Question d’actualité au gouvernement : Les piques de l’honorable Adama Kané contre le pouvoir d’Ibk

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Mesdames, Messieurs les ministres membres du gouvernement

Le gouvernement en manque d’idées, s’abrite perpétuellement derrière l’alibi d’avoir hérité d’un Etat quasi inexistant après la crise de 2012, comme un Ministre vient de le rappeler une fois de plus. C’est à se poser la question si ce pouvoir souhaite que ce pays s’en sorte.

Jamais un Etat n’a bénéficié d’autant de solidarité internationale que notre pays, lors de la crise en question. Les gouvernements successifs du pouvoir d’Ibrahim Boubacar KEITA, n’ont jamais su traduire cette solidarité internationale en action cohérente, pour une sortie rapide de cette crise et la reconstruction du pays.

Mesdames, Messieurs les ministres représentant le gouvernement, nous venons d’apprendre du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale que nos ambassades n’ont pas accès à nos compatriotes à l’étranger. Une telle allégation est gravissime. Que font alors nos ambassades à l’étranger ou dans ces pays, si elles ne peuvent pas accéder à nos compatriotes qui y vivent ou y séjournent.

Les ministres dans leur intervention reconnaissent l’expulsion de migrants maliens par les autorités algériennes, dans des conditions inhumaines, telles des bêtes, auxquelles d’ailleurs on donnerait à boire et à manger.

Face à cette situation dramatique, le gouvernement est resté inerte. Gardant un silence de cimetière, Il n’a même pas osé demander publiquement des explications à l’ambassadeur d’Algérie en poste à Bamako, encore moins rappeler publiquement le nôtre en poste dans ce pays.

Une fois de plus le pouvoir d’IBK dont le gouvernement est l’incarnation de la politique, vient de prouver ses limites ; son incapacité à faire respecter le Mali, à mettre en avant le Mali et les Maliens d’abord, et son mépris pour cette couche de nos populations pauvres et analphabètes.

Les gouvernements successifs au cours de ce quinquennat du Président Ibrahim Boubacar KEITA, ont opté pour la continuité dans un pays pourtant en crise, faisant fi des reformes et changements indispensables. Notre diplomatie et nos ambassades sont muées dans leur mission classique de solliciter des aides extérieures et de mendicité utilisant la misère et la pauvreté des Maliens, comme fonds de commerce.

Mesdames, Messieurs les ministres membres du gouvernement

L’expulsion de l’enseignant français du territoire malien, en lien avec ses propos sur l’AZAWAD est ridicule, qui plus est l’ambassade de ce pays, malgré la puissance que l’on peut lui nier, a publiquement et humblement présenté ses excuses à la nation malienne.

Cette action médiatique du gouvernement relève plus d’une manœuvre de tirer sur la ficelle patriotique des Maliens, les détournant de l’incompétence de votre gouvernance, que l’expression d’une fermeté. Sinon, à l’opposé combien d’Algériens avez-vous expulsés du Mali en réplique au comportement sauvage, barbare et arrogant des autorités à l’égard de nos compatriotes?

Votre gouvernement ne peut plus distraire nos compatriotes, ni les détourner de votre indécision, ni de vos mauvaises actions publiques.

Une fois de plus le pouvoir, dont votre gouvernement est l’incarnation de sa politique, vient de prouver ses limites ; son incapacité à faire respecter le Mali, à mettre en avant le mali et les maliens d’abord, et son mépris pour cette couche de nos populations pauvres et analphabètes.

Les gouvernements successifs au cours de ce quinquennat du Président Ibrahim Boubacar KEITA, ont opté pour la continuité dans un pays pourtant en crise, faisant fi des reformes et changements qui s’imposent. Notre diplomatie et nos ambassades sont muées dans leur mission classique de mendicité de l’aide publique extérieure, exhibant à cette fin, la misère et la pauvreté des maliens comme fonds de commerce, tout en oubliant leur raison d’être, qui est l’assistance à nos compatriotes séjournant dans ces pays. Nos représentations diplomatiques, ne doivent plus continuer à œuvrer de façon méprisante pour nos compatriotes à l’étranger qui sont besoin d’assistance administrative pour le respect de leur personne, de leurs biens et de leurs droits.

