L’honneur raconté à IBK

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Ibrahim Boubacar Keita IBK
SEM Ibrahim Boubacar Keita dit IBK, President de la Republique du MALI

Un grand Malien qui fut Sorbonnard, diplômé en histoire du droit, Concepteur du terme de non-alignés, premier directeur de Cabinet du président Ahmed Sékou Touré de la Guinée, premier directeur de Cabinet de Patrice Lumumba,  premier Avocat inscrit au Barreau malien, premier président de l’Amdh (Association malienne des droits de l’homme), premier Médiateur de la République du Mali.  Me Demba Diallo, vous l’aurez bien compris, aimait rappeler, à chaque fois, qu’il adorait cette citation de la Grèce antique (Oraison funèbre de Procope) : «Ce n’est pas le fait d’être honoré qui plaît à une âme noble, mais l’occasion qui lui est donnée de servir».

Me Diallo avait le souci ardent et constant d’être à hauteur de dignité de  toutes les fonctions qu’il eut occupées. Quelle grandeur d’âme ! Se soucier de ne pas décevoir, de ne pas trahir une confiance. Une chose est sûre, nous ne comparons personne à personne. Cette comparaison a depuis été  faite. À la mort de Me Demba, prononçant son oraison funèbre,  Alpha Oumar Konaré  eut ces mots justes : «Me Demba Diallo a compris qu’il n’était pas un président pour le Mali, mais qu’il était l’égal de tous les présidents». Tout est dit.

IBK, cet autre historien, lui aussi diplômé de la Sorbonne, a eu la chance d’être président du Mali. Mais, autres temps, autres mœurs. Son élection fut l’espoir de tout un peuple. La cérémonie de son investiture, le 19 septembre 2013, fut le rendez-vous de l’humanité toute entière. Le monde entier était au chevet du Mali. IBK, dans sa gestion,  fait tout pour gâcher le capital de sympathie qu’il a eu. Il avait carte blanche pour refonder le Mali, au lieu de cela, il préfère qualifier les critiques vis-à-vis de sa gestion de hassidi (égoïstes). Au lieu de faire une purge dans les rangs des officiers supérieurs et généraux par des dispositifs de départ à la retraite d’office, il préféra en nommer.

Ainsi, ses neveux Oumar Dao et Moussa Diawara, respectivement son chef d’état-major particulier et son directeur de la sécurité d’Etat sont bombardés généraux de brigade. Sada Samaké, son ministre quitte son grade de colonel et devient général de division, sautant le grade de général de brigade. Si Sada avait un quelconque mérite, la situation sécuritaire ne serait pas aujourd’hui bien catastrophique. On peut, à 20 heures, au cœur de Bamako, se faire assassiner pour une moto Jakarta. Du jamais-vu dans l’histoire du Mali ! Au lieu de promouvoir la jeunesse diplômée et qualifiée, IBK s’entoure de vieux retraités, épuisés et finis du genre Toumani Djimé Diallo, son actuel directeur de Cabinet, son ex-Secrétaire général de la Présidence de la République. Les retraites pour ces gars seraient probablement dans la tombe. Quelle leçon d’équité pour les jeunes cadres ! Est-ce vraiment une façon de rendre patriote celui qui vit l’injustice ?

Toumani Djimé Diallo ne se limite même pas à son pouvoir indu et usurpé à Koulouba. Mais il profite de sa proximité avec IBK pour faire nommer son frère cadet Chargé de communication de l’Ambassade du Mali à Paris. Venant étouffer davantage cette diplomatie népotiste. Mangal Traoré et compagnie au Consulat. Le très pistonné après 18 ans de retraite, Diarra, Ambassadeur, au nez et à la barde des grandes pointures de l’Ortm, de l’Amap et de l’Essor. Cela aussi, c’est la famille d’abord. Cela aussi, c’est le très mauvais exemple.

IBK, il est temps de comprendre que ceux qui sont à la retraite doivent rester dans leur retraite. Ce n’est pas les servir, ce n’est pas servir le Mali, que de faire appel à eux. Individuellement, ils ont leur part, leur amour propre est flatté. Mais en définitive, c’est le Mali qui perd. Car la vertu  remporte sur le vice : le fameux piston. Dans un pays injuste, tout le monde peut un jour être victime de l’injustice. Même, vous cher président ! Le temps des hommes n’est pas le temps de Dieu. On n’est jamais garanti. Jamais ! À quoi à servir la villa d’un des ex-DG des douanes à Tombouctou au moment de l’occupation ? N’eut été Serval, cette villa serait aujourd’hui occupée par des jihadistes.

