Le très sulfureux maire de Gao, Sadou Diallo, est un businessman qui a toujours mis son intérêt personnel au dessus de l’intérêt commun et de la nation. A la faveur de la conférence de presse de l’opposition du samedi 16 juillet 2016, il a annoncé avoir refusé de livrer une autorisation de marche aux jeunes de Gao à cause de l’Etat d’urgence. Mais, cependant il a dit avoir instruit aux jeunes de marcher puisque c’est l’un de leurs droits. Cet acte ne démontre-t-il pas la responsabilité du maire Diallo de la tuerie des jeunes de Gao ?
« Les jeunes sont venus me voir afin que je leur délivre une autorisation de marcher, mais j’ai refusé à cause de l’Etat d’urgence. Cependant je leur ai dit qu’ils peuvent marcher puisqu’ils en ont le droit… La marche m’a trouvé au Brésil. Mais si j’étais à Gao lors des manifestations, j’allais marcher avec les jeunes… ». Ces propos du maire Sadou Diallo démontrent à suffisance qu’il a induit les jeunes en l’erreur et les a poussés à la désobéissance à l’Etat.
Pis, le maire Diallo qui fait des semaines en dehors de Gao, dit réitérer son soutien sans faille aux jeunes de la ville qui sont sortis massivement, mardi 12 juillet, pour manifester contre la mise en place des autorités intérimaires et pour intégrer le processus de cantonnement. D’autant plus selon lui, aujourd’hui que, les dirigeants donnent l’impression qu’il ne faut respecter que ceux qui ont des armes.
Méconnaissant le contenu de l’accord, le maire businessman Sadou Diallo dit que pour être cantonné les termes de l’accord prévoient qu’il faut disposer d’une arme. Mais les jeunes de Gao, explique-t-il, c’est moi même qui les ai désarmés après la libération. Avec le concours des notables et imams de la région et le général Didier Dakouo (actuel chef d’État-major de l’armée, ndlr). « On ne peut donc pas les écarter comme ça », a-t- laissé entendre.
Des rumeurs ont circulé notamment concernant l’armement des manifestants. Absent sur les lieux, le maire Sadou a juré la main sur le cœur « qu’aucun manifestant n’était armé et qu’il n’y a eu aucun tir venant de la foule ».
L’incohérence et l’irresponsabilité du maire Sadou Diallo
Le maire de Gao est un illettré, un irresponsable. La maison de son adjoint a été vandalisée lors de la marche de la jeunesse au lieu de lui apporter son soutien, il s’est plutôt réjoui de cet acte néfaste de la jeunesse de Gao en ces termes : « la maison de mon 1er adjoint a été vandalisée par sa propre faute. Parce que quand les jeunes sont partis chez lui, il a tout suite eu peur au lieu de prendre sa décision comme son maire à l’habitude de prendre, il a fui vers les autorités qui ne donnent jamais un bon conseil. Ils te font faire leur sale besogne à leur place. Ils lui ont demandé de se rendre à la radio et de menacer: les jeunes celui qui marche gare à lui. A Gao on ne fait pas ça à quelqu’un ; si tu dis gare à quelqu’un à Gao tu le trouve devant ta porte. C’est cela qui a fait que les jeunes ont vandalisé sa maison. C’est normal, je le comprends c’est un fonctionnaire de l’Etat. Un fonctionnaire quand le Gouverneur l’appelle il court pour répondre. Et moi, quand il m’appelle je marche pour aller je ne court pas ; je suis un homme libre… ».
En tout cas, cette marche des jeunes pouvait être évitée si le maire Sadou Diallo avait joué réellement son rôle. Il a failli à sa mission et il a poussé les jeunes à une désobéissance civique. Et curieusement, c’est à ce moment qu’il organise un voyage sur le Brésil pour son business.
En effet, le comble est que le maire Sadou Harouna qui dit être préoccuper par le sort des populations de Gao, ne fait plus une semaine dans la ville de Gao. Sadou H. Diallo est-il toujours le maire de Gao ? C’est la question que bon nombre de Maliens se posent suite à l’absence chronique du bouillant maire au chevet de sa collectivité. Cette collectivité crie à l’abandon total du maire Diallo. Elle qui a souffert et qui continue de souffrir à cause de la crise qu’elle traverse. Incalculable est le nombre de problèmes aujourd’hui dans la région de Gao et ses environs. Sur le plan de l’éducation, on peut affirmer sans risque de se tromper que la plupart des écoles de Gao sont gérées par les collectivités. Et Sadou, en tant que premier responsable des collectivités est comme un pigeon voyageur (toujours présent à Bamako). Absent de son poste depuis des années, il préfère se pavaner dans la grande ville et s’occuper de ses fazendas qu’il a pu avoir ça et là, plutôt que retourner au chevet de sa population qui lui a donné toute la notoriété qu’il a aujourd’hui.
En tout cas, le maire de Gao Sadou Diallo est un businessman dont le nom est même cité dans le narco-trafic. Nous y reviendrons dans notre prochaine parution.
Aliou Touré
TOURE, vous sortez de votre rôle.c'est dire un journaliste doit être neutre, là c'est trop fortes comme accusations.
Illettré le maire et narco traficant c'est un peu osé à mon humble avis.
Foutaises! tu as le droit de défendre ton ami maire mais il a failli.
Article bidon destiné à salir l’honneur et la dignité d’un homme. Marcher est un droit constitutionnel, l’état d’urgence n’a pas empêché les religieux de se rassembler pour célébrer le Maouloud, il n’a pas empêché non plus l’Opposition d’organiser sa marche à Bamako . Pourquoi un traitement à géométrie variable , donc selon votre vision si on est à Gao on a pas le droit de marcher. Cher journaliste vous êtes vraiment cynique. S’il y a une responsabilité elle incombe à ceux qui ont tiré à balles réelles sur les jeunes de Gao.
L’ homme n’est qu ‘un simple guide et par finir un parvenu . Fouillez
dans son passé pour mieux le connaitre . L’on se leurre sinon on sait qui est
qui . Seuls les coupables s’en prennent toujours aux personnes bienveillantes .
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