La paix n’a pas de prix, dit-on ! En tout cas, le gouvernement vient de prouver qu’il était prêt à mettre le prix qu’il faut pour que les Maliens se retrouvent, se parlent pour le retour de la paix et la réussite de la réconciliation nationale dans notre pays au lendemain de la signature d’un accord pour la paix et la réconciliation nationale. À l’appel et conformément au souhait du président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, tous les acteurs ont enfin accepté d’embarquer dans le train de la paix, mais à différentes gares : signataires de l’accord, société civile, opposition et majorité présidentielle.
Après la Plateforme lundi, la CMA mardi, l’opposition susceptible et suspicieuse a accepté d’embarquer dans le train de la paix proposé par le président de la république. Le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, et ses amis, qui ont été d’une rare virulence contre le pouvoir ces derniers temps, sur la nécessité de la CEN, ont fait leur apparition dans le train de la paix ce samedi. Elle y arrive après quelques jours après la Plateforme et la CMA qui avaient été taxés d’avoir monnayé leur participation. Les deux parties (opposition et groupes armés) avaient successivement annoncé leur non-participation à la CEN à travers des communiqués vendredi 24 mars 2017 sur les antennes de l’ORTM. En effet, l’opposition qui avait pensé trouver des alliés avec la CMA et la Plateforme, pour boycotter la CEN, s’est vite retrouvée isolée, dès les premières heures de l’ouverture du rendez-vous, avec le changement de position des deux groupes armés signataires de l’accord.
À la suite de l’intervention du président de la république à l’ouverture des travaux de la CEN, la Plateforme et la CMA ont indiqué que leurs préoccupations étaient prises en compte. Par conséquent, elles n’avaient plus aucune raison de ne pas embarquer dans le train de la paix.
Que n’avait-on pas reproché à la CMA et à la Plateforme suite à ce ralliement ?
Sur la page Facebook d’un responsable de l’opposition on peut lire : « … Encore la plateforme et la CMA ont reçu dans la nuit du Dimanche à Lundi, la somme de 400 000 000 f CFA pour prendre le train de la conférence d’entente nationale » ; « la CMA et la plateforme ont accepté hier (lundi) à 21 h d’être présent aujourd’hui (à la CEN) contre, semble-t-il, 400 000 000 FCFA. On achète les gens pour foutre le pays dans l’insurmontable. L’opposition, à travers ce boycott, s’assume et ne participera qu’à une concertation nationale inclusive… », renchérissait un autre.
À la lecture de ces propos, ils sont nombreux les Maliens, à penser que cet embarquement de l’opposition dans le train de la paix est loin d’être gratuit. À l’image de la CMA et de la Plateforme, des frics ont été distribués pour convaincre Soumi et ses amis à embarquer dans le train. Les ballets diplomatiques ces derniers jours de la société civile, de la majorité présidentielle, de la médiation et autres acteurs de la paix ne sont dit-ont que de la poudre aux yeux.
Cependant, pour les partisans de la paix, peu importe la façon, l’essentiel est que les Maliens soient parvenus à se retrouver dans le train de la paix à son arrivée au quai, comme il a été souhaité par le président de la République. La finalité recherchée n’est autre que la paix. Alors vivement la paix dans un Mali meurtri par plusieurs années de crise ! Bravo également à la commission d’organisation au gouvernement et partenaires qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour obtenir ce résultat.
Par Sidi Dao
Apparament il sagit d’un campagne d3e presse avec la complictes de journalistes alimentaires. Pour eux tout se vend tout s’achete. Les maliens ne sont plus dupe Kan fila tigui nous a fait assez de mal avec safamille dabord et son lot de Karimologie 🙂
Moi je n’ai lu aucun dessous! A voir le titre, on s’attend à savoir ce qui s’est concrètement passé pour que l’opposition rejoigne la CEN! Rien de tel dans votre article Mr le journaliste.
La CEN une autre maniere a dilapider l’argent du contrubiant, rien de concret y est sorti.
Rien ne vaut la paix !!!!
L’opposition a raison de ne pas prendre ce train sans destination. Soumi agit en intellectuel et a une vision très saine pour ce pays raison pour laquelle il a participé aux travaux de la CEN depuis les premières heures mais sa vision très nette dépasse les cadres qui sont au pouvoir qui ne font que suivre le bon vent si non tout le monde sait que ça ne va pas sur tous les plans au Mali. A suivre l’intervention de Soumi si tu comprend bien français il a tout dit c’est à nous malien d’analyser et de se défaire de ce régime qui continu à nous rouler dans la farine. Que dieu sauve le Mali.
Quelle misérable réflexion ? Quel ignoble article ? Bon Dieu faites en sorte que certains maliens se ressaisisse. Ceux là qui pensent que personne ne peut résister à l’argent. Je pense que l’honnêteté intellectuelle devrait vous obliger à démarquer soumi à de telles bassesses que l’auteur de cet article est sensé assumer. Soumi et beaucoup de ses amis sont dignes et ne sont pas lamentables comme vous et vos mentors. Bande de cretins que vous êtes,sachez que beaucoup de Maliens à la différence de vous ont leur dignité qu’ils ne monnaieront jamais.
Voici des gens qui se disent journaliste!!!! Quelle analyse basique pour ne rien dire au final. Info-matin doit être plus sérieux que cela maintenant.
Selon les explications données par l’opposition, elle a raison d’adopter tel comportement vis à vis du Gouvernement et de la CEN.
Je pense que cette attitude a porté fruit POUR LE PEUPLE MALIEN. Maintenant il maintenir le CAP.
Merci
– Quand on a une vision politique, on reste constant et on la défend!
– Il s’agit d’une question de crédibilité et surtout de caractère…
– Il si on la change, on doit pouvoir expliquer aussi pourquoi…Et qu’est qu’on veut véritablement!
– Parce que tout simplement le tatonnement n’est pas un gage de séreinité, ni de confiance envers les gouvernés!
C’est tres facile d’accuser l’opposition au conditionnel et avec des insiniuations douteuses.
Bon on comprend la vie est dure au Mali faut bien nourrir la famille 🙂
Oui, certains appellent ça du journalisme alimentaire.
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