A l’issue de l’Assemblée générale de l’Association des Médiateurs des Pays Membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (AMP-UEMOA), du 6 au 10 juin 2022 à Ouagadoudou, les Médiateurs de l’UEMOA avaient exhorté les organisations communautaires (UEMOA et CEDEAO) à lever les sanctions imposées au Mali, en violation, selon eux, des textes juridiques des deux organisations. Leur plaidoyer a, semble-t-il, été entendu par les Chefs d’Etat de la CEDEAO. Les sanctions ont été levées le 3 juillet 2022, au moment même qu’une délégation de l’AMP-UEMOA était en séjour au Mali, du 1er au 4 juillet 2022. Composée de la présidente de l’AMP-UEMOA, Mme Nana Amadou Aboudou Awa du Togo ; Mme Fatimata Sanou Touré, secrétaire générale ; Noudokpo Pascal Esnos Essou, commissaire aux comptes, l’objectif de la mission était d’apporter le soutien et l’appui des médiateurs de l’UEMOA, conformément aux recommandations de l’assemblée générale tenue à Ouagadougou en juin dernier sur la situation du Mali et du Burkina-Faso, au Mali dont les citoyens sont confrontés à de profondes crises sociales et économiques du fait des lourdes sanctions prises par l’UEMOA et la CEDEAO.
A l’issue d’un point de presse, après avoir été reçue par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta et par le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, Mme Nana Amadou Aboudou Awa a indiqué qu’il convient de rappeler aux plus hautes autorités de nos Etats, leurs engagements pris, notamment pour le respect des droits et libertés des populations (Déclaration de Bamako) et le fonctionnement des institutions nationales pour la protection et la promotion des droits de l’Homme (principes de Paris et de Vienne). Conformément à ces principes internationaux, rappelle la présidente de l’AMP-UEMOA, Mme Nana Amadou Aboudou Awa, plusieurs résolutions avaient été adoptées à l’issue de leur assemblée générale, et surtout des recommandations adressées aux chefs d’Etat et de gouvernement respectifs sur la situation sécuritaire et le renforcement de la paix et de la cohésion sociale d’une part et la libre circulation des personnes et des biens d’autre part. C’est la raison pour laquelle, dit Mme Nana Amadou Aboudou Awa, l’AMP-UEMOA, reconnue d’intérêt communautaire par l’acte additionnel n°003/2009/CCEG/UEMOA du 17 mars 2009, est venue apporter son soutien, confirmer sa solidarité à leurs collègues et sœurs du Mali, et réitérer l’engagement des Médiateurs à œuvrer pour le respect et la défense des droits des citoyens des deux espaces communautaires (UEMOA et CEDEAO). Il s’agit notamment, dit-elle, du respect du droit à la libre circulation des personnes et des biens, et du droit de résidence et d’établissement qui sont des principes acquis et des piliers des textes constitutifs de deux organisations communautaires.
Au terme des différents échanges avec les plus hautes autorités, dit-elle, les Médiateurs voudraient rassurer le peuple malien et l’ensemble des ressortissants des deux espaces communautaires résidant sur les territoires malien et burkinabé qu’ils seront leur porte voix auprès des chefs d’Etat respectifs et auprès des différentes instances communautaires pour la levée des sanctions et la prise des mesures garantissant l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens comme stipulé dans les traités et autres actes additionnels de deux organisations.
Hadama B. FOFANA
C’est dommage de voir que la France n’est pas encore satisfaite, elle risque de mettre encore des blocages auprès de ces vaisseaux de négros cravatés au service de ces blancs sans pitié pour faire mal à leurs propres frères de sang sans cerveau de réflexion.
De toutes les façons que ces pseudo-blancs sachent que les monstres sont sur le chemin et ils se mettrons en place très fortement et très bientôt et leurs modes opératoires serons simples et sophistiqués en mettant leurs cibles dans des situations difficiles de paiements de rançons. Ces monstres pourrons être appelés des hydres à milles têtes, des molochs ou des quinaroux, ils n’aurons aucune pitié envers ceux qui font aujourd’hui le beau temps avec leur argent mal acquis, ils seront là dans les prochaines trente ans de cette ère démocratique. Nous voyons déjà quelques prémices annonciateurs de leur présence. Comment une organisation monétaire peut-elle se mettre dans le jeu de la France en punissant un de ses membres le plus brillant? Quelle ignominie? Quelle honte pour notre Afrique? Quelle indignité? Quel comportement éhonté de la part de cette organisation fantoche? Il est temps et grand temps que les africains ouvrent les yeux et se éveillent rapidement pour l’émergence de ce continent qui souffre sans cesse depuis les époque d’indépendance, il y a soixante ans. .
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