Mesdames, Messieurs les ministres membres du gouvernement

Notre pays a servi de base arrière à l’Algérie dans sa lutte héroïque pour son indépendance. Nul ne doute aujourd’hui que ce pays sert de base arrière aux narco politico djihadistes qui attaquent notre pays, cherchant à le déstabiliser. Que fait notre gouvernement à la frontière avec l’Algérie, si vous pouvez y être ou s’il en existe encore ?

Après tout cela, que reste-il encore, du rôle de l’Algérie dans le processus de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, dont ce pays est maitre d’œuvre et assure la présidence du CSA (Comité de Suivi de l’Accord)

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4 COMMENTAIRES

  1. continuer a dénigrer le Président , vous mourrez tous a petit feu avec votre haine inlassable

  2. Tout à fait d accord avec votre analyse Mr Nomoko j ajouterai simplement que IBK est tellement NUL qu il ne fait même plus l affaire de la FRANCE en tant que” gouverneur ” !!!

  3. Je pense qu’on a la réponse qui manquait. Si un élu n’est pas en mesure de comprendre qu’un individu ne peut être tenu coupable de ce que son gouvernement fait, alors ça craint. Diable, pourquoi des algériens vivant dans notre pays devait faire le frais de “ce que leur gouvernement aurait fait de mal”?
    Comparé ce ci, au cas de l’enseignant est un raccourci qui atteste de comparaison fallacieuse. On peut ne pas être d’accord avec le renvoi de l’enseignant comme on peut déplorer l’immobilisme du gouvernement dans le dossier d’immigrants maliens en Algérie. Mais de là à insinuer qu’on devait renvoyer des algériens tout simplement par ce que leur gouvernement a agit de façon inconcevable envers des maliens en situation irrégulière, waou.

  4. Merci honorable Adama KANE pour votre contribution qualitative de la situation désastreuse du Mali. Parler de la crise du Mali, c’est normal ! Mais les candidats à l’élection présidentielle de 2013, savaient que le pays était plongé dans des crises. Néanmoins , ils ont battu campagne, chacun avec son programme . C’est une manière de parler, sinon au Mali, peu de maliens savent ce que c’est un programme . Ils se contentent généralement de ce que les candidats déclarent au micro lors des AG et meeting de campagne. Le passé d’IBK à amené les électeurs à voter massivement pour lui, avec comme motif principal, la libération des régions du Nord sous occupation djihadistes, redorer l’image du Mali, la dignité et l’honneur du malien. L’heure n’était plus à la réflexion . Ceux qui connaissaient parfaitement IBK savaient qu’il n’allait pas honorer à ses engagements , malheureusement ils étaient moins nombreux que le camp adverse. IBK à été élu avec un score très confortable , jamais égalé dans l’ère démocratique du Mali. Investi , cet homme à commencé à faire tout le contraire. Il a impliqué sa famille dans la gestion du pouvoir. Pour preuve, les membres de sa famille étaient plus nombreux dans la composition du premier gouvernement et cela continue de nos jours. Avec sa gestion isolée de la crise du Nord, c’est bien lui qui a contribué à la propagation de l’insécurité dans le pays. En 2013, il y avait plus de sécurité partout au Mali qu’en 2017. Mieux que ça , sur ordre de la France, la CMA à eu des avantages sous IBK sans qu’elle n’en fasse la demande. Pendant ce temps, les maliens souffrent et IBK est dans la logique de faire le tour du monde, sans se soucier de ce qui se passe à l’intérieur du pays. En 4 ans d’exercice du pouvoir il a effectué plus de 150 voyages à l’étranger et moins de 10 à l’intérieur . Eu égard au risque encouru par la Mali, le bon sens commende aux maliens, de se débarrasser d’IBK ou d’assister impuissament à l’effondrement du Mali. Il ne peut rien régler , n’a aucune solution. Sous tutelle de la France, IBK est le gouverneur de la France installé à Bamako.

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