Les perdants n’ont pas leur place dans une équipe, a-t-on l’habitude de dire. Cette formule magique et véridique s’applique plus en politique qu’en tout autre domaine. En politique, lorsqu’on perd on quitte. C’est la règle appliquée à tous les démocrates du monde, intègres, dignes, honnêtes. L’ex-Premier ministre Oumar Tatam Ly vient donc d’en faire les frais.
Pourquoi le président IBK s’est finalement résolu à se débarrasser du Premier ministre qu’il a imposé à son parti et à ses alliés, chouchouté et défendu envers et contre tous ? Qu’est-ce qui s’est passé réellement ? Oumar Tatam Ly a joué, il a perdu. Il n’a qu’à partir. C’est le propre en politique.
Les vraies raisons de la démission du Premier ministre, aux allures de limogeage, doivent être recherchées au niveau de son manque de visibilité. Car, depuis sa nomination, le Premier ministre qu’on accuse d’être un « toubabisé » est plutôt muré dans son bunker de la Cité administrative. Jamais de visite sur le terrain au moment où le Chef de l’Etat est obligé de prendre son bâton de pèlerin pour parcourir le Monde afin de dire le Mali, porter et défendre l’ambition et les aspirations des Maliens. En plus, dans quelle langue devrait-il s’adresser aux populations de Blendjo, de Ségué, de Djodjori, de Madiama, de Dampa, de Baniko, de Kamalé ? Les populations maliennes, il n’en a cure, leurs espoirs, leurs angoisses ou leurs drames, ce ne sont pas ses affaires.
Son inexpérience politique
Le talon d’Achille du PM sortant, c’est qu’au-delà de son manque d’expérience politique, de son incapacité à réussir sa mutation dans un contexte fortement politique, malgré l’aide et la protection du président IBK, ses rapports avec la classe politique notamment la majorité sont de plus en plus tendus et de plus en plus exécrables.
C’est un secret de polichinelle : le Premier ministre sortant avait des rapports compliqués et difficiles avec tout le monde, à commencer par ceux qu’on dépeint comme les caciques du RPM. Mais aussi avec certains de ses ministres dont la presse s’est fait l’écho (Fily Boiré, Tréta, Soumeylou Boubéye Maïga, Koumaré…)
Il circule sous le manteau qu’il n’adressait point la parole à son Directeur de cabinet et refusait systématiquement de recevoir les leaders politiques qu’il traite de haut et méprise par dessus tout. Normal, celui qui fait poiroter, dit-on, ses ministres pendant des jours entiers (plus d’une semaine pour certains) avant de les recevoir n’a point à s’encombrer avec des « politiciens grisonnants », ne va pas s’encombrer de bavardages avec des politiciens auxquels il ne doit rien !
Manque de résultats
Sept mois après la nomination d’Oumar Tatam Ly à la tête du gouvernement, dans quelle direction va le Mali ? Seul le président IBK était là, visible, à l’intérieur comme à l’extérieur, agissait, était en contact avec les partenaires et les populations… et donc prenait tous les coups à la place du gouvernement. A quoi sert-il s’il ne peut amortir aucun choc et jouer son rôle de fusible ?
Le choix porté sur Moussa Mara, au-delà de la surprise d’une partie de l’opinion publique, signe bien le retour du politique à la Primature par la grande porte. Un retour qui s’analyse bien comme la faillite du technocrate, pardon d’un sur lequel le président IBK avait misé pour réaliser son programme.
Paul N’GUESSAN
Espèce de gros nuls de journaliste…. Heureusement qu’il a publié sa lettre de démission… Je savais que certains journalistes allaient nous ressortir d’autres scénarios… Comme dit l’autre, pourquoi vous êtes comme ça, vous les journalistes maliens ???? Incroyable… 👿 👿 👿
Et pourtant la lettre de démission de Oumar Tatam Ly est claire sur les raisons de sa démission. Malgré l’étalement des preuves de l’inertie gouvernementale due à la médiocrité de l’attelage imposé par le président, certains journalistes tentent de noyer le poisson. IBK est pris en otage par “sa famille d’abord” et les milieux religieux. Le pauvre Président n’est pas capable d’entendre les propositions de son PM, alors vous parlez d’incompétence de ce dernier. Depuis quand a-t-on vu un homme réussir une mission sans aucun moyen ni pouvoir. Il faut être de mauvaise foi comme “le Prétoire” pour oser une telle masturbation intellectuelle. Karim a payé combien, pour que vous soyez alignés sur ses moindres conneries ?
Si le RPM manque de leaders ou n’a pas de programme réel là. Alors Mara pourra exécution le tien en entendant que le RPM copie et collé
programme que ibk n a pas;la seule chance pour le mali de sortir de l auberge etait de continuer avec tatam ly.avec des journalistes incompétents il faut toujours s attendre a des articles nullissimes
IBK et son parti n’ont pas de programme. IBK est devenu président de la nation malienne par erreur, par la méchanceté des gurus des sectes, par la naïveté et l’égoïsme des maliens. A nous de ramasser les pots cassés.
Ouvrez vos yeux, il est grand temps.
Mr le journaliste pourquoi vous etes comme ca dans votre métier.
Cas même le premier ministre il n’a pas fait que du mal seulement.
Arrêtez d’empoisonner l’environnement politique malienne.
