Moussa Mara a passé, le 14 juillet, le cap de ses cent jours à la primature. Cet événement intervient à un moment où il est confronté à deux problèmes majeurs qui pourraient peser sur son avenir politique. Le premier est relatif aux pourparlers inter-maliens pour la résolution de la crise sécuritaire à laquelle son pays est confronté depuis janvier 2012, date du début de la rébellion armée séparatiste qui s’est ensuite aggravée par l’occupation des deux tiers du territoire national par des groupes armés terroristes. Le second concerne la rébellion politique ouvertement déclenchée par une importante frange du RPM, le parti présidentiel, qui veut que le poste de Premier ministre soit occupé par un membre de leur formation, conformément au fait majoritaire. Les pourparlers d’Alger et la rébellion politique ne sont en fait que des réponses à la montée en puissance de Moussa Mara sur la scène politique nationale.
Sur le premier point, nombreux sont ses adversaires politiques à désirer secrètement l’échec des pourparlers, croyant signer par ce biais l’acte de décès politique du président du parti Yelema. Depuis quelques semaines, une campagne insidieuse est en cours pour le rendre responsable de la recrudescence de la violence dans le nord. Selon les auteurs de cette campagne, c’est Moussa Mara qui a mis le feu aux poudres par une visite inopportune, impréparée et provocatrice à Kidal. De fait, ce 17 mai, l’arrivée du Premier ministre dans la huitième région a effectivement été l’occasion pour les groupes armés terroristes qui contrôlent Kidal de reprendre les armes, de faire des prisonniers et de tuer des innocents. Pour beaucoup, pourquoi Mara s’est-il entêté à aller à Kidal contre l’avis de nombreuses voix ? C’est la mauvaise question que certains ont posée alors que la bonne aurait été de se demander pourquoi un Premier ministre n’irait pas partout où se trouvent ses administrés. Il était d’autant plus dans son rôle que la communauté internationale, notamment la France et la Minusma, étaient présentes dans cette ville et clamaient sur tous les toits que toutes les régions du nord étaient libérées de la présence des mouvements ennemis.
Le courage n’est pas la chose la mieux partagée
Une autre question était de savoir pourquoi les mouvements armés n’étaient pas cantonnés par les troupes onusiennes conformément à l’Accord préliminaire signé entre le gouvernement de transition et des groupes armés terroristes à Ouagadougou le 18 juin. Si cela avait été fait, Kidal aurait compté effectivement parmi les régions libérées de la présence des mouvements ennemis. Par ailleurs, ces cadres du RPM qui désirent secrètement l’échec des pourparlers d’Alger devraient surtout s’en prendre à leur chef, le président de la République qui était tenu par l’Accord de Ouagadougou d’ouvrir des négociations dans les premiers mois qui suivent son élection. Il ne l’a pas fait tout comme il n’a pas dissuadé son Premier ministre à risquer sa liberté et sa vie dans une visite présentée comme de tous les dangers. Car il est clair que Moussa Mara ne se serait jamais rendu à Kidal sans l’aval et l’accord du président de la République. Il est clair également que beaucoup (sinon tous) de ceux qui se sont empressés de lui jeter la pierre de l’opprobre n’auraient pas entrepris un tel voyage avec ou sans l’aval du chef. Le courage n’est pas la chose la mieux partagée sur la scène politique nationale où les acteurs sont plus enclins à critiquer négativement qu’à faire acte de courage et de bravoure. Moussa Mara a osé et, malgré le développement inattendu de la situation, il a tiré des dividendes politique important de son geste. Les mêmes bénéfices politiques importantes qu’aurait récolté le président de la République si son Premier ministre avait réussi sans vague son « coup ».
Ce voyage que certains qualifient de désastreux a quand même le mérite d’engendrer les pourparlers inter-Maliens qui se tiennent présentement à Alger. Des pourparlers qui aboutiront, c’est la volonté de toutes les communautés internationales, à un accord de paix. Tout est mis en œuvre pour cela et toutes les parties intéressées y contribuent : le Mali, sevré de l’aide financière internationale et au bord de l’asphyxie économique, qui veut la paix à tout prix fera des compromissions comme celles de réintégrer des criminels de guerre, des criminels contre l’humanité, de laisser des armées étrangères s’essayer à toutes sortes d’essais et d’expérience sur son territoire ; les groupes armés terroristes, sûrs de l’impunité et de pouvoir mener en toute tranquillité leurs activités criminelles dans une zone où les forces armées seront moins présentes, signeront même au nom des autres groupes armés terroristes qui n’ont pas été invités à la table de négociation ; la France fera de certaines localités du nord ses bases dans sa nouvelle politique de reconquête du Sahel et fermera les yeux sur certaines activités comme l’a fait les 17 et 21 mai à Kidal ; l’Algérie continuera à déverser dans le nord du Mali ses déchets terroristes. Le Burkina Faso sera le dindon d’une farce assez réussie.
