Comme annoncé la semaine dernière, le 2e tête à tête entre le président de la République IBK et le chef de file de l’Opposition, l’honorable Soumaila Cissé a eu lieu le mardi dernier. Après 2 heures de discussion, le président de l’URD estime que le dossier avance vers un vrai dialogue politique national. C’est en tout cas ce qui ressort de son entretien avec la presse après ladite rencontre.
Mettre le Mali au-dessus de tout ; se retrouver autour de l’essentiel, le Mali ;…tels sont les engagements du président de la république IBK et de l’honorable Soumaila Cissé qui ont entamé, chacun à son niveau, des séries de rencontres depuis deux semaines. Ces rencontres vont continuer selon le chef de file de l’Opposition qui se bat pour un dialogue politique national.
« Nous avons revisité les hypothèses que nous avions faites. Nous avions encore mis le Mali : les préoccupations, et les défis au cœur de notre discussion », a déclaré Soumaila Cissé au sortir de sa rencontre avec IBK. Il ajoute : « Aujourd’hui, nous avons essayé de trouver un mode opératoire pour pouvoir avancer. Je crois que c’est le plus difficile ».
A en croire le chef de file de l’Opposition, il faut nécessairement un dialogue élargi avec l’ensemble des forces vives du pays. Il précise que le président IBK va continuer à recevoir la classe politique. Il a même déjà commencé à recevoir certains responsables des partis, des anciens premiers ministres selon Soumaila Cissé. « Il va donc continuer à éprouver les hypothèses, discuter sur les solutions possibles de sortie de crise », a-t-il confié à la presse.
Pour sa part, le président du parti de la poignée de main affirme qu’il a été reçu par les anciens chefs d’État, le professeur Dioncounda Traoré et le général Moussa Traoré. Aussi, affirme-t-il avoir eu un échange téléphonique très long avec le président ATT et devait rencontrer le président Alpha Oumar Konaré hier, mercredi 6 mars 2019.
« Nous avons convenus de nous revoir dès demain (hier) pour mettre en commun l’ensemble des informations que nous avons pour être sûr d’avoir un mode opératoire qui puisse fonctionner pour la satisfaction de tout le monde », laisse-t-il entendre. Ce qui est important pour le candidat arrivé en 2e position à la présidentielle passée, c’est « qu’on sente que nous avançons vers un consensus pour rassembler le maximum des forces vives de la nation du pays pour faire face à la crise très difficile que nous traversons aujourd’hui ». Cela pourrait, à ses dires, se passer par les décisions qui seront prises au bon moment et qui vont pouvoir informer l’ensemble de la population sur ce qui a été retenu. Selon l’ancien patron de l’UEMOA, il faut que la décrispation qui a commencé puisse continuer. « Qu’un climat de confiance s’établisse et s’instaure durablement pour que les solutions envisagées puissent être opérationnelles », dit-il.
Pour relever ces défis, le 1er responsable de l’Opposition malienne propose un dialogue national entre toutes les forces vives de la nation. « Cela passera certainement par le choix d’une personnalité qui va pouvoir aider à orienter et à dénicher les équipes pour pouvoir se parler, se parler en vérité pour que nous nous sentions tous concernés par les difficultés qui asseyent le pays aujourd’hui », a-t-il laissé entendre avant de préciser que tous ces aspects ont été évoqués lors de leur rencontre. « Nous avons parlé aussi de la sous-région, des implications de l’ensemble de la géopolitique autour de notre pays », confie-t-il à la presse et à ses proches.
Le Dossier avance
Cette 2e rencontre avec le président de la république a donné espoir à l’honorable Soumaila Cissé sur la situation du Mali. Il devient optimiste qu’ils puissent arriver à avoir une solution durable aux problèmes de ce pays si les choses continuent sur ce chemin. « Mais soyez sûrs que le dossier avance et implique de plus en plus de personnes et d’institutions pour que les solutions qui seront trouvées puissent être partagées par tout le monde et surtout acceptées par le monde », a-t-il déclaré.
Parlant des propositions de sortie de crise, Soumaila Cissé affirme qu’ils en ont fait. Cette proposition que son parti et toute l’Opposition a toujours demandé est le dialogue politique inclusif. « Il faut qu’on convienne du format d’un dialogue élargi, un dialogue politique national, et après ce dialogue qu’il y ait un accord politique qui puisse déboucher sur les textes qu’il faut pour sortir de la crise », suggère-t-il avant d’ajouter : « Aujourd’hui, on essaye de trouver comment organiser ce dialogue, quel sont les acteurs. Mais il (IBK) a besoin d’écouter un peu plus les gens. Nous, nous allons l’accompagner dans ce combat ».
S’agissant de ses rencontres d’échanges avec les anciens chefs d’État, il laisse entendre que c’est pour montrer sa disponibilité au dialogue politique. Cette disponibilité, selon lui, passe par les informations partagées. Le président du FSD estime que discuter avec les gens qui ont eu, à un moment donné, la charge de diriger ce pays et demander leur accompagnement, leur soutien, leur conseil est plus que nécessaire à cette période. « On a besoin de tout le monde si on veut que notre pays sorte des difficultés. Personne ne doit être laissé au bord de la route », martèle-t-il.
Avant de terminer, le chef de file de l’Opposition affirme que tous les Maliens sont conscients que cette crise est profonde et a appelé chacun à s’y mettre pour pouvoir trouver des solutions, surtout durables à ces crises.
Boureima Guindo
La situation actuelle du Mali s’est compliquée et complexifiée au vu et au su de tous, chacun affichant son orgueil et sa suffisance comme pour dire à l’autre “tu ne vaurien” avec un regard pestiféré et exécrable. Aujourd’hui avec la complication et la complexification de la situation, les grands problèmes ne se limitent pas à la seule confrontation majorité et opposition, et à la seule opposition IBK et SOUMI, mais plusieurs autres parties se sont greffées aux problèmes dont entre autres, la satisfaction des islamistes (DICKO/MBOUILLE et HAIDARA), les syndicats, les structures de la Société Civile, l’implication désormais des islamistes dans la vie politique du pays. Un mouvement politique vient d’être lancé par Mahamoud DICKO le samedi passé, cette situation doit inquiéter tous les acteurs, politiques et apolitiques du Mali, car nous allons directement vers la Somalie et l’Iran actuels; en politisant la vie socioéconomique du Mali, l’avenir de notre pays reste fortement hypothéqué. Pour mettre à plat tous ces clivages, il faut beaucoup de tacts et de stratégies avec des acteurs ayant la même vision, les mêmes orientations, les mêmes intérêts, les mêmes dividendes quant à la gestion actuelle du pays, ce qui est une chose impossible aujourd’hui, IBK et ses hommes et femmes autour de lui sont plus nantis que les autres à tout point de vue, quand ils peuvent donner du pain au chocolat à leurs proches, familles et amis, les autres ne peuvent mêmes pas donner à leurs proches de la bouillie salée, avec ça comment peut-on parler d’union sacrée autour du Mali et d’IBK? Ce qui fait mal et très mal, ces ténors autour du Président ne se rendent même pas compte qu’ils sont entrain d’oppresser les autres, ils croient malheureusement que la situation est simple pour la majorité des maliens qui sont apolitiques (les plus nombreux) et les politiques opposants qui sont aussi plus majoritaires que ceux de la majorité forcée par Manassa et TAPILY. Le feu est à la porte du pays, cela est indéniable.
Comments are closed.