L’ex-ministre de la Santé sous ATT contraint de quitter le gouvernement sous le tollé suscité par ” l’affaire dite du Fonds mondial ” et ex-numéro deux de l’URD décrit comme un rival redoutable pour Soumaïla Cissé, se trouvait hier au siège de L’Indépendant. Oumar Ibrahima Touré était l’invité de notre ” Grande Interview “, une rubrique créée spécialement en cette période de précampagne électorale pour servir d’espace d’échange entre les hommes politiques et nos lecteurs. Il s’est prêté volontiers à toutes nos questions. Celles relatives à ” l’affaire du Fonds Mondial ” bien sûr, ses démêlés avec l’URD dont il est l’un des fondateurs, sa vision de la pratique politique au sein des partis maliens. Une occasion pour lui de nous faire une révélation : le lancement par lui et ses amis politiques de l’Alliance Pour la République (APR) ce vendredi au CICB. Un parti qui lui servira de cheval de bataille pour la présidentielle du 28 juillet ? Il ne le confirme pas. Même si cela parait relever de l’évidence.
Oumar Ibrahima Touré : J’avoue que je n’ai jamais souhaité parler de cette question de fonds mondial, parce que tout simplement, dès le départ, j’étais convaincu que c’était un gros montage dont l’objectif était tout simplement de m’éliminer politiquement. C’est pour cela que je ne voulais vraiment pas m’exprimer sur cette affaire parce qu’en le faisant, je serai obligé d’accuser des gens que je connais déjà mais j’ai dit, le plus important pour moi, était de garder ma sérénité. Car, j’étais convaincu à l’époque qu’un jour la vérité finirait par éclater et si j’ai démissionné c’était pour cette raison. Parce qu’avant de prendre cette décision, on m’a interrogé sur ce dossier, je n’avais pas vu réellement ce qu’on pouvait me reprocher. Tout ce qu’on me reprochait en réalité, c’est d’avoir signé un marché. Je crois qu’un ministre n’initie pas un marché.
D’abord, les marchés sont étudiés à d’autres niveaux, les autorisations sont faites à d’autres niveaux, notamment par les services techniques. Quand un marché arrive sur la table du ministre, c’est la dernière page, celle consacrée uniquement à la signature. Cela veut dire que toutes les questions ont été épuisées, l’appel d’offre a été autorisé notamment par la direction des marchés publics. Les termes du contrat sont acceptés par la Direction Générale des Marchés Publics.
Après tout cela, le marché n’arrive sur la table du ministre qu’avec deux correspondances. La première, c’est le directeur administratif et financier qui introduit le marché pour la signature du ministre et deuxièmement la correspondance du Directeur Général des Marchés Publics qui autorise le marché et qui donne son avis de non objection.
Ce sont ces deux correspondances qui accompagnent le contrat sinon un ministre ne voit pas tout le dossier. De ce fait, la dernière page qui arrive est automatiquement signée par le ministre. Dans le cas du ministère de la Santé, il y a un conseiller technique qui est chargé de la question et ce dernier étudie pour voir si toute la procédure a été respectée. C’est après cela qu’il introduit le marché à la signature du ministre en inscrivant la mention portant «aucune objection» de sa part.
A mon avis tout cela a été rempli, toutes ces procédures avaient été effectuées, maintenant j’ai été surpris d’entendre que moi, Oumar Ibrahima Touré ai détourné des milliards de Fcfa. Bon j’étais obligé parce qu’effectivement, cela faisait mal mais j’avais compris quelque part qu’il y avait un coup politique qui était là, il y a quelqu’un qu’on voulait sacrifier parce que peut-être qu’il y avait des gens qui avaient peur de l’évolution de ces dossiers vers des milieux qu’ils ne souhaitaient pas qu’ils les atteignent.
A l’époque et par décence, j’ai dit que je ne vais pas me mettre à accuser quelqu’un avec qui j’ai collaboré loyalement. Mon éducation ne me le permet pas, il s’agit donc pour moi de garder mon calme, ma sérénité en me disant que dans tous les cas, Dieu va trancher. La question est arrivée au niveau de la justice et le débat a été public. En réalité, tout le monde a compris qu’il n’y avait rien dans ce marché. Le milliard était ramené à un marché que j’ai signé de 275 millions ou 225 millions, un autre marché de 75 millions FCFA. Tout à été fait dans les règles de l’art.
