Les réformes institutionnelles : Quand Me Kassoum Tapo confond Loi et nombre

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Qui ne l’a pas vu ce 2 août 2011 sur le petit écran se débattre comme un beau diable pour défendre le projet de loi sur les réformes institutionnelles ? Pour qui connait les accointances entre maître Tapo, l’Adema et ATT, ses remontrances de circonstances ne sont pas surprenantes.

L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI 1997), rapporteur général de la Commission Loi a-t-il bien réfléchi avant de se confier à l’ORTM? Je crois que non. Lorsque l’honorable élu sur une liste commune Adema- Rnd à Mopti confond loi et nombre: Je ne comprends pas que le Parti Sadi veuille avoir cinq (5) postes à la CENI avec trois députés. Maître ! C’est un problème de code électoral auquel la loi s’appliquera à la lettre. Sinon, rien ne sert d’élaborer des textes au motif de les piétiner au gré des intérêts.

Maître Kassim Tapo, avocat à la Cour, ancien bâtonnier, ancien président de la CENI, député, doit savoir raison gardée  pour avoir organisé un fiasco électoral  le 13 avril 1997. La suite il le sait. S’agissant toujours de l’adoption du projet de loi sur les réformes, maître Tapo a usé de tout son talent d’avocat, jusqu’à devenir souvent acerbe envers certains de ses collègues. Et le docteur Oumar Mariko n’a pas manqué de le rappeler à l’ordre car il était parmi les farouches opposants à  cette réforme.
Pourquoi ce revirement de l’homme de droit ? Selon les indiscrétions du palais de Koulouba, l’ancien président de la CENI  serait redevable au fisc malien d’une somme faramineuse. D’où son revirement.
Après le passage honteux du célèbre avocat à la CENI, la sagesse lui recommande de se taire. Il est disqualifié pour dire quoi que ce soit sur la marche de notre pays.
A bon entendeur, salut !
La Rédaction

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