Les responsables du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) étaient face à la presse, hier, mardi 12 octobre 2021, à la Maison des Aînés de Bamako pour exprimer leur soutien aux autorités de la transition.
Au cours de cette conférence de presse, le FSD a appelé le Gouvernement à la réunion des conditions permettant d’aller à des élections paisibles, transparentes et crédibles sur l’ensemble du territoire. « Il est impossible d’organiser les élections en février prochain. Nous allons accompagner le gouvernement à partir de la décision qui sera prise par rapport à la date de l’organisation des élections. Il faudrait que des conditions soient réunies pour qu’on puisse organiser des élections transparentes, crédibles pour éviter les crises postélectorales. Aujourd’hui, les conditions ne sont pas réunies pour pouvoir organiser les élections en février prochain, nous sommes obligés de proroger la transition et le FSD est pour la prolongation de la transition », soulignent les conférenciers.
Cette conférence de presse était principalement animée par Aboubacar A. Touré du FSD, en présence des autres responsables du FSD comme Djibril Tangara, Paul Ismaël Boro, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Mme Touré Diaminatou, Nouhoum Togo et bien d’autres. Dans une déclaration lue par le conférencier, Aboubacar A. Touré, le FSD félicite le Président de la transition, le Colonel Assimi GOÏTA et son Premier Ministre, Dr. Choguel Kokalla MAÏGA pour leur courage face à l’adversité et leur souci de voir le Mali recouvrer toute son intégrité territoriale. « Le constat de manque de résultat est poignant.
En effet, malgré la présence de Barkhane, avec des moyens militaires énormes, de la Minusma, de la force conjointe du G5 Sahel, des Fama et des forces européennes TAKUBA constituées sous l’égide de la France, le sahel en général, le centre et le nord du Mali en particulier demeurent toujours sous emprise djihadiste. Aussi, le FSD recommande-t-il au gouvernement, d’engager sans désemparer la réflexion en vue de reprendre en mains les réorientations indispensables en vue d’optimiser la lutte contre le terrorisme », a indiqué Aboubacar A. Touré.
Le FSD rappelle que seules les forces de défense et de sécurité du Mali et les forces étrangères amies, sous commandement Malien, disposent du droit et de la légitimité de porter des armes dans le cadre de leur mission régalienne et que toute unité irrégulière est illégale. En conséquence, le FSD invite le Gouvernement à engager dans les meilleurs délais une vaste opération de désarmement en ayant comme préalable que tout détenteur d’armes soit considéré comme terroriste à l’exception de celles spécifiées ci-haut.
Le FSD note et salue le calendrier de déroulement des Assises Nationales de la Refondation annoncé par le Gouvernement prévu du 15 Octobre au 21 Novembre 2021. Pour le FSD, ces assises constituent le socle de la refondation tant souhaitée par l’ensemble des Maliennes et Maliens. « Elles sont d’autant plus importantes que ses recommandations et conclusions, auront un caractère exécutoire et conduiront à des reformes politiques et institutionnelles », a précisé Aboubacar A. Touré.
A cet égard, le FSD exhorte toutes les composantes de la Nation malienne à se mobiliser pour la réussite de ces assises. « S’agissant des élections à venir, le FSD, eu égard aux conséquences dangereuses et regrettables d’un scrutin bâclé, appelle le Gouvernement à la réunion des conditions permettant d’aller à des élections paisibles, transparentes et crédibles sur l’ensemble du territoire », a déclaré Aboubacar A. Touré.
Le FSD se félicite des actions engagées dans la lute contre la corruption et l’impunité qui font partie des causes profondes de la crise multidimensionnelle que traverse le Mali.
En outre, le FSD se réjouit des opérations en cours et apporte son soutien indéfectible au Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition et à son Gouvernement.
Par ailleurs, le FSD salue la détermination des autorités de la transition et les encourage vivement à continuer l’opération au nom du principe de redevabilité afin que le pays soit totalement débarrassé de ces mauvaises pratiques qui n’ont que trop duré.
Le FSD remercie la communauté internationale pour son accompagnement multiforme. Le FSD félicite le Gouvernement pour l’apaisement du climat social et l’encourage à poursuivre la voie du dialogue pour trouver des solutions pérennes aux différentes revendications. Dans sa déclaration, le FSD exhorte les Maliens de l’intérieur et ceux établis à l’étranger à un sursaut national pour la défense de l’indépendance et de la souveraineté de la Patrie. Répondant aux questions des journalistes, les conférenciers ont indiqué que les autorités travaillent à ce que les assises soient inclusives.
Selon eux, les assises détermineront s’il faut prolonger ou pas la transition. « Il est impossible d’organiser les élections en février prochain et notre position, c’est que nous allons accompagner le gouvernement à partir de la décision qui sera prise par rapport à la date de l’organisation des élections. Il faudrait que des conditions soient réunies pour qu’on puisse organiser des élections transparentes, crédibles pour éviter les crises postélectorales.
Aujourd’hui, les conditions ne sont pas réunies pour pouvoir organiser les élections en février prochain, nous sommes obligés de proroger la transition et le FSD est pour la prolongation de la transition », a déclaré le conférencier Aboubacar A. Touré. Par ailleurs, il reconnait que le panier de la ménagère est cher. Quant à Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, elle a indiqué que l’élection présidentielle de 2018 a été mal organisée. « Nous ne pouvons plus accepter que les élections soient organisées dans les mêmes conditions…On ne peut pas organiser des élections crédibles et transparentes dans le délai », a-t-elle conclu. Comme reforme, le FSD a souhaité la mise en place de l’organe unique de gestion des élections.
Aguibou Sogodogo
Voilà encore des alimentaires, politiques , depuis le coup d’état circonstanciel de 2020 combien de villes ou de villages ont té récupérés des mains de terroristes ? Il faut combien d’années pour sécuriser notre territoire ? Depuis le départ d’ IBK quelles sont stratégies mises en place pour pacifier tout le territoire national ? Au contraire tous les jours nous perdons un pan de notre territoire donc ne racontez pas des histoires .Ce n’est pas en restant à gesticuler sur le boulevard de l’indépendance et à piailler dans les salles que notre territoire sera libéré.
Comments are closed.