😈 J’ai le regret d’apprendre la démission du premier Ministre. Je souhaite bon vent au nouveau rentrant qui est Moussa Mara.Est ce que Moussa Mara va register dans les tentations et manupilations des politiciens de RPM et alliés.Je suis sûre que Moussa Mara démissionnera un jour, et avant la fin du mandat d’ IBK; on risquerais d’avoir beaucoup de premiers ministres.Merci. 💡
EVITER DE RACONTRER DES SORNETTES. IL A PLUTOT DEMISSIONNE MAIS N’A PAS ETE LIMOGE. IL EST PARTI DE SON PLEIN GRE.
Ton IBK n’a même pas de programme. Et tu t’attends à ce que le 1er ministre fasse des miracles pour exécuter un programme inéxistant.
Mr Guessan, votre analyse est vide!les politiciens ont echoué au Mali depuis belle lurette. C’est surtout cette politique politicienne qui rime avec le nepotisme, la corruption et le clientelisme qui sont entrain de tuer nos econopmies et tous nos espoirs de developpement. Faire de la politique est devenu synomyme de promotion sociale et ou parentale, personne ne s’occupe reellement du panier de la menagere ou du dveloppmement socio economique du pays. Chacun veut venir et prendre sa part comme on le dit communement, sinon tu es traité de…
On a encore vraiment du chemin encore de tres long chemin….
Quand IBK passe tout son temps a se pavaner et est incapable de tabler sur les vrais sujets qui precoccupent la nation, en oubliant pourquoi il reellement ete pleblecité, c’est tres grave. Il passe tout le temps a tergiverser comme s’il est toujours en campagne electorale avec des “Je ” interminable et des menaces dans le vide. Pourquoi voulliez vous et comment que son PM qui ne lui demande que de le laisser faire son travail et accomplir la mission qu’il lui a confiée puisse evoluer?
Toute ma crainte, qu’après tant de sacrifices,notre pays qui avait presque touché le fond et qui n’est pas sorti de l’ornière, il ne faut se leurrer, est de voir tous nos espoirs effondrer avec Ce megaloman d’IBK, qui malgré la gravité de la situation, a eu deja le temps en un record, de gangrainer et infester l’administration de sa famille et au plus niveau , chose que le Mali apres tout ce qui c’est passé, devrait eviter de repeter des ignomnies pareilles.IBK me decoit vraiment, car apres avoir nous balancé à la figure que moussa traoré est un democrate lors de son investiture (il ne manquait que cela, car les martyrs du 26 mars doivent se retourner dans leur tombe),j’avais pensé que cela etait une erreur passagere, mais je vois que sa rancoeur peut nous amener a la derive totale si on n’y prend garde, comme vient de le faire les francais dans le monde avec cette histoire de Tomi, qui lui a clouée le Bec pendant ces jours ci.
Ainsi donc, j’ose penser que cela a été une grosse erreur de prendre un revenchard à la tete du pays apres ce que nous avons vecu et continuons de subir, car rien n’est fini, car le chameau a juste eu le temps de faire sortir sa tete du trou,donc tout est a craindre pour la suite!
Que Dieu assite,protege et veille sur le Mali et sur sa brave population qui ne meritent pas de subir ou de recolter les decheances de leurs faux democrates de politiciens
Je ne suis pas tout a fait d acoord avec le journaliste, mais il faut reconnaitre que depuis sa nomination je me suis fait des reserves pour plusieurs raisons a savoir :
OTL ne maitrise pas trop l administration malienne et en general la société Malienne
OTL n est pas politique , on n a pas besoin de technocrate au poste de Ministre a plus forte raison de la primature, un PM est un chef d orchestre qui a pour role de coordonner et d animer une équipe.
OTL est un banquier par expérience ces gens travaille dans un environnement normé
Cet article (de commande sans doute 🙄 ) voudrait maladroitement faire croire à une initiative d’IBK lui-même, en employant le mot de “LIMOGEAGE” et en parlant de “PERDANT” pour Tatam Ly soi-disant “limogé”… Mais ce journaleux-griot ne trompe personne!
En effet, Tatam Ly a été très fin en laissant publier dans la presse sa lettre de DE-MIS-SION! (Où ça, un “limogeage”? 🙄 )
Non seulement Tatam Ly y évoque NOIR SUR BLANC “dysfonctionnements et insuffisances du gouvernement” (et boum!), mais il désigne clairement le responsable de cette démission!
En clair, cette lettre de démission démontre au contraire que Tatam Ly était un GAGNANT (et un vrai!), et par celle-ci, IBK se fait sévèrement botter le c…!
Et la faillite du journaleux à 2 balles, tu connais? Au lieu de venir te faire l’avocat du diable, avec un peu d’intelligence, en lisant la lettre de démission du PM, tu aurais su qu’il est parti de sa propre initiative car lui devenait impossible de gérer des personnes qui lui ont été imposées. Ce n’est pas en faisant de la politique politicienne que le Mali s’en sortira. Des années que les mêmes vieilles branches sont là. J’avais cru en IBK, mais là je commence à douter fortement. Il est en train de suivre le même chemin que ATT, à savoir laisser sa progéniture et un groupe de “mafieux” s’accaparer du pouvoir, tandis que lui ne fait que de la figuration. On verra si Mara, le “politicien” aura les coudées franches pour composer son équipe et travailler correctement sans interférences du fils à papa arriviste et des vieux faucons du RPM.
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