Le ministère de la Santé avait tout le matériel qui avait été commandé et celui-ci était de qualité. Donc, arrêter même cet opérateur économique qui est un jeune et le mettre en prison alors qu’il a obtenu le marché dans les règles de l’art et qu’il l’a bien exécuté, j’ai finalement compris que tout cela été fait pour atteindre quelqu’un. L’objectif, était de m’atteindre. Je crois qu’il fallait aussi cet épisode-là, je l’ai vécu avec toute ma foi et toute la sérénité nécessaire. Après le procès, j’ai décidé de ne plus en parler. Car je me suis dit qu’à partir du moment où la question a été tranchée, c’est Dieu qui l’a tranchée, tous les autres commentaires je les laisse derrière. Pour moi, la page est totalement tournée et c’est sans rancune et sans rancœur.
Quand vous parlez de montage politique, on devrait même dire dans ce cas politicien, à quoi faite-vous allusion précisément ?
Je ne voudrais vraiment pas l’évoquer parce qu’en évoquant cette question, je serais amené à parler du premier responsable de l’époque, particulièrement l’ancien Président de la République qui a joué un rôle extrêmement important dans cette affaire. Donc, je ne veux vraiment pas rentrer dedans parce que j’ai dit que ce n’est pas maintenant que je devrais parler de cela, il n’est plus là. Mon éducation ne me permet vraiment pas de parler de çà. Sinon je connais tous les éléments, tous ceux qui sont autour de ce dossier. Dans tous les cas, comme moi-même j’ai décidé de tourner la page. Pour moi, j’ai une nouvelle page blanche à remplir et je compte bien le faire.
Alors, qu’est devenu Oumar Ibrahima Touré depuis son départ du gouvernement ?
D’abord, quand j’ai rendu ma démission du gouvernement, je l’ai fait pour que l’affaire du Fonds Mondial soit véritablement clarifiée et je pensais que ceux qui étaient là, étaient aussi de bonne foi et qu’ils allaient être dans cette direction. Malheureusement, cela continuait. Donc, pendant toute cette période, j’ai d’abord pris un peu de recul pour m’occuper de ma famille, particulièrement ma vieille mère et, après cela j’étais revenu et je continuais également à m’occuper de ma famille quand, brusquement, j’ai été interpellé par la justice et inculpé. J’ai été inculpé, comme vous l’avez appris, par le biais d’un communiqué assez inhabituel diffusé sur les antennes de la télévision nationale mais j’ai dit, quelque part, tout cela rentrait dans le cadre de mon élimination politique. Après, je continuais aussi à m’occuper de la vie de mon parti. Je parlais au nom de l’URD.
Finalement, j’ai compris que çà n’intéressait pas aussi mes amis politiques parce qu’ils m’ont envoyé une délégation pour me demander de ne plus assister aux activités parce que j’avais un problème avec la justice. Je me suis dit, dans tous les cas, que peut-être ils n’avaient pas bien réfléchi en m’envoyant cette demande parce qu’être inculpé ne veut pas forcément dire qu’on est coupable. Tout cela, je l’ai accepté, je ne vais pas faire de polémique autour de cela, je vais continuer normalement et plus tard quand la vérité va éclater, on verra.
Franchement, pendant tout ce temps j’étais avec ma famille et je n’ai pas cherché à faire autre chose. Je suis resté vraiment serein chez moi et je répondais à toutes les sollicitations de la justice chaque fois qu’il le fallait. J’ai dit que je n’entreprendrais absolument rien avant que le dossier ne soit totalement vidé. Et je n’ai été chez personne, je suis resté en retrait jusqu’à la fin. De temps à autre, il y a mon avocat qui me donnait l’évolution du dossier et puis c’est tout. Le reste du temps, franchement, je n’ai pas fait autre chose.
Quels sont vos projets immédiats ?
