Le Pdes (Parti pour le développement économique et la solidarité) refait surface après le naufrage du 22 mars 2012 qui lui avait causé pertes et avanies sérieuses. Cette formation créée pour soutenir les actions de l’ancien président Amadou Toumani Touré revient donc sur la scène politique. Mais avec beaucoup moins d’ambitions qu’à sa création.
Les élections présidentielles et législatives s’étant déroulées depuis l’année dernière, le Pdes en est réduit à se préparer pour affronter les scrutins locaux. Pour cela, il a changé de look, notamment en revoyant à la baisse la taille de sa direction politique, qui passe à soixante-quinze membres contre plus de cent pour le bureau sortant. Le nouveau bureau est dirigé par Amadou Abdoulaye Diallo, resté fidèle jusqu’au bout, tenant la barre malgré les intempéries jusqu’à son arrivée à quai. Pour constater que s’il a su garder les meubles, il n’a pas pu empêcher les « rats » de quitter le navire. D’ailleurs, la réduction de la taille du bureau national est due essentiellement à cela : le Pdes a perdu beaucoup de ses cadres, partis se réfugier dans d’autres formations politiques, exilés dans d’autres pays ou encore terrés chez eux depuis la chute de leur mentor. Même le grand timonier, qui était pourtant contre vents et marées candidat à la présidentielle avortée d’avril 2012, vient d’abandonner le navire. Hamed Diane Séméga prétexte des obligations professionnelles à l’extérieur pour céder son fauteuil présidentiel à un de ses plus fidèles lieutenants. Logique et normal, sauf que Soumaïla Cissé, après avoir fondé l’URD, s’était exilé à Ouagadougou sans jamais perdre de vue sa formation politique. De fait, Hamed Diane Séméga donne l’impression de ne plus croire aux chances de son parti de tenir une place majeure sur l’échiquier politique national sans la présence effective du mentor ATT, et dans un paysage politique largement dominé par le RPM, parti présidentiel qui est en train de s’accaparer de tout.
Mais, paradoxalement, cela est une chance pour lui et ses camarades, pour deux raisons. La première est que, malgré tout ce qui s’est passé, notamment la déchéance de leur mentor et toute l’agitation politique qui en a résulté, ils continuent d’assumer l’héritage d’ATT. Et dans cet héritage, il n’y a pas que le côté politique, c’est-à-dire le manque de débats politiques sur les grandes questions, l’inféodation de la plupart des autres partis politiques et l’asservissement de leurs responsables. Cette gestion consensuelle du pouvoir, à part quelques politiciens mécontents ou se réclamant de l’opposition, ne préoccupait pas les Maliens dans leur grande majorité, car c’est une affaire entre politiques. Ce qui les intéresse, c’est le côté programme de développement économique et social, justement le projet de société d’ATT. Or, pour cela, l’ancien président a fait plus que n’importe lequel de ses prédécesseurs. A son actif : de l’emploi-jeune, des écoles, des centres de santé, des soins gratuits, des aménagements hydro-agricoles, des infrastructures d’hydraulique pastorale, etc. Ca ça intéresse les Maliens lambda. Et ils sont les plus nombreux de l’électorat.
La deuxième raison est leur ancrage dans l’opposition politique. Depuis quelques mois, les Maliens sont quotidiennement informés de la réalité de la gestion des deniers publics par la majorité, sur fonds de malversations, fraudes, corruption, détournements. Bref les Maliens se posent des questions et regrettent déjà d’avoir fait le choix de la mauvaise gouvernance et de la gabegie. De plus, depuis plus d’un an qu’il est là, IBK n’a rien démontré de sa volonté de réaliser des œuvres à la mesure de ses deux prédécesseurs. Les promesses de campagne ne sont pas tenues et le peuple malien a vite déchanté. Les populations à la base sont déçues et regrettent déjà leur choix qui a porté IBK au pouvoir avec plus de 77% des voix et le RPM en masse à l’Assemblée nationale. Aucune amélioration n’étant en vue au cours des six premiers mois, le contexte pourrait se révéler favorable à l’opposition pour un renversement de situation.
En effet, les scrutins à venir sont des élections de proximité, les candidats devront avoir la confiance des populations quant à leurs capacités réelles de développer leurs terroirs. Les maires à élire devraient travailler directement avec la population, sous l’œil vigilant de cette dernière. Et il est sûr que cette population réfléchira à deux fois avant de refaire la même erreur qu’avec IBK.
L’opposition a donc toutes ses chances. A condition de se préparer à faire face aux fraudes massives et à l’achat de vote. Exercices dans lesquels excellent ceux qui détiennent les fonds de l’Etat et s’en servent royalement. Et qui sont en même temps, en tant qu’administration, chargés d’organiser les élections communales, régionales et locales. Mais le Pdes, tout comme les autres partis de l’opposition, sont majeurs et vaccinés.
Cheick TANDINA
“For the innocent ones among them” peraphs he meant that those who are ready to give up the fight and show their faces should be given the amnesty because they are all evil. JTF keep fighting with all the security money, any meaningful development? The more they flex muscle, the more BH too will do and it has become disintegrated now with some saying, they will never back out. Negotiation and orientation is the key. The surrender ones will help out getting others and we could re-orientate their washed brain.
Great pics! That dish looks remarkable tasty. Glad you like the tainge. I’ve been using ours quite a bit. Had some wonderful Indian butter chicken out last night and couldn’t help but think how good it would be cooked in the tainge. Indian food in a Moroccan cooker? Is that even legal?
TU A ETE NOTRE MALHEUR ET DU MALI TOUT ENTIER A CAUSE DU PILLAGE QUE TU AS PLANIFIE DANS L’EX DEPARTEMENT DE L’ECONOMIE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE.TU NE DOIT PRETENDRE A AUCUN POSTE DE RESPONSABILITE DANS CE PAYS .UN PEU DE DIGNITE ENVERS TA PATRIE.
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