Libération du Nord du Mali : Dioncounda Traoré invite les rebelles armés au dialogue et à la négociation

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Dans un message adressé à la Nation samedi dernier, 22 septembre 2012, à l’occasion de la célébration du 52ème  anniversaire de l’indépendance du Mali et diffusé vendredi soir, le président par intérim, Dioncounda Traoré, a invité les groupes armés qui occupent le nord du pays à se retrouver autour de la table pour des négociations en vue de la sortie de crise que traverse notre pays.

Le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, a mis un accent particulier sur le dialogue, la négociation et l’entente. Ce, avant de rappeler que l’option militaire reste la dernière, au cas où tous les recours au dialogue et à la négociation échouaient. «J’ai conscience d’être le président d’un pays en guerre», a-t-il déclaré.

A l’en croire, la première option pour la reconquête de l’unité et de l’intégrité territoriale demeure «le dialogue et la négociation» avec les groupes armés qui occupent le nord ; la «deuxième option reste le dialogue et la négociation», et «la troisième option demeure encore «le dialogue et la négociation». Et de préciser : «Nous ferons la guerre s’il ne nous reste plus d’autres choix». Il a par ailleurs invité  les populations à «l’union sacrée» autour de l’armée, au cas où il faudrait faire la guerre.
Selon lui, notre armée nationale a perdu une bataille, mais pas la guerre. Elle a tout simplement besoin d’être rééquipée, réarmée, réconciliée avec elle-même pour la récupération, par la force, si besoin est, de nos trois régions occupées. Il a aussi affirmé qu’il n’est pas question que les forces en attente de la Cédéao interviennent à Bamako, mais que la Communauté internationale pourra appuyer le Mali en logistiques et matériels aériens de combat.
Il a enfin reconnu que notre pays traverse une  «une tragédie», mais qu’il fera tout pour relever le double défi avec toutes les forces vives de la Nation. Il s’agit du rétablissement de l’intégrité territoriale et de l’organisation d’élections transparentes, libres et crédibles. Lesquelles élections, rassure-t-il, se tiendront coûte que coûte avant le 22 septembre 2013, le traditionnel message à la Nation devant se faire par  un nouveau président élu légalement.

Ahmadou MAÏGA

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1 commentaire

  1. LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER

    Bonjour,

    Comme dit le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra être possible.

    Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux. Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.

    De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.

    Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.

    Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.

    Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.

    CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.

    CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.

    Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée de membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.

    Comme dit le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS un sérieux doit être accordé à la constitution de ces INTERFACES. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

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