J’avoue qu’en tirant les enseignements de tout ce que j’ai vécu, j’ai estimé qu’au sein de l’URD, je ne pouvais plus continuer. Je pensais que j’étais dans un parti où, avec un certain nombre de camarades, nous avions des valeurs et des idéaux qu’on partageait. Je croyais que la première valeur cardinale de notre société, c’était la solidarité. J’ai compris qu’il n’y avait ni la solidarité ni les autres valeurs que nous défendions notamment les valeurs de démocratie et que les décisions étaient prises seulement par une ou quelques personnes.
J’ai commencé par l’ADEMA où j’avais cette culture de combat démocratique que nous avions mené pour faire chuter la dictature, je me suis dit par la suite que je ne pouvais plus continuer. En tirant les enseignements de tout ce qui s’est passé, j’ai estimé qu’il fallait que j’envisage autrement ma carrière politique. C’est pour cela que nous sommes actuellement en train de créer une nouvelle formation politique, l’Alliance Pour la République (APR) que nous allons lancer le vendredi 24 mai au Centre international des conférences de Bamako (CICB). Donc, mon projet immédiat, c’est d’abord la création de ce parti. Après cette étape et son installation, nous allons voir quelle forme imprimer à notre démarche politique.
On vous prête, depuis que vous étiez au gouvernement et longtemps avant que vous ne vous sépariez de vos amis de l’URD, une ambition présidentielle. Comptez-vous maintenant la matérialiser à travers la création de ce parti politique qui vous servira pour ainsi dire, de cheval de bataille ?
Je crois qu’effectivement quand j’étais au gouvernement déjà, on avait commencé à me prêter cette ambition. En fait, je pensais à l’époque qu’on avait inventé cette idée simplement pour m’abattre. Je n’ai jamais dit à quelqu’un que je voulais être candidat à l’élection présidentielle. Je ne sais pas sur quoi les gens se sont fondés pour dire que je voulais être candidat à l’élection présidentielle. Toutefois, je pense que tout Malien a le droit d’être candidat. Actuellement, ce qui est important pour nous, c’est d’abord la création du parti. Passée cette étape, les camarades et moi aviserons.
Mais vous ne créez pas un parti pour le simple plaisir de le créer ?
Nous tenons compte en fait de l’agenda du pays. Nous tenons compte de beaucoup de choses. Je crois qu’il faut accepter qu’il y ait des étapes. Quand on créé un parti, c’est pour conquérir le pouvoir par la voie démocratique mais je crois qu’il y a aussi des étapes à franchir. D’abord, nous créons ensuite nous allons voir avec non seulement l’évolution de notre parti, ensuite l’évolution de la situation dans le pays. Les camarades et moi jugerons de la suite des démarches à suivre.
Pensez-vous posséder des atouts réels pour être présent dans la compétition présidentielle ?
Je crois que nous possédons d’atouts réels. Si nous avons décidé de donner le nom Alliance au parti, c’est parce que nous pensons aujourd’hui que la situation du pays l’exige. Il faut une alliance forte de forces patriotiques pour faire changer la situation. Parce que quoi qu’on dise, après tout ce qu’on a vécu, le Mali a besoin de changement et de renouveau. Nous allons nous inscrire dans cette dynamique et nous pensons que nous possédons des atouts. Depuis que l’idée a été lancée, nous avons eu le ralliement de plusieurs associations, de plusieurs forces patriotiques.
Dans le pays, ce que nous avions constaté, c’est qu’il y avait beaucoup de jeunes qui étaient restés en marge de la politique. Il y a également beaucoup d’hommes compétents qui ne voulaient plus se mêler de la politique parce que tout simplement la gouvernance au niveau des partis politiques n’inspirait pas confiance. Notre objectif, c’est de faire en sorte que toutes ces forces-là puissent être rassemblées. Elles étaient regroupées en associations ou sous d’autres dénominations mais n’avaient pas cette masse nécessaire pour couvrir l’ensemble du territoire.
Aujourd’hui, nous avons le ralliement de beaucoup de forces. Nous avons beaucoup d’associations de ce type donc, en nous fondant sur cela, je crois que nous avons beaucoup d’atouts. Sans compter notre expérience, notre parcours, celui des uns et des autres. Je crois que ce sont-là des données extrêmement importantes pour nous adresser aux Maliens en cas de besoin.
