Le président IBK, dos au mur, affaibli et trahi par son propre parti, semble vulnérable et risque d’être tiré par le…bout du nez dans la perspective de la formation du gouvernement Boubou Cissé. Au risque d’engager un bras de fer dont il n’est pas sûr s’il sera gagnant face aux opposants appuyés par des leaders religieux
– Maliweb.net – Au terme de « l’Accord politique de partage de responsabilité » qui vient d’être validé par le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et la Convergence des forces patriotiques(COFOP), le choix judicieux des hommes capables d’assumer ces missions gouvernementales est la condition sine qua non du succès de la future équipe Boubou Cissé.
En clair, les deux regroupements tiennent à exercer leur droit de regard sur le casting des futurs membres du gouvernement, convaincus qu’IBK est affaibli et ne rechignerait à cette exigence. C’est pourquoi ledit accord dispose qu’il faut « définir le profil et identifier ensemble un Premier ministre, chef de gouvernement à même de faire face aux défis du moment ». Ce qui laisse entendre que le choix porté sur Dr Boubou Cissé n’a pas l’assentiment de ces chapelles politiques. Pas même du RPM, le parti présidentiel qui s’est contenté du service minimum de« prendre acte » du choix porté sur l’ancien ministre de l’Economie et des finances du gouvernement Boubèye.
En outre, le document impose la nécessité « d’avoir des échanges approfondis sur la structure du gouvernement et les profils des ministres qui doivent avoir des compétences avérées et une éthique reconnue ». Sans oublier l’exigence de « déterminer ensemble les quotas de ministres de la majorité, de l’opposition et de la société civile ; définir le rang protocolaire des membres du gouvernement ».
Par ces dispositions validées par le FSD et la COFOP, les opposants soumettent au locataire du palais de Koulouba une véritable gestion partagée du pouvoir. IBK jaloux de ses prérogatives de président de la République acceptera-t-il s’y plier ? Rien n’est moins sûr.
Sauf si les autres acteurs politiques du landernau national s’accordent sur cet accord politique assorti d’une amitieuse feuille de route permettant d’opérer les réformes souhaitées et sortir le pays de l’ornière. Ce qui n’est pas acquit d’avance. Il y a donc du sable dans l’engrenage de la machine Boubou Cissé qui peut être sûre d’échouer sans l’accompagnement souhaitable.
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
Un quinquennat catastrophique sanctionné largement par les électeurs qui ont vu leurs votes détournés explique la situation actuelle du régime.
IBK N’EST PLUS LÉGITIME À EXERCER SA FONCTION.
Que faire pour sauver le pays ,si la légalité est de son côté car reconnu par une cour constitutionnelle corrompue?
La solution dans un pays démocratique,c’est mobilisé la population pour exiger une autre pratique de la gestion publique.
Cette mobilisation est aussi légitime que le vote.
Plus elle est intense,plus le pouvoir se voit contraint de tenir compte des inquiétudes des participants à la manifestation.
Son intensité peut même provoquer le départ du locataire de KOULOUBA.
C’est pour éviter cette tension dans la situation actuelle de notre pays que l’opposition politique a fait le choix de la négociation.
La balle est dans le camp du pouvoir.
S’il pense qu’ il a suffisamment de légitimité c’est à dire que la population partage largement sa pratique du pouvoir,il doit rejeter ce partage du pouvoir pour affronter les manifestations populaires.
S’il est conscient de son illégitimité,l’intelligence recommande d’accepter ce partage du pouvoir au risque de le perdre.
L’alternative pour l’opposition est la mobilisation de la population pour exiger une autre pratique du pouvoir sans laquelle le pays resterait en l’état favorisant sa disparition en sa forme actuelle.
À rappeler que c’est à la suite d’une mobilisation autour des leaders religieux que le pouvoir a été contraint de sortir de sa peaux d’hommes politiques méprisants pour contacter le chef de fil de l’opposition .
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
La boulimie du pouvoir, ce n’est pas que dans les rangs de la majorité. L’épidémie de famine a, depuis la présidentielle, atteint l’opposition malienne. Une opposition qui, dans tous ses compartiments, à l’occasion de ce remaniement ministériel, est en train d’être ravagée par un appétit glouton face à l’offre opportune du président IBK de mettre en place un gouvernement de large ouverture. Toutes choses qui a aiguisé les crises d’estomac au sein d’une opposition qui désormais, d’une seule et même voix, s’égosille et réclame sa part du gâteau gouvernemental : « un Accord politique clair de partage de responsabilités assorti d’une feuille de route transparente connue de tous »
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