Septembre est enfin là. C’est le mois du verdict du « procès » intenté par les institutions de Bretton Woods contre les autorités maliennes. L’administration IBK est accusée de mauvaise gestion des affaires publiques et de gabegie. En attendant de savoir ce que le FMI va décider par rapport à l’aide budgétaire au Mali et entendre ce que le Premier ministre va raconter aux députés, il y a cette question qui brûle toutes les lèvres : le président de la République va-t-il enfin se débarrasser de ce gouvernement qui ne parvient toujours pas à régler les problèmes des Maliens et à rétablir de bonnes et fructueuses relations entre le Mali et la communauté internationale ? Avec cette rentrée politique, c’est pourtant le moment ou jamais de mettre fin au « chômage technique » des membres de ce gouvernement et de constituer une véritable équipe à l’orée de l’an I du président plébiscité. Car il ne fait un doute pour personne que cette équipe (mais aussi celles qui l’ont précédé) a failli dans tous les domaines.
Sur le front social, le plus important, le malaise général s’est traduit par une grève de quarante-huit heures, largement suivie par les syndicats de l’Untm, l’initiatrice, mais également soutenue par la Cstm, l’autre grande centrale syndicale, et des syndicats autonomes ou libres. Les autorités actuelles n’étant pas en mesure de satisfaire les revendications des travailleurs, la situation pourrait bientôt dégénérer et paralyser le pays. D’autant plus que les commerçants, à cause d’une vieille réglementation douanière brutalement ressuscitée, menacent d’aller en grève, ce qui pourrait occasionner une pénurie dans un pays qui vit essentiellement d’importations pour tout. Ce qui est attendu du président de la République, c’est de prendre les mesures préventives et non de jouer le médecin après la mort comme il l’a fait en recevant les syndicalistes après coup.
Des mouches déçues
Sur l’échiquier politique, le jeu est faussé par l’émiettement de la mouvance présidentielle à cause d’une politique d’hégémonie du parti présidentiel, le RPM qui veut s’accaparer de tous les postes jugés nécessaires à son expansion et à sa pérennité. Ce qui n’est pas du goût de toutes ces « mouches » politiques qui ont volé vers le vainqueur pour se rendre compte qu’on ne leur réserve que les miettes du gâteau.
Côté gouvernement, certains membres n’arrêtent pas de se tirer dans les pattes, attendant le moment propice pour viser plus haut. Ce manque de solidarité gouvernementale, y compris dans les rangs des ministres RPM, semble s’exprimer jusqu’à la primature, dont le chef est excédé par le comportement peu orthodoxe et pas du tout rentable de plusieurs de ses ministres. Certains ne lui obéiraient plus, prenant leurs ordres directement de la présidence ou de la direction de leur parti. Un journal jugé proche du Premier ministre, dont les animateurs ne se seraient jamais permis la moindre critique de son gouvernement sans son accord, a reconnu dans ses colonnes que des ministres sont incompétents et ne méritent pas leur place.
La défiance et la méfiance nourries par beaucoup à l’égard du gouvernement actuel traduisent la défaite personnelle du Premier ministre dans a gestion. Moussa Mara n’a pas su être un fédérateur. N’a pas voulu, selon certains observateurs pour lesquels il n’a jamais dévié de son agenda personnel principalement axé sur l’assurance de son avenir politique.
Le nord, une pétaudière
Cet avenir politique, il l’a affermi quand il a bravé le danger en allant à Kidal contre le gré de certains partenaires du Mali. Si cette aventure lui a procuré un gain politique personnel dans un pays où la tradition met la bravoure en avant, la conséquence a été une dégradation de la situation sécuritaire. En effet, si avant l’avènement d’IBK l’armée malienne était certes cantonnée à Kidal mais présente néanmoins, il en va tout autrement depuis mai dernier, quand le Premier ministre a été chassé de Kidal en même temps que ses militaires.
Aujourd’hui, ce n’est plus seulement la ville de Kidal qui constitue un problème mais tout le nord du Mali. Certains hauts responsables de ce pays ayant trouvé les moyens de susciter, de favoriser, de financer la création de milices armées sur des bases ethniques et communautaires, faisant du nord une pétaudière et une bombe prête à exploser.