On va vous accuser peut-être d’être parti avec un pan de l’URD, notamment sa composante nordique ?
Je crois que l’URD est un parti que nous avons bâti ensemble. Personne ne peut dire à l’URD qu’il a fourni plus d’efforts que nous dans l’implantation du parti. Nous avons sillonné tout le pays. Pour moi, l’URD ce n’est pas le nord ou le sud, c’est tout le Mali. Personnellement, je crois aussi avoir sillonné suffisamment le Mali. J’ai fait tous les cercles du Mali, j’ai dormi presque dans chaque cercle du Mali. Je l’ai fait pendant 20 ans. Vous-même, vous savez que je suis un homme de terrain. Même pendant les 3 années que j’ai passées à la tête du département de la Santé, j’ai dormi presque dans tous les cercles du Mali.
Partout où je suis passé, j’ai tenu à rencontrer un militant de l’URD. C’est dire que si des gens venaient à me suivre, c’est tout à fait normal. Il y a des gens qui veulent me suivre parce que tout simplement, ils ont compris et savent le combat que nous menons et ils estiment que dans ce combat ils se reconnaissent. Sinon, moi, volontairement, je ne m’adresse pas à l’URD ni à la classe dirigeante de ce parti pour dire qu’il faut débaucher un secrétaire général ou un autre cadre, ce n’est pas cela mon combat. J’ai compris tout simplement qu’il y a beaucoup de Maliens qui n’ont rien à avoir avec les partis politiques. C’est d’abord à ceux-là que je m’adresse et heureusement qu’ils répondent à mon appel.
Si vous suivez un peu l’électorat malien et observez les différents taux de participation, vous constatez que beaucoup de Maliens ne participent pas aux élections. Ils se désintéressent de la chose politique. Aujourd’hui, avec la situation que le pays connait, forcément avec le renouveau et le changement qui s’imposent, beaucoup de nos compatriotes sont prêts à aller dans cette direction. Nous nous adressons d’abord à ceux-ci. Maintenant, que nos amis de l’URD veuillent nous rejoindre parce que nous partageons un certain nombre de valeurs et idéaux, cela est parfaitement concevable. .
Quel est le sens de la tournée que vous venez d’entreprendre dans certaines régions ?
La tournée que nous venons entreprendre, c’était pour prendre contact avec un certain nombre de nos camarades parce qu’initialement, nous avions souhaité lancer le parti à Sikasso. Parce que nous estimons que nous y avons une forte base, nous y avons beaucoup d’amis, nous savons également que nous pouvons livrer un message fort pour l’ensemble du Mali à partir de Sikasso. C’est pour cela que nous avons décidé de nous rendre à Sikasso. Parce que ce nous avons dans cette ville nous permettait de faire un grand lancement.
Au cours de cette tournée, on avait pris tout simplement une boucle ; on avait Bougouni, Sikasso, Koutiala, Bla, Ségou et Dioïla. Pour quelqu’un qui connait le pays, vous voyez la densité de la population et nous avons été très bien accueillis. Nous étions partis pour discuter avec nos camarades et leur dire que le lancement, nous le ferons au stade Babemba de Sikasso. Ils étaient tous d’accord. Tout le monde était mobilisé pour cela. Malheureusement, nous avons été informés qu’à cause de l’état d’urgence, ce n’était pas du tout souhaitable.
Les autorités régionales nous ont, par conséquent, demandé de voir autrement notre activité. Raison pour laquelle nous avons décidé de la ramener ici à Bamako. Donc à Sikasso c’était pour cela, non seulement pour informer les camarades, partager avec eux (ils étaient déjà au courant de ce processus de création) mais également préparer le lancement du parti. Franchement, le parti n’est pas encore lancé mais ce que nous avons vu, l’engouement, l’effervescence, la joie avec lesquels nous avons été accueillis nous donne à penser que l’APR est déjà fortement installée dans la région de Sikasso.