Cher IBK, il est temps que la machine judiciaire se mette en route contre les auteurs des surfacturations à coup de milliards, dans un pays en guerre, qui a besoin de son unité nationale, du patriotisme de toutes ses filles et de tous ses fils. Cependant, cher président, il est vrai qu’aucune unité nationale ne se réalisera sur du faux. Si Idriss Déby Itno se permet d’envoyer ses soldats combattre au Mali, au Cameroun, au Nigeria, demain peut-être au Niger, c’est que lesdits soldats acceptent avec orgueil et dignité ces missions. Cher président, les propres enfants d’Itno sont au-devant des troupes. Le patriotisme pour les autres uniquement, ça n’existe pas.

Au Mali, nous nous connaissons tous. Tout se sait. Certains, par manque de courage ou pour préserver des acquis, n’osent pas parler ou ont peur d’écrire. Néanmoins, du fond du cœur, merci à eux pour leurs encouragements. Sachez bien, cher président, que c’est à vous et à vous seul que le peuple a accordé sa confiance. Et c’est vous et vous seul qui répondrez devant le peuple. Le jugement de l’Histoire est plus cruel que l’échafaud. «Qui sème le vent, récolte la tempête», dit cet autre adage. Comprenez simplement, cher président, que la corruption, le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, l’impunité sont des injustices néfastes à la cohésion nationale, sources d’aigreurs, de haine et du déficit de patriotisme.

Cher président, puisse Allah vous inspirer par la citation favorite de Me Sagoloba : «s’en fout la mort». Qu’Allah préserve, en tout cas, notre Mali commun.

Boubacar SOW

boubacarsow@hotmail.fr

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16 COMMENTAIRES

  1. Article on ne peut plus clair. IBK clame partout qu’il a été plébiscité, cela est vrai, puisque un grand nombre de maliens – dont moi même – ont voté pour lui. S’il y’a une chose que regretterais toute ma vie c’est d’avoir contribuer à porter cet homme à la tête du pays.

    Le régime ATT, que je qualifie de régime voyou, a, en 116 mois de règne, causé tant de torts à ce pays que j’ai salué son départ comme étant la fin du calvaire pour nous. Hélas, hélas, hélas, l’intermède du CNDRE…a été un autre cauchemar avec des soldats grisés par le pouvoir, la puissance et la jouissance amenant le pays à un niveau de bassesse jamais atteint et cela en 15 mois. On s’est dit qu’avec les bidasses on a touché le fond et qu’on ne peut pas tomber plus bas encore, mais c’était sans compter sur le pouvoir de “l’homme providentiel” qui, en moins de 8 mois, nous a fais voir toutes les facettes de la mauvaise gouvernance : détournement, surfacturation, népotisme, protection des délinquants, clientélisme et, chose encore plus grave, provoqué le déshonneur et l’humiliation de ce grand peuple avec la perte du nord du pays laissé aux mains de petites gens du MNLA. En son temps, quand l’armée malienne n’avait pas encore été boutée de la localité de Kidal, le gouverneur lui a été délogé par les voyous du MNLA, la station ORTM confisquée et tout cela sous le règne d’IBK, l’homme de poigne. Si toutes ces actions s’étaient passées sous le règne de quelqu’un d’autre que lui on allait dire que si c’était IBK aux commandes, on allait jamais connaitre pareil sort. Hélas la réalité a dépassé tout ce qu’on pouvait imaginé .de pire.
    Comme le dit un adage de chez nous “Voir un individu ne veut pas dire qu’on le connait” parce que les maliens se sont trompés sur toute la ligne en ce qui concerne cet IBK qui est à l’opposé de celui que nous avons connu comme premier ministre de Alpha Oumar Konaré

  2. EH EH EH J’AVAI OUBLIé Mme AVEZ LE MEME AGE QUE IBK 😉 ET ALORS —QUAND VOTRE TOUR VOYONS QUE C’EST TOI QUI DECIDE POUR LES AUTRES .NON DIEU 😉

  3. IBK 70ANS TU N’ES PAS LOIN DE LA MORT 😀 :-D—VOUS DIEU MAINTENANT AHAHAHAHDEH NE MA MOGO TOGO FODEH NE BIYEREDON —

  4. Il m’est difficile de comprendre la dimension de la corruption au Mali,mon pays.Des elus du peuple,des hauts fonctionnaires de l’Etat Malien,des proches du pouvoir,qui ,laisses a eux-memes mourraient de faim,utilisent tous les moyens possibles,complicites,detournements des fonds aux objectifs designes,surfacturations,creation des depenses fictives,etc,pour s’enrichir ,feter leur leur accession au titre “glorieux” de milliadaires.Ils boivent le sang des travailleurs,et de tous ceux qui payent par devoir sacre leur impot.Durant ma longue carriere,je n’ai pas pris un sous de l’Etat, ou des organisations que j’ai servies.Je ne me considere pas pour autant un hors-de- commun. Car etre different,c’est d’etre criminel,c’est commettre un crime de haute trahison.C’est fouler au pied son serment ,devant Dieu et le Peuple.Nous savons tous que ces hommes qui se pavannent dans les rues de Bamako sont des criminels passifs de la peine capitale. Leurs biens sont les biens publics extorques.Ils doivent etre depossedes et leurs biens voles devraient etre verses dans un fonds qui sera utilise pour faire face a la grande misere du peuple,particuliertement les jeunes sans travail ou avec un salaire de misere.

