Le nouveau gouvernement de Dr Boubou Cissé vient une fois de plus montrer la marginalisation des femmes par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita.
Le président de la République dans sa quête de l’électorat féminin est parvenu à avoir une loi portant sur le genre. Cette loi N°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Depuis le vote et la promulgation de cette loi, elle est violée par la première haute personnalité du pays qui est le président IBK.
L’application de l’article 2 de la loi portant sur les élections législatives, du haut conseil des collectivités ou des conseillers des collectivités territoriales a été respectée lors de la
jpconstitution des listes électorales des élections passées contrairement à celle de l’article 1. Cette dernière concerne la nomination dans les institutions ou dans les différentes catégories de services publics au Mali, par décret, arrêté ou décision, la proportion de personnes de l’un ou de l’autre sexe ne doit pas être inférieure à 30%.
Au regard de cet article, nous constatons que l’application de l’article 1 n’est pas pour aujourd’hui parce que la dernière nomination des membres du gouvernement de Boubou Cissé réduit même le nombre des femmes dans son effectif. Dans ce gouvernement elles sont 9/38 ministres, soit un pourcentage de 23,68%. Les femmes n’occupent aucun poste régalien dans ce gouvernement. La question qui taraude l’esprit est de savoir ce que reprochent IBK et son PM aux femmes ? Cette réduction du premier prouve la marginalisation des femmes dans la nomination au niveau des institutions par le président de la République IBK.
L’article 1 de cette loi 052 n’a jamais été respecté par le président de la République. Le président de la République et son premier défient les femmes dans l’application de cette 052 du 18 décembre 2015 pour quelle raison. La non application de cet article risque d’être le premier problème du gouvernement du premier ministre Boubou Cissé.
L’apaisement du climat social et politique passe aussi par le respect des lois et texte en commençant par le président de la République.
Diam Wagué