Les militants et sympathisants des 13 partis politiques membres de l’opposition et des acteurs de la société civile ont organisé, le 1er octobre dernier à Bamako, une marche républicaine et démocratique pour protester contre la nouvelle loi électorale et la censure de l’Ortm. Mais aussi pour exiger la tenue des concertations nationales et le retour de l’ancien président Amadou Toumani Touré. Autres dérives du régime dénoncées : l’absence de dialogue social justifiant ainsi le malaise social grandissant, la mauvaise gestion du Nord, la mauvaise gouvernance, la corruption généralisée, la dilapidation de nos maigres ressources, et l’arrogance et le mépris.
A cette manif, partie de la Place de la liberté à la Bourse du travail en passant par la Place Omvs et Place de l’Indépendance, étaient présents quasiment tous les ténors de l’opposition malienne : Soumaïla Cissé, président de l’Urd et chef de file de l’opposition ; Modibo Sidibé, président des Fare An ka wuli ; Oumar Hamadoun Dicko, président du Psp ; Daba Diawara, président du Pids ; Djibril Tangara, président du Fcd, entre autres. Reportage !
Environ cent mille personnes, selon les organisateurs, ont manifesté pacifiquement le samedi dernier à Bamako, à l’appel de l’opposition contre la nouvelle loi électorale et la censure de la télévision nationale (Ortm), et à la tenue d’une convention nationale ainsi qu’au retour au bercail de l’ancien président Amadou Toumani Touré.
Aujourd’hui, ces Maliens et bien d’autres ont la nette impression d’une action publique sans but et sans visibilité, d’un exercice du pouvoir qui tourne à vide, de l’absence de réformes, de direction et d’engagement. Conséquences : des centaines de centres de santé sont fermés, des milliers de Maliens sont privés de soins primaires, des centaines d’enseignants et autres fonctionnaires sont au chômage faute de classes, des milliers de jeunes sont sans emploi, ni espoir. Ajoutez-y les coupures intempestives d’électricité, et l’inaccessibilité de la grande majorité des Maliens à l’eau potable, à cause des coupures incompréhensibles.
La situation sécuritaire reste des plus préoccupantes. Les conflits communautaires sont légion après des millénaires de cohabitation fraternelle et pacifique comme dans le centre du pays. Et une grande partie du territoire national échappe encore au contrôle de l’Etat central. Aujourd’hui, au nord du Mali, personne ne peut s’aventurer en dehors des grandes villes au risque de se faire tuer ; les populations sont abandonnées à elles-mêmes. Ces réalités palpables ont mis à nue les limites du régime en place. Il (régime en place) était au centre des critiques et slogans, lors de la marche. En effet, sur les banderoles, les pancartes brandies par les manifestants, on pouvait lire : « Non à la mauvaise gestion du Nord», « Non à la mauvaise gouvernance », « Non à la corruption généralisée », « Non à la dilapidation de nos maigres ressources», « Non à l’arrogance et au mépris ».
Les Maliens s’interrogent sur le manque d’ambitions de la gouvernance actuelle, car les incantations ne peuvent tenir lieu de réponses à leur angoisse. Les populations s’interrogent également sur les capacités de l’État et ses démembrements (l’éducation, la santé, la justice, l’administration…) à délivrer les services de base ; sur les spoliations ; les multiples tracasseries dont ils font l’objet. Les Maliens ne se reconnaissent pas dans l’État tel qu’il fonctionne.
Le Mali vit dans l’incertitude
La manifestation a pris fin avec un rassemblement marqué par l’intervention de plusieurs responsables de l’opposition dont le chef de file, Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) ; Modibo Sidibé, président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An ka Wuli) ; Djiguiba Keita, secrétaire général du Parti pour la renaissance nationale (Parena).
« Nous sommes là parce que ça ne ne vas » a martelé Soumaïla Cissé, très applaudi. « Notre Mali est en terribles souffrances sociales, en persistantes déviances affairistes, en misères économiques grandissantes et en méfiance inquiétante de la communauté internationale et des investisseurs. Plus de 30 mois d’immobilisme, voire de recul, ont anéanti l’espoir, le bonheur et l’honneur tant promis. Or, notre peuple n’aspire qu’à la paix, à la quiétude dans la solidarité et le partage. C’est pourquoi, nous avons invité les Maliennes et les Maliens de tous bords, ce matin à la Marche pour le Mali, pour faire entendre le cri de désespoir de notre peuple. Le cri du peuple est notre cri à tous et c’est ensemble que nous devons désormais nous engager au chevet de notre pays pour le bien-être des populations, au-delà de tous les clivages politiques, dénoncer non seulement les dérives du régime, mais aussi et surtout… Le pays vit dans l’incertitude. Les Maliens ont la nette impression d’une action publique sans but, sans visibilité, d’un exercice du pouvoir qui tourne à vide, de l’absence de réformes, de direction et d’engagement. Les Maliens s’interrogent sur le manque d’ambitions de la gouvernance actuelle, car les incantations ne peuvent tenir lieu de réponses à leur angoisse.
