L’un des plus grands défis du parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali(RPM) est de parvenir à conserver sa place de première force politique du Mali lors des prochaines élections législatives. Ce qui n’est pas gagné d’avance pour le parti vert et or d’un certain Ibrahim Boubacar Kéita.
maliweb.net – Ce n’est pas pour rien que lors du récent dialogue national inclusif, les principaux responsables du RPM avaient souhaité que les consultations référendaires se tiennent avant les législatives. Option qui n’avait pas été retenue par la majorité des participants à ces assises. Ceux-ci ont à une écrasante majorité décidé de tenir le scrutin législatif avant le 2 mai prochain.
Dr Bokary Tréta, Mamadou Diarrassouba, Moussa Timbiné et les autres responsables du parti du tisserand voulaient surfer sur le succès du référendum constitutionnel pour se donner une nouvelle popularité pouvant les faire remporter à nouveau les élections législatives.
En effet, les Rpmistes ont largement conscience de la baisse substantielle de leur cote de popularité au sein de l’opinion publique nationale. Ce qui n’est pas sans lien avec les insatisfactions découlant de la gouvernance IBK, le président fondateur du RPM. Le contexte sécuritaire ayant mis à mal la cohésion sociale avec les nombreuses victimes, tant civiles que militaires, les nombreux scandales et cas de mauvaise gouvernance, l’immixtion de la famille d’IBK dans la gestion des affaires publiques auront été des cas de déception. Des désillusions qui ont suscité une perte de confiance en les responsables du parti présidentiel finalement considérés dans la conscience populaire comme des assoiffés de gains matériels et de divers trafics d’influence pour assouvir leur soif du pouvoir. Et IBK lui-même, qui avait été considéré en 2013 comme un homme de poigne pouvant sortir le pays de la crise, s’est révélé être « une marionnette des Français » pour exploiter le pays.
En effet, après s’être adjugé une position parlementaire enviable avec près de 70 députés à l’issue des élections législatives 2013, le RPM aura du mal à réaliser cette performance électorale en cette année 2020. Les énormes difficultés du pouvoir, les contre-performances de certains ministres comme Dr Bokary Tréta à la tête du département du développement rural avec la fameuse affaire des engrais frelatés ont dû laisser des souvenirs amers dans les consciences. N’est-ce pas d’ailleurs cet épisode des engrais frelatés qui a précipité la sortie du président du RPM du gouvernement et entraîné une disgrâce entre lui et le chef de l’Etat ? Comment expliquer que le président du parti présidentiel et président du regroupement politique de la majorité présidentielle soit en chômage professionnel depuis lors, après un court instant de président du Conseil d’Administration de la BMS-SA ? Quelle aura va avoir aujourd’hui une liste de candidats RPM conduite par le président du RPM en commune V du district de Bamako ? Quid de la rivalité entre les cadres du RPM comme le député Moussa Timbiné et son président du parti dans cette commune V ? Ce sont des questions qui risquent de jouer de sales tours au parti vert et blanc, qui a du reste perdu récemment des plumes. Tel est le cas des départs vers l’ASMA d’Abdine Koumaré à Ségou, de Niamé Kéita vers l’URD, de Niagama Tembely vers l’URD, pour ne citer que ces exemples.
Enfin, la gestion de l’Assemblée Nationale par l’équipe de l’honorable Issiaka Sidibé, élu RPM à Koulikoro, peut aussi freiner les ardeurs des électeurs à renouveler leur confiance en les élus RPM. Ce qui pourrait faire perdre à ce parti sa position de première force politique du pays à l’Hémicycle.
Boubou SIDIBE/ Maliweb.net
IBK ne va pas bourrer les urnes pour se faire réélire et s’abstenir de faire la même chose pour maintenir son parti au sommet. Quand on est voleur ce n’est pas pour 24 heures.
Bonjour
Sitting Bull disait déjà à son époque : « la parole du FOURBOCCID€NTAL€ repose sur de la FLOTT€ …
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