L’ex-président du CNJ, Abdoulaye Touré : ” J’ai des ambitions politiques à l’avenir “

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Abdulaye Touré, l
Abdulaye Touré, l

L’Indépendant : Pourquoi avez-vous  gardé le silence durant tout ce temps après le congrès de Kayes ?

Abdoulaye Touré : Merci. Avant de répondre à la question,  je profite de cette interview pour saluer l’actuel président Mohamed Salia Touré et son bureau pour leur brillante élection. Je leur souhaite beaucoup de courage dans leur mission.  Depuis le congrès de Kayes, j’ai décidé de tourner cette page du Conseil national de la jeunesse (CNJ) pour envisager d’autres choses, car j’ai des ambitions pour le futur.

Quelles sont vos ambitions?

J’ai décidé de me former en poursuivant mes études à Dakar et à Paris dans les domaines de la stratégie de défense et du droit environnemental. Comme vous le savez, politiquement, je n’étais pas positionné, mais je militais dans la vie associative bien que j’avais un penchant pour le PDES. À l’avenir, j’ai des ambitions politiques, mais pour l’instant, je suis en train de m’installer. Je pense également voir avec quel parti politique je pourrai m’engager.

Envisagez-vous de créer un parti politique ?

Il n’est pas exclu pour moi de créer un parti politique. Pour le moment, je pense à ma carrière et la création d’un parti politique n’est pas d’actualité pour l’instant.

En tant qu’ex-leader de la jeunesse malienne, quel regard portez-vous sur la situation actuelle du Mali ?

C’est déplorable de voir le Mali traverser une crise qui a assez duré. Il est grand temps que la jeunesse malienne se mobilise autour du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta,  qui a été élu démocratiquement pour sauver le Mali. Quelles que soient les colorations politiques, nous devrons tous soutenir le Chef de l’Etat et taire les querelles politiques. L’avenir du Mali nous appartient, la jeunesse doit prendre conscience pour mieux préparer la succession de ceux qui sont aux commandes. De ce fait, nous devrions tous nous mettre ensemble pour sauver le Mali. Je crois que la jeunesse malienne a montré de bons exemples. Nous ne devrions plus être à la merci des autres et démissionner. Au contraire, elle doit être plus soudée que jamais pour aider le Mali.

Quel regard portez-vous sur la gestion du pouvoir en place ?Je ne suis pas politique actuellement. Je crois qu’il est trop tôt de juger le Président de la République et son équipe. Pour moi, il faudra attendre après leur mandat pour voir ce qui n’a pas marché et ce qui est à améliorer.  Sachons que le Président Ibrahim Boubacar Kéïta est venu au pouvoir en trouvant une situation de crise socio-politico-sécuritaire. Mais auparavant, c’est l’ex-président Amadou Toumani Touré qui,   en son temps, avait demandé à tous de s’unir pour négocier. Je vois qu’un très grand pas a été fait par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et son gouvernement avec la signature de l’Accord de paix et de réconciliation. J’en profite aussi pour saluer les leaders religieux à commencer par l’imam Mahamoud Dicko, le Chérif Ousmane Madani Haïdara et l’Archevêque de Bamako, Monseigneur Jean Zerbo qui ont œuvré pour le retour de la paix.

Un mot sur l’Accord de paix qui vient d’être définitivement signé par la CMA

Dieu merci, le pouvoir en place a réussi à signer l’Accord et à faire signer les autres belligérants avec l’appui de la communauté internationale. Je salue cette patience du gouvernement qui a accepté de tendre la main pour l’intérêt du Mali.

               Entretien réalisé par Bandiougou DIABATE

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1 commentaire

  1. ouf , voila encore l un des plus grand faux type du Mali , je me pose la question souvent pourquoi les maliens oublie vite . abdoulaye a tout fait dans ce pays comme du mal , ils ont bouffe l argent de la jeunesse malienne . allahi il sera juge par dieu inchalla , en tant que ami laisse la politique , si non le peut qui reste les enfants vont mangé.

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