Les populations s’interrogent également sur l’État et ses démembrements (l’éducation, la santé, la justice, l’administration…), leurs capacités à délivrer les services de base, sur les spoliations, les multiples tracasseries dont ils font l’objet. Les Maliens ne se reconnaissent pas dans l’État tel qu’il fonctionne », a déclaré Cissé.
Pour le chef de file de l’opposition malienne, il est temps de sortir de l’immobilisme actuel et de redonner espoir aux populations, « parce que, les Maliens attendent un État fort, un État solide, stable et juste, un État stratège, capable de donner une direction au pays. Un Etat qui fasse une redistribution équitable des richesses, et qui soit solidaire avec les plus démunis ».
Pour le retour d’ATT
De son côté, Modibo Sidibé, président de Fare, n’a pas porté de gants pour dénoncer la gouvernance actuelle : « nous sommes là pour dénoncer l’instrumentalisation de la presse d’Etat, nous sommes là pour dire au régime actuel que les tripatouillages de la loi électorale ne nous arrêteront pas. Nous voulons un Mali plus juste ».
Pour Modibo Sidibé, dénoncer la situation désastreuse du pays, alerter sur les dérives qui caractérisent la gouvernance actuelle et proposer des solutions alternatives, sont un devoir pour l’opposition républicaine et démocratique.
Pour sa part, le secrétaire général du Parena, Djiguiba Kéïta, estime que la nouvelle loi électorale n’est pas recevable, car on devrait négocier avant que la loi vienne au parlement. Pour lui, le problème du nord trouvera sa solution dans les concertations nationales. Concernant la censure de l’Ortm, Djiguiba Keita juge inadmissible cet état de fait. «On a 25 ans de démocratie, c’est une insulte à la conscience démocratique ».
«ATT est quelqu’un qui a travaillé pour ce pays ; il doit revenir pour la réconciliation », affirme le secrétaire à la sensibilisation, à la mobilisation et à la communication du Pdes, Nouhoum Togo. « Nous avons demandé le retour du président Amadou Toumani Touré, car il a fait ses preuves pour ce pays. Le troisième pont, l’hôpital de Mopti, les multiples routes sont des réalisations d’ATT ; au contraire du régime actuel qui, en trois ans, n’a rien réalisé. Le président ne fait que multiplier les voyages improductifs pour le pays. Ce gouvernement n’a pas de cap ; il multiplie les dérives. La preuve ? L’opération de déguerpissement ».
Mémé Sanogo
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Bonjour,
Merci ALSACE de votre commentaire.
Sans bonne foi rien n’est possible, aussi bien les concertations que la conférence d’entente nationale.
Cette dernière utilisera une méthodologie inclusive pour une inclusivité optimale : elle permettra à chacun de s’exprimer.
UNISSONS-NOUS AUTOUR DE L’ACCORD DE PAIX ET DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE QUI SE TIENDRA DANS LE DERNIER TRIMESTRE DE 2016.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
çà ne va pas n’a pas daté d’aujourd’hui notre pays a été malade depuis en 2006 2012 cette catastrophe qu’on a jamais vu çà au MALI aujourd’hui c’est mieux soigné par le gouvernement d’ IBK l’époque cette catastrophe dans tous les domaines .
MOUSSA TÊTU TRAORÉ AVAIT FINI PAR ACCEPTER LES RÉVENDICATIONS…MAIS TROP TARD..
IBK N’AURA PAS CETTE CHANCE
IBK DOIT DÉGUERPIR …
IBK EST TROP SOURD ET TROP GÉLÉ POUR MENER À BIEN UNE CONCERTATION.
IBK EST SUR LES TRACES DE SON GRAND RÉPUBLICAIN MOUSSA TÊTU TRAORÉ..
IL VA ÊTRE SERVI ET TRÈS BIENTÔT
Bonjour,
Comme l’a proposé l’opposition et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les CONCERTATIONS NATIONALES étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais MAINTENANT qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle.
Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé.
C’est pourquoi, une CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE a été retenue par l’accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali.
UNISSONS-NOUS AUTOUR DE L’ACCORD DE PAIX ET DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE QUI SE TIENDRA DANS LE DERNIER TRIMESTRE DE 2016.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Bonjour,
Je me demande si une conférence est utile si les différents acteurs ne sont pas animés d’une bonne foi.
Sans faire preuve de pessimisme plusieurs fois l’histoire nous a démontré que ces groupes armés ne représentent pas les populations locales ni leurs intérêts! c’est pourquoi il faut des concertations à mon avis pour que chacun s’exprime sincèrement et seulement ensemble on peut décider ce qui est négociable ou non.
Cordialement
Bonjour,
Merci de votre commentaire.