Inutile rébellion du RPM
Cet énième accord sera critiqué par une partie de la classe politique, de la société civile et des mouvements d’autodéfense qui sont exclus des débats. Mais ce ne sera certainement pas la faute à Moussa Mara puisque les hommes qui sont chargés de mener les pourparlers, essentiellement les ministres en charge des affaires étrangères ou de la réconciliation nationale et le Haut représentant pour le dialogue inclusif inter-malien sont placés sous la responsabilité directe du président de la République.
L’échec des pourparlers, maintenant ou plus tard, ne pourrait être imputé qu’au chef de l’Etat et au RPM.
Sur le second point, on reproche à Moussa Mara d’occuper un fauteuil qu’il n’a pourtant pas usurpé, il a été nommé par un président de la République qui savait qu’il a un parti, que ce parti a des cadres et est majoritaire à l’Assemblée nationale, que le parti de Moussa Mara n’avait qu’un seul siège à l’Assemblée nationale.
Après sa nomination début avril dernier, ses détracteurs d’aujourd’hui étaient les premiers à reconnaitre, dans une campagne médiatique particulièrement virulente, malhonnête et mensongère contre son prédécesseur Oumar Tatam Ly, que le Mali avait alors besoin d’un homme, politique, charismatique, communicatif, travailleur, intègre, au fait des réalités du pays. Par cette campagne, ils reconnaissaient du même coup que cet homme ne pouvait se trouver au sein du parti présidentiel. Aujourd’hui encore, le président IBK sait que tous ces zozos qui s’agitent dans tous les sens ne peuvent faire son affaire. Ils ne pourraient le couvrir dans des affaires dont il est le seul et unique responsable. Car le ministre des finances et celui de la défense, mis en cause dans des dépenses de souveraineté douteuses et opaques, relèvent de la seule et unique responsabilité d’IBK. Leurs arguments ne peuvent tenir la route devant un président de la République assez lucide et pragmatique. Qui sait que Moussa Mara a, lui, un véritable programme de gouvernement, un projet de société que les cadres du RPM ont été incapables de concevoir. C’est pour cela que sa déclaration de politique générale et le rejet de la motion de censure ont été approuvés par une écrasante majorité des députés.
Mais si jamais le chef de l’Etat décidait de se débarrasser de son charismatique Premier ministre, c’est parce qu’il aurait compris que ce dernier lui fera bientôt de l’ombre et qu’il a toutes les chances de lui succéder au terme de son seul et unique mandat. Mais cela, les cadres braillards du RPM l’ont aussi compris tout comme le prétendu chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, qui a été le premier, avant même les principaux intéressés que sont ces cadres du RPM, à fustiger la nomination du président de Yelema. Avec un Moussa Mara comme adversaire à la prochaine présidentielle, les chances du président de l’URD sont quasi nulles, à moins d’un autre accident de l’histoire, comme celui qui a infligé au pays un certain IBK.
Cheick TANDINA
Cheick, Moussa Mara n’a jamais été serieux. C’est un expert dissimulateur qui ne sera jamais serieux dans sa vie. Le sang ne ment pas.
Nous ne comprenons plus ce qui nous arrive au Mali. Un conflit armé à la suite duquel plus de la moitié du territoire a été occupé, un Président de la République presque plébiscité pour donner l’espoir et la confiance au peuple et voilà patatras que IBK comme si tout allait bien dans ce pays peine et pêche à répondre aux attentes du peuple malien. On est par moment appelé à se demander ce qui a valu cette malédiction au peuple malien.Des dirigeants disqualifiés pour donner un nouveau souffle au Mali!!! Quelles désolation et déception?
Moi je pensais que Moussa Mara étais un homme sérieux, mais quand je lui es vu défendre le président IBK concernant l’achat de l’avion, le contrat d’armement et la gestion du pouvoir, J’étais dessus de lui et je ne vais jamais lui faire confiance. J’ai voté Mara en 2013 mes aujourd’hui j’ai regretté de tout mon cœur.
Avec ou sans Mara ibk est un homme déjà fini. C’est Mara qui n’a pas été lucide en suivant cet homme qui n’a d’yeux que pour le pouvoir, l’argent et le lux. Tout separe ces deux hommes. Mara est tombé dans le piece de ce dinosaure d’ibk.
Sous mara , la commune 4 est devenu la commune la plus sa.le de Bamako . Des montagnes d’ordures étalé à l’air libre dans l’indifférence totale . Pour plus information , je vous invite à aller visiter par vous même:
– Le marché de Tabacoro à Lafiabougou ;
– Le marché d’hamdallaye près de Prospère Camara ;
– Le dépotoir derrière la bibliothèque nationale à Hamdallaye ;
– Le dépotoir derrière le cimetière de Taliko;
– Le chaba Terrains est devenu méconnaissable;
– Le Maliba foro n’existe plus;
– La place de la Can 2002 est entrain de se dégradé de jour en jour;
– Djikocroni para avec ces égouts à ciel ouvert;
– Pas de construction de parc sportif depuis;
Je préfère m’arrêter là .