  5. L’explosion n’est pas loin car il y’à trop d’injustice. Il faut te ressaisir pendant qu’il est temps, Ibk en réparant ces injustices. Tu es vieux et à 70 ans tu n’es pas loin de la mort, tu vas rencontrer Dieu sous peu donc je t’en prie crains Allah dans tout ce que tu fais. A ton âge qu’est ce que tu as à faire avec le luxe pendant que ton peuple crève de faim ? Seul l’argent facile intéresse nos dirigeants mais jamais le développement du pays. Les bons cadres sont marginalisés et tous les jours comme l’a si bien dit Mr Kabeta c’est la promotion des délinquants financiers et le détournement de nos maigres ressources.

  6. Mr Boubacar sow tout ce que vous dites est plus que vrais que Dieu vous benis
    Si Mr le president bourama, le manika qui n’a jamais été malin dans sa vie, pouvais lire cet article et le comprendre,ça allait etre une bonne chose.
    En matière de securitée: Sada Samake est inccable, il temps de lui changer… point a la ligne.

  7. Kassin
    Que voulait dire IBK aux travailleurs de l’UNTM quand il disait, je cite: “Le pays a été mal géré”?

    C’est dommage que le président de la république n’a pas précisé depuis quand le pays a été mal géré.

    Mais si c’est pendant les régimes précédents d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT on lui rappelle ce qui suit.

    En ces temps de l”Ice Bucket Challenge” cette petite piqûre de rappel lui rafraîchira certainement la mémoire quelque peu malmenée sûrement:

    I. La constitution du Mali, en vigueur aujourd’hui, dispose:

    1. Dans son article 53:

    “Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dispose de l’administration et de la force armée.”

    2. Elle continue dans son article 54.

    “Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 78 et 79.”

    3. Et poursuit dans son article 55

    “Le premier ministre est le chef du Gouvernement : à ce titre, il dirige et coordonne l’action gouvernementale.
    Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 46, il exerce le pouvoir réglementaire. Il est responsable de l’exécution de la politique de défense nationale.
    Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
    Il supplée, le cas échéant, le président de la République à la présidence du Conseil et du Comité prévus à l’article 44.
    Il le supplée pour la présidence du Conseil des ministres, en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.”

    Ces articles ci-dessus de notre loi fondamentale, nous apprennent que c’est le gouvernement qui mène la politique de la nation et est responsable devant l’assemblée nationale du Mali.

    Mieux, que c’est le premier ministre qui est chef du gouvernement et c’est lui qui dirige et coordonne ses actions.

    Il se trouve justement que sous Alpha Oumar Konaré, un certain IBK qui ressemble comme deux goutes d’eau avec l’actuel IBK à Koulouba, était premier ministre du Mali entre 1994 et 2000.

    Donc pendant 6 ans il a dirigé et coordonné les actions du gouvernement du Mali et a engagé sa responsabilité devant l’assemblée nationale du Mali.

    4. Continuons de voir ce dit notre constitution sur le gouvernement:

    Article 56

    “Les actes du premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.”

    Article 57

    “Avant d’entrer en fonction le premier ministre et les ministres doivent remettre au président de la Cour suprême la déclaration écrite de leurs biens.
    Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle.
    Les dispositions de l’article 35 ci-dessus sont applicables aux membres du Gouvernement.”

    Tiens, tiens, déclaration de biens, il serait intéressant que la cour suprême du Mali, nous publie la déclaration de biens qu’IBK lui a faite en 1994, quand il rentrait en fonction premier ministre pour qu’on puisse le comparer à ses biens d’aujourd’hui et analyser l’évolution et sa vraisemblance eu égard aux revenus légaux de sa famille.

    Cela nous édifierait tous sur l’honnêteté et la probité de celui qui pointe du doigt aujourd’hui la mauvaise gestion de l’état au Mali.

    5. De 2002 à 2007, le même IBK était président de l’assemblée nationale du Mali et de 2007 à 2012, député dans cette même assemblée.

    Donc à cette période, les gouvernements du Mali étaient responsables devant lui et il pouvait à tout moment leurs interpeller sur la gestion du pays.

    Mais IBK a-t-il été à l’initiative de combien de Motion de censure contre les gouvernements du Mali de 2002 à 2012?

