Sans répondre à la question par l’affirmative, aujourd’hui, le débat est au centre de plusieurs discussions dans les rues de Bamako. Dans l’armée tout comme en politique, un général doit servir, tant qu’il peut, même si l’avis est loin d’être partagé par tous. En France, au sein de l’UMP, depuis le départ de Sarkozy de la Présidence française, ce parti a eu du mal à trouver un chef qui fait l’unanimité et pire, au sein de cet ancien parti au pouvoir, il y a eu plusieurs tendances qui n’ont fait que l’affaiblir.
Comparaison n’est pas raison, même si plusieurs de nos formations politiques s’inspirent du modèle français. Au Mali, un grand parti politique comme l’Adéma-Pasj a de la peine à avoir un commandant de bord autour duquel les Abeilles feront bloc, depuis le départ du Pr. Dioncounda Traoré, pour assurer la fonction de président de la Transition. L’après-coup d’Etat du 22 mars 2012 a été une période très difficile pour l’Adéma.
Pour rappel, cette formation politique était arrivée en troisième position lors de la dernière présidentielle avec son candidat d’alors, Dramane Dembélé. Puis, lors des batailles législatives que notre pays a organisées, l’Adéma n’a pu obtenir que 16 députés contre 51 dans l’ancienne mandature. Un coup dur pour les anciens camarades du premier président démocratiquement élu du Mali, Alpha Oumar Konaré.
En effet, le sommet du parti est très divisé entre aller à l’opposition ou accompagner l’actuel président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Aujourd’hui, sans être dans les secrets des dieux, le parti Adéma connaît un problème profond avec le récent départ d’Iba N’Diaye, d’Oumorou Ag Ibrahim Haïdara et de Samba Almahadi, plusieurs fois président du Conseil régional de Gao. Mais avant, il y a eu le départ de Sékou Diakité, Soumeylou Boubèye Maïga, Me Kassoum Tapo, et on parle encore du départ d’autres poids lourds de cette formation politique. Un déclin qui ne dit pas son nom.
En clair, le parti va mal et il a même de la peine à organiser son congrès, faute de financements. L’ex-président de la Transition, Dioncounda Traoré, va-t-il s’inspirer du retour de l’ex-président français Sarkozy à la tête de l’UMP, à l’Adéma ? Wait and see !
Alhousseini TOURE
Journaliste Malien !!!
Sarko est revenu parcequ’il est impliqué dans beaucoup d’affaires judiciaires et en plus, il veut sa revanche contre Hollande.
Il n’a jamais accepté sa défaite contre Hollande.
Dioucounda n’a rien à gagner. La transistion a été une chance pour lui de devenir président du Mali.
En passant par les urnes, il n’a aucune chance.
Alors, ne faisons pas de politique fiction.
Pourquoi pas Moussa Traoré, AOK ou ATT ?
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