Les personnes qui vivent en commune 4 savent de quoi je parle .
Vive le Ganjisme, vive la science universelle .
Ses pas le moment de se déchirer entre nous moi particulièrement je ne support pas mara mais le pays a autre chose plus important que des guerres des personne pour leurs propre intérêt tatami l’y a montrer l’exemple a tout les maliens qu on peut être utile à son pays sans être ministre ou fonctionnaire il est temps qu’au mali qu’on commence à changer les mentalites
Que les partis politiques se traitent en ennemis, nous y somme habitues, mais que des JOURNALISTES S’EN MELENT, CELA RELEVE DE L’INDESCENCE INTELLECTUELLE, une ligne que nous ne devrions pas franchir.
Il faut etre d’une malhonnetete Morale que de voir dans les critiques de l’opposition (et aussi d’honnetes citoyens) le fait “d’une campagne insidieuse.”
MOUSSA MARA N’EST PAS STUPIDE ET SAIT CE QU’IL FAIT. SON DEPART A KIDAL AVAIT UN BUT. SI CELA AVAIT REUSSI, IL AURAIT BENEFICIE DE RETOMBEE QUELLE QU’ELLES SOIT. ALORS QUAND CA FOIRE, DE GRACE, NE CHERCHONS PAS DE BOUC EMISSAIRE A NOS FAUTES.
Apprenons a etre “RESPONSABLE”.
Etre responsable, c’est accepter les consequences (quelles qu’elles soient) de nos actes, QUAND ET SURTOUT SES CONSEQUENCES SONT MAUVAISES. car “la victoire” a des milliards de peres.
Ouais ouais ……Il a raison T.Sankara ………!
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D’ailleurs COCO , relativement aux “conséquences ” de certains actes ……Il sait pourquoi il rigole ….. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Avec un Moussa Mara comme adversaire à la prochaine présidentielle, les chances du président de l’URD sont quasi nulles
Cest vraique Moussa Mara avec ses 1% a la derniere presidentielle est un adversaire redoutble
Ntoma, Moussa Mara est un homme fini qui ne peut même plus être Maire de la commune IV.IL sait comment il est parven u à ces fins avec la complicité de ATT.
Belle analyse de mn œil oui,mara ne représente rien electoralement au Mali,il veut de servir de l appareil d état pr prendre un raccourci dans sa carrière politique
Merci bien pour cette belle analyse.
Tous les maliens doivent savoir que Soumaila est ses allies n aiment pas le bonheur de ce pays. Ils sont entrians de faire tout pour briser le carriere de Mr MARA, mais ils ne pourront pas In cha Allah.
Que DIEU t aide Mr Mara
djine, IDIOT LA,DE QUOI EST LIE L’AVENIR DU MALI ET LA CARRIERE DE MARA, IL EST UN CITOYEN COMME TOI SANS LUI LE MALI AVANCE, IL EST RIEN QU’UNE PERSONNE DANS 17 MILLIONS DE MALIENS.
Djine, je suis un partisan de IBK dépuis 20 ans, il faut réconnaitre qu’il a deçu avec son comportement qui n’est pas digne d’un Kankeletigui.Il doit se remettre en cause et se debarrasser très rapidement de ce 1er Ministre qui est devenu en 3 mois très encombrant. Nous ne pouvons pas continuer à nier l’évidence. Le passé des Soumaila, Tieble et autres est une autre affaire.
Djine, c’est ton Mara lui même qui est entrain de creuser sa propre tombe. Et je crois que c’est son education qui se deteint sur tout ce qu’il entreprend. Un pétit méchant, malhonnête, hautain, megalomane, traitre, revanchard, opportuniste né, menteur et assoiffé de pouvoir, ne peut pas faire long feu. Son ambition demesurée va le perdre. L’enfant de Joseph Mara et de Kadiatou Ly, difficilement le produit sera bon. Quel sacré type ce Moussa Mara?
Quelle analyse? Respect Mr Tandina t’as tout vu et tout dit. Que Dieu sauve notre Mali. Amina
Avant de dire tous les jours “que Dieu sauve le Mali” et laisser les chose faire en attendant un miracle, il faut se mettre dans la tête que ce n’est ni Dieu ni les Français, ni les Martiens qui vont venir sauver le Mali….Dieu va regarder, et les autres vont profiter du Mali….donc j’espère entendre plus souvent “Que les Maliens sauvent le Mali”.
Bon ramadan.
merci pour cette belle analyse, au Mali on les apatrides sont pres a tout pour faire coule le pays juste pour satisfaire et exprimer leur egoisme envers un premier ministre brillant de toute sa generation. mais ni allah sona ma diougou sago te ke.
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