Si le civisme était l’une des vertus dont pouvaient se targuer les soudanais devenus maliens après l’indépendance, force est de constater que le malien de 1991 à maintenant est devenu l’ennemi et le pourfendeur de la chose publique. Plus aucun respect face aux biens publics, tous s’en servent mais rares sont ceux qui se soucient de ces dits biens à savoir son entretien et sa pérennité. Cependant, la chose publique représente une contribution de tout un chacun car elle est issue de l’argent de tous les contribuables, raison de plus que l’on y prend garde pour que les futures générations héritent de ces biens intactes. Que dire de l’utilisation malsaine et peu orthodoxe des deniers publics jadis considéré comme le “faden tô”? De nos jours ces deniers sont utilisés à des fins personnels et égoïstes comme si ils étaient issus de la sueur du front de ceux qui en la garde. Ils agissent comme si ces fonds étaient l’héritage légué par leurs défunts parents alors qu’il s’agit du sang des victimes, de l’effort des concitoyens, bref du mil public autrement dit du ” Foroba nion” Fautes en bon usage et penser à vos héritiers
Sory I Diabakaté
excellent sujet de débat publique, tant que la corruption règne rien a faire parce que c’est là la base de ce fléau!!!
Pédagogiquement, ne peut-on pas inclure dans les programmes de formations de nos officiers, nos magistrats formés à l’Institut, nos administrateurs civils et nos grands fonctionnaires de l’état, des causeries débat avec les traditionalistes sur les valeurs culturelles et sociale sur la notion de vertu et du réécrire du bien public?
Des conférences par d’éminents chefs traditionnels, comme TD peuvent être salutaires. Un voyage au cœur de la société traditionnelle pourra être également programmé dans toutes les régions. La République est malade de ses valeurs. Un conflit de génération soutenu par une crise d’adolescence gangrène la nation. Savoir tricher et se faire fortune constitue actuellement une qualité de l’enfant malien.
De nos jours, les ordonnateurs des dépenses budgétaire pensent que le Trésor public est le grand panier dans lequel on peut puiser sans regret et en toute impunité, avec la complicité des DFM et des agents comptables. La remarque est tout aussi valable pour nos ÉPIC, EPA et autre Etablissments publics. Même les directeurs d’académie et les directeurs de CAP volent les biens de l’Etat.
VIVE LA REPUBLIQUE
Bon article , le FADENTO EN Bamana est la d’autrui .
Si la tete est pourrie , le reste du corps va succomber…les leaders du Mali sont tous des malsains qui ne soucient de rien et ce sont les pauvres qui souffrent dans route cette affaire d’incivisme.
C’est cela le Maliba d’aujourd’hui helas. La honte, le respect de soi même et d’autruis ne sont plus des vertus du peuple.
nansabo a peut-être voulu dire que l’éducation que recevait “le soudanais” a pris fin en 1968 avec les nouveaux maîtres; je pense pour ma part, que c’est avant. J’ajoute que “le soudanais” n’avait au début plus d’emprise que dans la cellule famille; la vie de l’enfant à l’extérieur lui échappait. Avec le temps (l’âge ne pardonne pas), la proportion de”soudanais” ne constituait plus la masse critique nécessaire pour contrebalancer celle des “maliens”; d’où l’évolution constatée. Pour le “soudanais”, le vol était la honte de toute la famille; de même que la fille-mère; l’enfant appartenait à la communauté et chacun participait à son éducation. Ceux qui veulent culpabiliser les “soudanais” acceptent-ils aujourd’hui que leurs enfants soient éduqués par la communauté (une gifle à l’école ou dans la rue par exemple)?
Le coup d ‘ état du Mardi 19 Novembre 1968 a sonné la fin du civisme au Mali quand ” 14 chefs d ‘ etat ” se sont mis à piller les deniers publics au point où les couches de base n ‘ ont eu de choix que de leur emboîter le pas et cela pendant 23 ans ! Aussi l ‘ éducation civique a été négligée dans les programmes de formation des jeunes. Sans aller plus loin nous avons ici une des principales explications de la crise multidimensionnelle dont le remède doit forcément faire référence aux valeurs injustement abandonnées dès Novembre 1968.
Oui mais si ces memes soudanais dont tu parles avaient bien éduqué leurs enfants maliens on n’en serait pas là aujourd’hui!!!!!!!!!!!!!!!!
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