L’opposition à la rencontre d’une mission de l’UE et de l’UA : ” Le Mali ne peut accepter qu’une paix juste…”

1
L’honorable Soumaïla Cissé lors du 3ème congrès de l'URD
Soumaila Cissé

Il s’agissait pour la mission d’entretenir l’opposition sur trois points : la nécessité de conclure un accord au plus vite; la situation à Gao et l’impératif de soutenir les efforts de la Minusma ; la reforme et la consolidation de l’Etat de droit au Mali.

L’opposition a rappelé à la mission qu’historiquement, dans les Etats développés, la prospérité a précédé la décentralisation. Pour ainsi signaler qu’en ce qui concerne les collectivités territoriales, la construction proposée dans le projet d’Accord d’Alger dépasse les capacités de l’Etat et des collectivités et recèle, dès lors, des risques élevées d’inapplicabilité. L’opposition a aussi insisté sur le fait qu'”il n’y a jamais eu de discrimination contre des minorités au Mali “, que personne n’a été abandonnée encore moins marginalisée et, sur ce point, des investissements et autres discriminations positives en faveur des auteurs des différentes rébellions au détriment du reste de la jeunesse malienne, ont été démontrés.

L’opposition a développé devant la Commission les raisons pour lesquelles le Mali ne peut accepter qu’une paix juste. Il a insisté sur le fait que depuis des années, le Mali n’a fait que des concessions au point d’affaiblir l’Etat, mais en retour, il n’a pas eu la paix. Et le Mali fera tout pour corriger les inégalités là où elles se trouvent sur le territoire national sans pour autant introduire dans notre pays un communautarisme ethnique.

                                                                            

 Bruno D SEGBEDJI

 

 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.