    La réponse est claire et nette: zéro, nada, que dalle!

    Alors, j’ai une autre série de questions:

    IBK ne savait-il pas que l’Etat était mal géré quand il fut premier ministre, président de l’assemblée nationale ou simple député élu à l’assemblée nationale du Mali?

    S’il ne le savait pas étant aux affaires dans les hautes sphères de l’État, alors par quelle étrange magie il l’a su maintenant?

    S’il le savait, pourquoi n’a t-il jamais rien fait de connu pour palier à cette mauvaise gestion du pays de part les pouvoirs constitutionnels qui lui étaient conférés?

    II. Au cas où la mauvaise gestion évoquée par le chef de l’État date d’aujourd’hui, on lui rappelle, quand même, qu’il est président de la république du Mali investi dans ces fonctions depuis le 4 septembre 2013.

    Mais de cette date à maintenant on lui a vu nommer (de son propre chef) puis donner sa “totale confiance” à deux premiers ministres qui ont eu en charge de diriger sa politique de la nation conformément à la constitution du Mali.

    Donc je suis perplexe mes amis, comment peut-on donner une entière confiance à des premiers ministres dont la gestion publique serait mauvaise?

    À moins que la mauvaise gestion dont parle IBK ne concerne pas son propre régime et date des régimes passés, ce qui nous renvoie aux questions déjà posées plus haut.

    Qu’IBK nous donne donc plus de précisions sur comment le pays a été mal géré et comment son gouvernement actuel est incapable de satisfaire aux doléances des travailleurs de l’UNTM.

    Nous attendons avec impatience les communiqués d’éclaircissement de Koulouba à l’endroit des maliens car nous n’avons pas compris.

    Wa salam

    • « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dispose de l’administration et de la force armée. »
      Si on part de cet article, Mr. Sow, on peut affirmer que c’est le meme IBK qui est a la base de la “clochardisation” de l’armee. En efet, c’est sur son order (et non celui d’AOK a qui IBK voullait faire plaisir) que le present President en son temps a fait ouvrir l’EMIA speciale pour Malamine Konare.
      Comme tu l’as bien dit, on se connait tous au Mali et tout se sait au Mali le SG de la defense en son temps, le General Doucoure est toujours vivant.

  8. Je valide, clair, précis et concis sans haine…Oumar Tatam LY avait bien compris. Ga chou Tè Money Bo.

  9. j’ai aimé cet joli article bien pensé ,bien assorti .la marmite est est en train de bouillir et si rien n’est fait ,l’explosion est imminente.il y a trop d’injustice dans ce pays et elle finira par l’emporter si l’on ne prend garde.les nominations fantaisistes,les promotions imméritées ,l’enrichissement illicite sont les véritables maux de ce pays.si il y a quelqu’un qui avait vite compris le personnage I B K c’est bel et bien ALPHA,raison pour laquelle il n’était pas chaud à ce qu’il devienne président mais DIEU en a décidé autrement.

    • donc tu penses que Alpha est plus véridique que Dieu?
      Cet article es un tâtonnement,aucune précision,
      Cher journaliste,tu n’es pas obligé de paraitre quand tu as manque d’information

  10. Cher IBK, il est temps que la machine judiciaire se mette en route contre les auteurs des surfacturations à coup de milliards, dans un pays en guerre, qui a besoin de son unité nationale, du patriotisme de toutes ses filles et de tous ses fils. Cependant, cher président, il est vrai qu’aucune unité nationale ne se réalisera sur du faux. Si Idriss Déby Itno se permet d’envoyer ses soldats combattre au Mali, au Cameroun, au Nigeria, demain peut-être au Niger, c’est que lesdits soldats acceptent avec orgueil et dignité ces missions. Cher président, les propres enfants d’Itno sont au-devant des troupes. Le patriotisme pour les autres uniquement, ça n’existe pas.

    Au Mali, nous nous connaissons tous. Tout se sait. Certains, par manque de courage ou pour préserver des acquis, n’osent pas parler ou ont peur d’écrire. Néanmoins, du fond du cœur, merci à eux pour leurs encouragements. Sachez bien, cher président, que c’est à vous et à vous seul que le peuple a accordé sa confiance. Et c’est vous et vous seul qui répondrez devant le peuple. Le jugement de l’Histoire est plus cruel que l’échafaud. «Qui sème le vent, récolte la tempête», dit cet autre adage. Comprenez simplement, cher président, que la corruption, le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, l’impunité sont des injustices néfastes à la cohésion nationale, sources d’aigreurs, de haine et du déficit de patriotisme.

    Cher président, puisse Allah vous inspirer par la citation favorite de Me Sagoloba : «s’en fout la mort». Qu’Allah préserve, en tout cas, notre Mali commun.

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