Fort d’une dizaine de partis politiques et 2è force politique à l’Assemblée Nationale, avec 23 députés, l’Alliance Pour le Mali (APM) entend jouer pleinement son rôle dans le processus de paix et de réconciliation nationale, couronné, par la signature d’un accord, le 15 mai dernier, entre le gouvernement et les mouvements de la plateforme. C’est dans cette dynamique que les partis politiques de l’Alliance Pour le Mali (APM), ont initié une journée parlementaire à l’intention des députés sur le thème : rôle du parlementaire dans le processus de sortie de crise ».
Une initiative, qui selon le secrétaire exécutif de l’APM, Sidiki Almamy Coulibaly, est novatrice et se veut être un soutien à l’accord de paix et de réconciliation et au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, qui dit-il a joué pleinement sa partition en faveur de la signature de l’Accord le 15 mai dernier. D’où l’occasion pour l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia, président du groupe parlementaire APM, de féliciter le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta pour son engagement en faveur de la paix. Dans son discours d’ouverture, l’élu CDS de Bougouni et président du groupe parlementaire APM, Zoumana N’Tji Doumbia, a invité la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour matérialiser l’application de l’Accord. « La signature de cet accord est une avancée majeure dans le processus de paix et de réconciliation nationale» a-t-il affirmé. Avant de souligner que les partis politiques de l’APM soutiennent, les initiatives du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. Quant au parlement, l’honorable Zoumana N’tji Doumbia, dira, qu’il a un rôle clé à jouer dans le processus de paix et de réconciliation. Car soutient-il, l’Assemblée Nationale à le devoir de veiller sur la bonne mise en œuvre de l’accord. Mais aussi dit-il, les députés ont le devoir de bien expliquer l’Accord de Paix et de Réconciliation, issu du processus d’Alger.
Mais faut il le signaler, l’intervention qui a le plus suscité plus d’ovation, fut celle de l’honorable Dédéou Traoré, député URD, représentant le groupe parlementaire Vigilance Républicaine et Démocratique (VRD, une alliance regroupant les partis politiques de l’opposition ndlr). « Quand il s’agit de paix, il ne doit pas y avoir question de majorité ou d’opposition. Car la paix n’a pas de prix » a-t-il, tranché. Avant de poursuivre en ajoutant que plusieurs familles ont été endeuillées et il y a trop de victimes innocentes depuis le déclenchement du conflit. « Le Mali ne mérite pas ce qu’il vécu » a-t-il lancé.
Le président de la conférence des présidents de l’APM, Oumar Ibrahim Touré, poursuivra pour sa part que la signature de l’Accord de paix et de réconciliation, le 15 mai dernier est une avancée majeure. Et ce, malgré que l’accord n’ait encore été signé par la CMA. « Même si tout le monde n’a pas pour le moment signé, cet accord permettra sans doute de faire bouger les lignes » a-t-il jugé. Avant de poursuivre en ajoutant, que la signature de l’Accord n’est qu’un premier pas dans le processus pour la paix.
« Les populations maliennes doivent, tous jouer leur partition en faveur du retour de la paix au Mali, gage de tout développement » dit-il.
S’agissant de l’Alliance Pour le Mali, (APM), son président Oumar Ibrahim Touré, non moins président de l’APR, et ancien ministre de la Santé, soulignera qu’elle a enregistré des avancées majeures, depuis sa création.
L’honorable Issa Togo, président du groupe parlementaire ADEMA Pasj-Asma CFP a salué l’initiative des partis politiques de l’APM, avant de les inciter à faire de l’APM un parti unique. « Je vous lance un cri de cœur, vous êtes aujourd’hui 10 partis au sein de l’APM avec 23 députés à l’hémicycle. Mon souhait est que ces partis se fusionnent en un seul pour être plus fort » a-t-il, lancé.
En réponse, le président de la conférence des présidents de l’APM, Oumar Ibrahim Touré, dira que les différents partis de l’APM y travaillent.
Puis à l’honorable Niamé Keïta, le représentant du parti présidentiel RPM de conclure qu’au-delà des députés et des leaders politiques, l’Accord de paix et réconciliation interpelle l’ensemble des Maliens.
Lassina NIANGALY