pour bouter hors de nos frontières les bandits armés du Mnla et d’Ansar-Eddine.   

La reconquête de l’intégrité territoriale passe par la mise en place d’un gouvernement d’union nationale décidée par une concertation nationale. Ensuite si négociation doit y avoir, cela doit se faire après la renonciation à l’idée indépendantiste du Mnla.  C’est ce qui est sorti de la conférence débat qu’a organisée l’Um-Rda Faso Jigi, le samedi 7 juillet 2012 à la Maison de la presse. Elle a été animée par, entre autres, le président du parti Bocar Moussa Diarra,  du Pr Bakary Kamian, l’ambassadeur Oumrani et Soumborou Bocoum.
Dans son allocution, le président de l’Um-Rda a précisé que la réunification du pays trouvera son  salut dans la mise en place d’un gouvernement d’union nationale sortie d’une concertation nationale et non pas d’une rencontre mijotée par l’étranger. Cependant, il s’est dit favorable à l’intervention des forces de la Cédéao si cela s’avère nécessaire, mais dans le strict respect de notre souveraineté nationale.
Après avoir tracé l’historique de la rébellion touareg qui date de 1893, il dira que certains Touareg ont tenté de résister à la domination française. Notamment en 1908. « à la fin de la colonisation, ils ont tenté de détacher le nord au reste du Mali comme l’ont fait les Britanniques avec le Koweït de l’Irak ». Si non, pour lui, cette histoire de l’Azawad ne relève que du mythe et de l’utopie.
Pour les conférenciers du jour, avec un consensus national, le Mali n’aura pas besoin d’une intervention des forces de la Cédéao pour recouvrer son unité territoriale. Le seul concours des pays voisins, notamment de la Mauritanie, de l’Algérie et du Niger nous suffit. Selon l’ambassadeur Oumrani, tous ces pays sont prêts à nous porter secours et sont convaincus de leur pouvoir d’aider le Mali à surmonter cette épreuve.
Pour terminer, Sambourou Bocoum dira que la reconquête du territoire national est une question de survie. «Soit l’Azawad existe et le Mali disparait ou le Mali continue d’exister au péril de l’Azawad», a-t-il soutenu.
Oumar KONATE

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