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Les responsables du parti ont délocalisé dans la capitale de l’arachide la commémoration de ce jour de souvenir, car cette ville a toujours été un bastion de l’UFD, avec plusieurs élus communaux. Le président du parti a, à cette occasion, demandé aux narco-séparatistes de Kidal d’honorer leur engagement en signant l’Accord de paix issu des pourparlers d’Alger le 20 juin prochain.
Après l’arrivée de la forte délégation du parti à Kita, Siaka Diarra et ses camarades politiques ont rendu des visites de courtoisie à toutes les notabilités de la ville avant de passer à la rencontre commémorative de la disparition de feu Me Demba Diallo.
Pour le président de l’UFD, le 14 ème anniversaire du décès du fondateur du parti, feu Me Demba Dialo, coïncide avec une situation difficile que le Mali n’a jamais connue. C’est pourquoi le Comité exécutif de l’UFD a décidé d’inscrire cet événement non seulement sous le signe de la reconnaissance du devoir pleinement accompli de l’homme, mais aussi sous le signe de la cohésion sociale pour un Mali de paix, uni et indivisible.
Et Siaka Diarra de rendre un vibrant hommage à feu Me Demba Diallo dit “ Maître ça goloba “. Plus qu’un surnom, dira-t-il, c’était une marque de fabrique de cet grand homme qui a marqué l’histoire politique du Mali démocratique. ” Une marque de fabrique qui célébrait le dynamisme de l’homme de droit, de l’homme des droits de l’Homme. Celui qui a été de tous les combats du Mali et de l’Afrique, pour le triomphe du droit sur l’arbitraire et l’injustice “.
Un parcours héroïque
Le leader de l’UFD, candidat malheureux à la présidentielle de 2013, dira que ce sera fastidieux de revenir le parcours de ce héros du combat pour l’Etat de droit, mais il s’est réjoui que le parti rassemble les héritiers de cet homme de valeur. “Me Demba Diallo est le fondateur de notre parti en 1992, après avoir été, en 1991, à l’avant-garde de la lutte héroïque de notre peuple pour les valeurs démocratiques et l’instauration du multipartisme intégral dans notre pays”. Abordant l’actualité brûlante de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le président de l’UFD a salué le document signé à l’issue du processus d’Alger. Il a souligné que cet Accord renforce le processus de décentralisation entamé dans les années 1996, en inaugurant une nouvelle phase de gestion de proximité de la cité sous le vocable de “régionalisation”. Avant d’expliquer que le document met l’accent, pour la première fois, sur le redéploiement progressif de l’armée nationale dans le septentrion du pays. Alors que les accords précédents, à le croire, ont toujours déclaré les FAMA ” persona non grata ” dans le Nord du Mali.
Abréger les souffrances des populations
Siaka Diarra s’est également appesanti sur la préservation de l’intégrité et de la laïcité de l’Etat par l’Accord. Avant de souhaiter vivement que les ” frères maliens de la CMA” viennent signer le document le 20 juin prochain comme annoncé. “Ils doivent tenir leur engagement en pensant aux souffrances des populations “, a-t-il souligné.
Il a ajouté que l’UFD joint sa voix à celle du gouvernement et du peuple malien et à celle de la communauté internationale pour lancer un appel à la CMA à intégrer le processus de paix inclusif entre Maliens pour faire face au seul combat qui vaille, celui du développement du pays.
Bruno D SEGBEDJI