Pensez-vous qu’il y a la démocratie au sein des partis politiques maliens
Le premier constat que nous faisons au sein des partis, c’est le problème de gouvernance. Prenez tous les partis, exception faite de l’ADEMA, je ne souhaite pas le citer pour qu’on ne dise pas que je suis nostalgique, alors que c’est une page totalement tournée. Tous les partis deviennent la propriété de quelqu’un et, quand c’est le cas, il ne peut y avoir de démocratie.
Est-ce que ce n’est pas lié au mode de financement des partis politiques? Si le financement ne repose que sur une seule personne, naturellement celle-ci a tendance à s’octroyer le titre de propriété du parti.
Pas forcément, même si vous êtes le principal financier du parti, par décence, par humilité, on doit comprendre qu’un parti c’est d’abord un ensemble d’hommes et de femmes. Un parti ne peut pas appartenir à quelqu’un. Parce que la seule personne, même si elle donne des milliards, ne peut constituer tout le parti et les gens doivent le comprendre parce que si nous nous sommes battus pour qu’il y ait la démocratie c’est pour que les gens deviennent davantage humbles. Malheureusement, dans notre pays, quand les gens créent un parti, on dit tout de suite que c’est le parti de quelqu’un. Si l’on n’arrête pas tout de suite, la situation va s’empirer et c’est comme çà, malheureusement, que tous les partis deviennent la propriété de quelqu’un et, quand il s’agit de décision, il y a une ou deux personnes.
C’est ainsi que beaucoup de jeunes sont restés en marge de la vie politique. Ils ne viennent pas parce qu’ils disent que même s’ils viennent, ils ne savent même pas ce qui se passe dans les partis. Il n’y a pas d’animation, pas de débat, du coup ils se mettent à l’écart. Il faut qu’on change ce système sinon notre démocratie va encore régresser. Et on l’a vu, notre démocratie a carrément régressé parce qu’on s’est englué dans ce consensus qui est propre au Mali. Finalement vous voyez ce que cela a donné. Aujourd’hui, c’est toute la classe politique qui est responsable de la déliquescence dans laquelle se trouve notre pays. Tout cela c’est parce que quelque part, nous n’avons pas fait attention à l’animation politique.
Pensez-vous que votre parti sera différent des autres ?
Nous allons travailler à cela parce que c’est notre ambition. Avoir un comportement différent et faire en sorte que l’APR appartienne à l’ensemble de ses militants et que le débat soit véritablement instauré. Nous allons y veiller. Nous ne le disons pas pour le simple plaisir de le dire.
Je pense que les gens nous ont suivi et connaissent notre parcours et notre engagement. Je crois que cela est suffisant pour savoir que si nous le disons, nous allons vraiment travailler dans cette direction.
L’APR renvoie à celle de Macky Sall au Sénégal. Pensez-vous réaliser le même palmarès que lui à travers l’élection attendue le 28 juillet?
Non je ne crois pas, l’APR est venue comme çà. En réalité, nous avions beaucoup de propositions. Nous n’avons jamais pensé à l’APR de Macky Sall. Nous partageons la même ambition parce que, dans tous les cas, quand nous créons un parti, c’est pour la conquête du pouvoir. C’est normal que çà arrive tout de suite ou après. Attendons de suivre les différentes étapes.
Réalisée par la Rédaction
On Lui dit ceci= Nous les jeunes…nous sommes du lourd de par notre nombre qui transcende de loin le leur…
On Lui dit ceci: Nous les jeunes…nous possèdons une intelligence éminente …la preuve en est notre grand rassemblement en si peu de temps
On Lui dit aussi que… avec la grace et l’assistance d’Allah si nous (jeunes) voulons… nous pouvons…Et que par le respect qu’il nous a accordé en nous invitant vers lui… et que par sa qualité d’homme “intègre, droit, honorable ” et le bon projet futur qu’il a presenté le 24 mai 2013 pour notre pays… NOUS SOMMES DE SON COTE!!! ET QUE SI DIEU LE VEUT IL SERA ELU A LA MAGISTRATURE SUPREME de juillet 2013
Vive A.P.R. (Alliance Pour la République) dont le president est Mr Oumar Ibrahim Touré
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