Sans bonne foi rien n’est possible, aussi bien les concertations que la conférence d’entente nationale.
Cette dernière utilisera une méthodologie inclusive pour une inclusivité optimale : vous verrez dans mon message ci-dessous une telle méthodologie, elle permettra aussi à chacun de s’exprimer.
UNISSONS-NOUS AUTOUR DE L’ACCORD DE PAIX ET DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE QUI SE TIENDRA DANS LE DERNIER TRIMESTRE DE 2016.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Bonjour,
Une méthodologie inclusive pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako doit être utilisée.
Naturellement, tout le processus de mise en œuvre doit se passer dans toutes les régions du Mali et doit être inclusif c’est-à-dire INTÉGRER dans chaque région, les représentants de TOUTES les communautés de la région.
Comme je l’avais déjà proposé (voir ma lettre ouverte en ligne, publiée le 21 JUIN 2016 sur Maliweb, sur s’entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en oeuvre et le suivi stricts de l’accord de Bamako), afin que la mise en œuvre de l’accord soit inclusive et profite à tous les Maliens, il est nécessaire de choisir une méthodologie inclusive consensuelle et d’échanger sur cette dernière et sur la mise en œuvre de l’accord à travers un dialogue intra et intercommunautaire.
Devant la complexité des concertations nationales proposées par l’opposition, la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord de Bamako pourrait servir, entre autres, pour échanger sur ces éléments. Elle pourrait aussi avoir des ramifications régionales et communales.
Processus inclusif de mise en œuvre
Des ramifications régionales et communales du processus inclusif de mise en œuvre de l’accord doivent être créées.
Vu que l’accord de Bamako doit être mis en œuvre aux niveaux national, régional et communal, la parallélisation doit être utilisée.
Une organisation stricte dans chaque région doit être mise en œuvre avec des synchronisations régulières avec les autres niveaux.
Pour les Maliens de la diaspora, des antennes pourront être créées dans des pays judicieusement choisis.
Tous les Maliens doivent s’impliquer et participer à ce dialogue et à cette mise en œuvre
Compte-tenu du problème de représentativité et d’inclusivité qui se posent sérieusement pour la composition des membres des autorités intérimaires aux niveaux régional et communal, il convient lors de la future conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, de désigner quelques représentants (exemple, deux pour une région et un pour une commune) pour compléter les autorités intérimaires de chaque collectivité territoriale du Mali.
Pour améliorer la représentativité et l’inclusivité, cette conférence d’entente nationale doit avoir des ramifications dans TOUTES les régions du Mali.
Il faut aussi penser à la représentation des Maliens de la diaspora.
Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis pour intégrer les autorités intérimaires des collectivités territoriales.
Ainsi, les autorités intérimaires mettront tous les Maliens d’accord, indépendamment des bords politiques, et renforceront l’inclusivité en intégrant des représentants, choisis par la conférence d’entente nationale, de la société civile, des anciens élus, de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.
S’unir autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako
Comme le disent, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS/TOUTES condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.
Engageons-nous (tous les acteurs), franchement, honnêtement et sans complaisance.
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (223) 95 58 48 97
DR ANASSER
SI LES MALIENS VOULAIENT AVOIR UN TOURISTE COMME PRÉSIDENT ILS AURAIENT DÉPOSÉ LEURS BULLETINS DE VOTE SUR LES TOMBES
ABOUBACAR II
DE MARCO POLLO
RENÉ CAILLE
CHRISTOPHE COLOMB
UN CHAT EST UN CHAT..IL FAUT DIRE LA VÉRITÉ AUX MALIENS..
IBK DOIT PARTIR
VOUS SAVEZ ET TOUT LE MONDE SAIT QUE IBK EST MALADE ET INCAPABLE DE GOUVERNER
IL EST INCAPABLE DE PRENDRE DES DÉCISIONS
JE PARIE QU’ IBK VA RENTRER A L’HÔPITAL AVANT LA FIN D’UNE CONCERTATION SI JAMAIS IL Y A AURAIT UNE.
IBK A PASSÉ PLUS DE TEMPS DANS LES HÔPITAUX FRANÇAIS ET TURCS QUE DANS SES BUREAUX DE KOULOUBA
IBK EST UNE ERREUR POUR LES MALIENS
IBK EN CACHANT SON ÉTAT DE SANTÉ PRÉCAIRE A MENTI AUX MALIENS
IBK EST AUJOURD’HUI LE REGRET PERSONNIFIÉ DES MALIENS ET TOUTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE.
Bonjour,
Bonjour LEKESSE, merci de votre contribution.
IBK a un mandat légal jusqu’en 2018.
Seules les votes à l’élection présidentielle 2018 pourront le destituer légalement.
Prenez donc votre mal en patience jusqu’à cette date.
Pour l’instant pensons à choisir un Premier Ministre, je suis candidat.
Je compte sur votre soutien.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
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