Cette situation générale du pays est certainement connue du président IBK longtemps trimballé par les cachotiers de la République. Un jour ou l’autre, ce dernier sera quand même soumis à la dure exigence de changer cette équipe qui perd et qui perdra aussi longtemps que persistera la politique de népotisme et de copinage saupoudrée d’arrogance et d’insolence menée dans le seul but d’asseoir un pouvoir autocratique et d’exclusion. Peut-être serait-il trop tard ?
Cheick TANDINA
Ah bon Fily est économiste?
Sans blague!
Quel genre d’économiste paye cash 18 milliards un investissement qui va durer 20 ans?
Je suis perplexe car l’investissement va avec le financement.
Quand on investit sur 20 ans on cherche un financement sur 20 ans comme cela la consommation des avantages économiques liés à l’investissement permet de faire face au remboursement du prêt.
Mais Fily en bon économiste ne s’endette pas directement auprès du fournisseur mais s’endette auprès d’un banquier et ne daigne pas dire aux maliens, le taux d’intérêt et les charges d’intérêt de son prêt bancaire supportées par le trésor public.
Qui a reçu les 18 milliards?
Quelles sont les preuves, c’est à dire les reçus de paiement?
Où est la facture d’achat de l’avion?
Où est son bon de commande et son bon de livraison?
Où sont les documents de dédouanement avec la preuve de la police d’assurance?
Où est le contrat d’acquisition de l’avion qui matérialise le transfert de son propriété à l’État malien?
Fily nous prend comme des cons, mais elle va bientôt faire la prison en même temps que son IBK et tous ses valets qui croient que les maliens sont dupes!
Quand on est sous assistance financière du FMI, on ne craque pas 18 milliards à des amis mafieux pour louer un avion et venir mentir devant une assemblée nationale qu’on l’a acheté pour le Mali.
Ça ne tient pas la route car c’est l’armée malienne qui a besoin d’avions de combat et non IBK.
S’il ne veut pas emprunter l’avion présidentiel déjà existant au Mali alors qu’il fasse ses déplacements inutiles en faisant l’avion stop auprès des autres dirigeants africains mais il n’a aucun droit sur l’argent du trésor public pour endetter inutilement le Mali de 20 milliards supplémentaires pour quelque chose qui coûte 5 milliards tout au plus et au finish qui n’est même pas la propriété du Mali.
Wa salam!
C’est officiel, une fois encore, la constellation de menteurs professionnels a encore frappé à l’assemblé nationale du Mali.
Après le Maramenteur, c’est la Filymenteuse qui s’essaye à la gymnastique des boniments pour essayer de faire avaler aux maliens qu’elle a acheté un avion en craquant 18 milliards de l’argent public pour louer un vieux Boeing inutilement.
Alors que l’ensemble des travailleurs du Mali à travers l’UNTM ne demandent que 17 milliards, la Filymenteuse craque 18 cartouches dans le trésor malien pour alimenter la mafia corse.
Donc en digne bonimenteur, elle n’a ni respect pour nos élus à l’assemblée nationale, ni respect pour les travailleurs du Mali, dont son gouvernement d’incompétents notoires et d’incapables invétérés, refuse vertement de donner suite aux doléances légitimes.
Elle n’a encore moins de respect pour les maliens qui n’arrivent pas à manger à leur faim.
Sans contrat d’acquisition ni facture d’achat, 18 milliards se sont volatilisés dans le trésor public comme une goute d’eau versée sur un fer chauffé à rouge.
En défiant toutes les lois de l’économie, cette ministre en plastique Sada Diallo non recyclable, trouve ingénieux de payer cash 18 milliards à des organisations mafieuses dont elle ne daigne pas révéler les identités aux maliens.
Elle prétend avoir financé un investissement alors qu’elle n’a aucune preuve de la propriété du bien acquis c’est à dire le vieux Boeing surfacturé.
Mais quand elle va faire la prison avec son IBK de malheur, chef de gang d’une fratrie de voleurs en milliards dans nos murs, elle comprendra que le peuple malien est loin d’être dupe.
Wa salam!
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