Les président de la République, son Excellence, Ibrahim Boubacar Keïta a instruit au Premier ministre d’entamer des consultations aboutissant aux reformes constitutionnelles qui sont indispensables pour le bien être de notre pays. Comme dans toute démocratie, les reformes s’imposent à une certaine période et qui peuvent s’expliquer par sa maturité et son développement.
Sans doute la Constitution du Mali du fevrier 1992 présente aujourd’hui des insuffisances qui demandent à être corrigées ou améliorées. Cela est valable pour toutes les grandes nations démocratiques, qui à une période reforment certaines dispositions de leur constitutions en conformité de l’évolution géographique ou démographique, voire économique.
Pour pallier ces insuffisances que renferme notre actuelle Constitution, le président de la République envisage d’organiser des reformes, courant cette année 2019.
L’importance de ces réformes, c’est d’éliminer les articles de l’ancienne Constitution qui font toujours tabou et les remplacer par ceux qui collent avec les réalités du moment.
Tous les Maliens, y compris les émissaires de la CEDEAO avaient vu qu’après le coup d’Etat de 2012 et les 40 jours de fonction du président intérimaire, l’impasse régnait à l’époque. D’aucuns disaient de laisser continuer le président intérimaire et d’autre prétendaient le faire partir car notre actuelle Constitution ne prévoyait pas cela.
La création du Sénat est une belle chose puisque plusieurs pays de la sous-région en disposent chez eux. Dans la coopération internationale, les Institutions doivent être concordantes pour le bien être de leurs peuples.
A l’heure actuelle, le pays a besoin des ces reformes pour bien assoir son développement.
Politiquement, un autre atout de ces reformes constitutionnelles seraient la sédentarisation des députés qui une fois élus changent de partis comme de vestes. Donc cela sera une belle opportunité que nos élus aient la vraie confiance de leur peuple.
Seydou Diamouténé